Dans le jargon journalistique ça s’appelle “un marronnier”, le sujet qu’on aborde invariablement chaque année à la même époque.
En Provence bien sûr, la récolte des olives, “olivadas” ou “oulivado” selon la graphie du provençal choisie, est un marronnier de première. Elle s’étend sur plusieurs mois selon les régions, les variétés d’olives et bien sûr si on les cueille en vert ou en mûr, disons d’octobre à janvier.
En pensant aux olivades, j’ai retrouvé cette photo de mon père et d’un couple d’amis se livrant à une récolte peu conventionnelle dans les années 80.
Mon père devenu âgé cherchait à simplifier son travail. Sur certains arbres, il coupait des branches dont il récoltait ensuite les olives au sol. Une façon de jumeler récolte et taille. Il m’avait assuré que cela ne portait pas tort aux arbres suffisamment costauds.
En principe la taille se fait au printemps, mais principes et oléiculture ne font plus bon ménage.
J’ai vu récemment une photo prise en Espagne où la récolte des olives se fait à l’aide d’une machine à vendanger.
André Abbe