La covid, le couvre- feu et les confinements m’ont laissé du temps pour trier mes papiers
J’ai retrouvé ce billet vieux de 16 ans que j’avais conservé… car je conserve les billets des spectacles que j’ai aimés.
Mes amis gardois Suzanne et Alain de leur côté et moi du mien étions montés à Paris; ils m’avaient proposé de les accompagner au concert du “Còr de la Plana”, quai de Jemmapes.
Jemmapes c’est le nom d’une victoire de l’armée révolutionnaire française près de Mons en Belgique entre l’Autriche et la France en 1792.
Je connaissais déjà le Còr de la Plana. En Provençal, le Cor c’est le chœur et la Plana est un quartier populaire du centre de Marseille, au dessus de la Canebière.
Manu Théron avait fondé ce chœur polyphonique d’ hommes en 2001 et dès 2005 il avait déjà atteint un haut niveau de qualité. Les chants sont en occitan, en provençal maritime marseillais le plus souvent. Cette langue se prête bien au chant “a capella”.
Ce soir là, un public de connaisseurs pour la plupart des Occitans en exil avait apprécié… Je n’ai pas voulu déranger Manu Théron après le concert. J’avais eu l’occasion de l’interviewer en provençal et en français pour France 3 une douzaine d’années plus tôt du temps du trio “Gacha empega” (maçon peu qualifié en provençal).
Depuis 2005, je n’ai plus eu la chance de voir le Còr de la Plana sur scène. Chaque fois qu’il vient dans le Var je suis en déplacement, ou malade chez moi ou à l’hôpital (pas si souvent heureusement)… et depuis plus d’un an c’est la disette.
Que revienne le temps de revoir le Còr sur les planches.
Heureusement, il y a les disques. Vous en trouverez la liste sur la toile, je n’ai pas de conseil à vous donner, je ne les connais pas tous.
André Abbe