Quand on rencontre un copain qui a un drôle de couvre- chef quelle qu’en soit la nature, on lui dit en provençal, je traduis, “as tu payé le chapeau ?” et l’autre doit répondre “pas avec tes sous chameau”. Le couvre chef était autrefois “incontournable”, du foulard comme celui de la photo pour les joueurs de boules sous le cagnard (parfois fait avec du papier journal) jusqu’au chapeau melon du dimanche que portaient tous les hommes, y compris les plus modestes. En été, ils portaient le canotier.
On aurait pu me le dire dans le Golden Temple à Amritsar (Pendjab indien). Il faut avoir la tête couverte pour s’y rendre. Ayant eu la flemme de marchander un foulard neuf avec un vendeur à l’entrée, j’en ai récupéré un dans une caisse où les pèlerins les déposent en repartant. Vous me rétorquerez “ce n’était pas très hygiénique” et vous aurez raison! Je me suis lavé les cheveux le soir à l’hôtel. Pour l’instant mes cheveux (ce qu’il m’en reste) vont bien.
André Abbe
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Bonjour André,
Petite faute d’orthographe….
L’as pagat lo capèu … pas ‘mé tei sòus. “Avec” (forme usuelle en provençal) = amé, emé ou sous formé apostrophée = ‘mé.
Bien amicalement. Amistats