Concours Photo Passadoc !
Du 17 au 29 janvier, Passadoc proposait un concours-photo destiné à mettre en valeur les cinq régions du sud de la France : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie, Auvergne- Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine.
Chaque participant présentait une photo de sa région sur un sujet quelconque : paysages, animaux, scènes de vie, traditions…
Un grand merci à tous les concurrents et à tous ceux qui ont voté… et un grand bravo aux lauréats :
Claude Bergé – Myrmyr de Comps – Hervé Grauby – Alain Morel
et une photo d’ en_route_pour_le_sud, envoyée depuis Instagram.
Très bientôt – vers le 15 février – nous vous proposerons un nouveau concours sur un thème différent. Soyez attentifs !
Les photos des lauréats sont là !
Quiz proposé par Myrmyr de Comps que l’on salue…
Photo : Wikipédia
Comment s’appelle cette statue ? Où la trouve-t-on ? Qui en est l’auteur ?
Le Génie de la navigation est une sculpture de l’artiste toulonnais Louis-Joseph Daumas, érigée en 1847 sur le port de Toulon.
Un modèle en plâtre est exposé au Salon à partir du 15 mars 1845 sans remporter un succès notable ; cependant, dès le 3 mars, le conseil municipal vote les fonds pour sa fabrication en bronze.
Allégorie de l’esprit de conquête et d’exploration des grands marins, cette statue repose sur une haute base où sont mentionnés les noms des plus illustres navigateurs, de Pythéas et Néarque jusqu’à ceux de l’époque moderne. Elle a la particularité de faire face à la mer, et donc de montrer son postérieur à la mairie d’honneur de la ville, ce qui lui a valu le surnom de “Cul-vers-ville”, jeu de mot facile sur le patronyme d’un commandant en chef de l’escadre de la Méditerranée, l’amiral Jules de Cuverville.
Comte Jules Marie Armand de Cavelier de Cuverville, amiral et homme politique français, né le 28 juillet 1834 à Allineuc (Côtes-du-Nord) et décédé le 14 mars 1912 à Paris.
Photo : Youtube – Quiz proposé Claude Boyer
Qui est ce beau seigneur ? Vous connaissez sûrement la phrase qui l’a rendu célèbre. Elle est aussi connue que la date de la bataille de Marignan ou celle de l’assassinat de François Ier par Ravaillac !
Qui est-il ? Qu’a-t-il dit ?
C’est le comte Joseph Charles Alexandre d’Anterroches, né le 3 mai 1710 à Murat et mort le 26 mars 1784 à Brioude.
À la bataille de Fontenoy (mai 1745), il s’écrit : Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! La phrase est restée célèbre ; on la connaît, on la répète sans toutefois en savoir les réelles raisons.
Petite plongée dans les archives !
Contrairement aux apparences, cette réponse ne doit rien à la courtoisie ou à la politesse mais simplement à un point de règlement de l’infanterie qui interdisait à une troupe de tirer en premier à courte distance. On ne devait en aucun cas se trouver désarmé après avoir essuyé le premier tir. Or, recharger une arme prenait un temps suffisamment long pour que l’ennemi en profite. En réalité, ce règlement était dépassé et absurde depuis que la cadence de tir était accélérée.
Les Anglais ne réitèrent pas leur proposition ; ils tirent fauchant le premier rang des Français et continuent à avancer lentement en rechargeant et en tirant jusqu’à pénétrer profondément au centre du dispositif français, où ils finissent par former un immense carré de 15 000 hommes. C’est en vain que les escadrons français, les uns après les autres, s’élancent avec courage à l’assaut de ce carré meurtrier. La situation semble bien mal engagée et on commence même à penser à l’évacuation du roi et du dauphin. Mais le maréchal de Saxe reprend la situation en main. Il coordonne ces charges décousues et les fait appuyer par de l’artillerie portée en avant. Dès lors, un ouragan de feu, d’hommes et de chevaux s’abat sur les Anglais, les broie et les disperse. La bataille bascule et Cumberland ordonne la retraite.
Les Français sont victorieux mais le prix à payer est lourd. Au soir de la bataille, Louis XV, prenant le Dauphin à témoin lui aurait dit : Le sang des ennemis est le sang des hommes, la vraie gloire, c’est de l’épargner.
Source : curieuseshistoires.net.
Photo Wikipedia
C’est dans un charmant village varois qu’on peut voir ce moulin. Mais où ?
Photo : Claude Boyer – Merci qui ? Merci “Monsieur Quiz” !
Ramatuelle, sur la presqu’île de Saint-Tropez, la plage de Pampelonne, le cap Taillat (à faire à pied ça vaut la peine) et le cap Camarat constituent sa façade maritime.
Des moulins à vent furent édifiés sur la commune de Ramatuelle entre le XVIe et le XIXe siècle. Ils moulaient le blé pour produire la farine. Au lieu-dit Les Moulins de Paillas, cinq ont été bâtis et l’un d’entre eux a été reconstruit à l’identique en 2002, d’après un plan de 1630.
Maître Cornille était un vieux meunier, vivant depuis soixante ans dans la farine et enragé pour son état.
L’installation des minoteries l’avait rendu comme fou. Pendant huit jours, on le vit courir par le village, ameutant tout le monde autour de lui et criant de toutes ses forces qu’on voulait empoisonner la Provence avec la farine des minotiers. “N’allez pas là-bas, disait-il ; ces brigands-là, pour faire le pain, se servent de la vapeur, qui est une invention du diable, tandis que moi je travaille avec le mistral et la tramontane, qui sont la respiration du bon Dieu…”
Et il trouvait comme cela une foule de belles paroles à la louange des moulins à vent, mais personne ne les écoutait. Alors, de male rage, le vieux s’enferma dans son moulin et vécut tout seul comme une bête farouche.
Photo : wikipedia
Quelle prestance ! Mais qui est ce fils d’aubergiste qui connut un destin hors du commun mais finit sa vie devant un peloton d’exécution ?
Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (Quercy) et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (royaume de Naples).
Militaire français, haut dignitaire du Premier Empire, Napoléon Ier le nomme maréchal d’Empire et prince français. Il est également grand amiral de l’Empire, grand-duc de Berg et de Clèves, puis à partir de 1808, roi de Naples sous le nom de Joachim Ier.
Il est le beau-frère de Napoléon Ier par son mariage avec Caroline Bonaparte, sœur de l’Empereur.
Joachim Murat
par Antoine Gros (1771-1835) – Musée du Louvre
Photo : Guillaume Godet
Guillaume Godet nous met au défi de découvrir à quoi pouvait bien servir cet instrument !
C’est une feuille pour cueillir l’huile après le passage des olives sous la presse. À l’époque il n’y avait pas de centrifugeuse, on utilisait les propriétés des éléments à savoir que l’huile flotte sur l’eau.
Photo : moulin à huile de Coudoux
Photo : Marthe de la Serra Negra
Marthe de la Serra Negra nous propose de deviner où l’on peut trouver ce monument.
Il n’est pas tout seul et se trouve en Ariège !
Il se trouve à Castillon en Couserans dans le jardin des pierres.
Robert Mathey a créé cet endroit inattendu et bien caché à l’ombre des arbres, les pieds dans l’eau claire et vive de la rivière. Vingt-cinq de passion minutieuse et de créativité débridée !
Une curiosité à découvrir à découvrir avant d’emprunter les nombreux chemins de randonnée du Haut Couserans.
Photo de Marthe de la Serra Negra
Comme l’a fait André Abbe, profitons de l’hiver pour ressortir les souvenirs “photo” ♫♪♪♫♪♫ C’est bon pour le moral ♪♪♫♪♪ !
Dans la série “souvenirs d’été, il raconte son passage en Lozère où il a constaté que la proportion de personnes qui parlent l’occitan est plus élevée qu’ailleurs.
Passadoc sort des frontières de ses cinq régions du sud. En ces jours tellement difficiles, ça fait du bien de voir du pays… dans nos têtes !
Cette photo d’ André Abbe a été prise il y a 50 ans, au pied de la statue de Christophe Colomb. La colonne date de 1888. André s’est amusé à faire le tour des explorateurs. Aucun n’était Catalan…
Où sont les fans de belles photos de moutons ? De bergers ? De transhumance ? André Abbe nous amène à la clue de Saint Auban (Var). Très impressionnante…
Donc hier soir les troupeaux rentraient.
Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants ; les bergeries étaient pleines de paille fraîche. D’heure en heure on se disait : “Maintenant, ils sont à Eyguières, maintenant au Paradou”.
Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : “Les voilà !” et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui…
Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes – les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes.
Extrait des Lettres de mon moulin – Alphonse Daudet
PASSADOC EST À RADIO LENGA D’OC
Le vendredi 5 février, à midi, Passadoc était sur Radio Lenga d’Oc
En occitan / provençal : André parle de la naissance de l’asso en 2015.
En français : François lance un appel aux photos d’archive de carnaval. Mais “Chut !” Valérian prépare quelque chose !
Merci les amis… merci aux bénévoles… merci à tous ceux qui viennent passer un moment sur le site, qui jouent au quiz, qui racontent un souvenir… Et n’oubliez pas :
À la semaine prochaine…