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- Les Quiz !
- Les articles de la semaine
Raymond Maufrais ou Les aventures d’un Varois… La chemise conjugale… Entretien avec Jeremy Banster… - Groupe Passadoc
Une amitié franco-américaine… Dans le département du Var… Un prieuré chargé d’histoire…
Il y a 77 ans de cela… Traditions corses… La Pointe Courte à Sète… - Vagabondages …
- Quelques images d’ici… de là… d’ailleurs…
- La bibliothèque de Passadoc… Lou Pichot Prince… Une année en Provence…
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Né en Avignon en 1891, décédé à Nice en 1966,
il débute à l’Alcazar de Marseille.
Au théâtre, il est Marius dans Fanny. Mais quel est son nom ?
C’est Antonin Pasteur, dit Antonin Berval, chanteur et acteur français.
En 1931, au théâtre de Paris – dans la trilogie marseillaise – il remplace Pierre Fresnay qui juge le rôle trop court. Malgré le soutien de Raimu “qui ne voulait pas d’un Alsacien pour jouer Marius“, il n’est pas retenu pour l’adaptation cinématographique. C’est Pierre Fresnay – Pierre Laudenbach, né à Paris – qui obtient le rôle.
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Cette statue qui honore une œuvre majeure de la littérature provençale
se trouve dans une ville des Bouches-du-Rhône… mai où ?
Cette statue est située à Cassis en hommage à Calendal, l’illustre pêcheur d’anchois de Fréderic Mistral, écrit en 1867. Le pêcheur tourne la tête vers le mont Gibal où s’était réfugiée la belle Esterelle pour échapper à son cruel époux le Comte Sevran. Extrait :
… Amo de moun païs,
Tu que dardaies, manifèsto,
E dins sa lengo e dins sa gèsto ;
Quand li baroun picard, alemand, bourguignoun,
Sarravon Toulouso e Bèu-Caire…
… Âme de mon pays,
Toi qui rayonnes, manifestes,
dans son histoire et dans sa langue ;
quand les barons picards, allemands, bourguignons,
pressaient Toulouse et Beaucaire…
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Où se trouve cette statue et que représente-t-elle ?
Petit indice : Alpes Maritimes !
C’est une oeuvre de Jaume Plensa. Elle se trouve sur la Place Masséna à Nice.
Titre : Conversation de Nice.
Les sept “figures” qui s’illuminent la nuit représentent les sept continents.
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Quelle est cette chapelle ?
Petit indice : elle se trouve dans le Var.
(Quiz proposé par Myrmyr de Comps)
C’est la chapelle Notre-Dame-du-Cap-Falcon, située à l’extrémité du Cap Brun sur le territoire de la ville de Toulon. Inaugurée le 26 avril 1975 par Monseigneur Gilles Barthe, évêque de Fréjus-Toulon, elle est surmontée d’une statue de la Vierge précédemment située sur le Cap Falcon à Oran ; elle est dédiée à tous les Pieds-Noirs enterrés au Maroc, en Algérie et en Tunisie.Photo : Popodoran
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Il est facile de deviner le domaine dans lequel s’illustra cette dame
née à Orange en Vaucluse en 1908.Quel est son nom ?
(Quiz proposé par Marie-Odile Beraud)
C’est Jacqueline Audry, une réalisatrice française, née le 25 septembre 1908 à Orange.
Grande admiratrice de Colette, elle adapte plusieurs de ses romans entre 1949 et 1956 : Gigi, L’Ingénue libertine et Mitsou.
Après Colette, elle porte à l’écran Huis clos de Jean-Paul Sartre (1954). Elle filme également une troisième adaptation cinématographique de La Garçonne (1958).
On lui doit aussi Fruits amers d’après la pièce Soledad de sa sœur Colette Audry, film pour lequel elle reçoit le Grand prix du cinéma français.
À la fin des années 1960, elle réalise Le Lis de mer, d’après André Pieyre de Mandiargues. “C’est sans doute la première cinéaste qui se soit à ce point adressée aux femmes du public dans ses films en permettant une identification très positive. Elle-même est construite et présentée dans la presse de cinéma populaire de l’époque comme une sorte de modèle implicite de “femme qui réussit dans un métier d’hommes”, malgré les obstacles qu’elle rencontre”.
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Quel est le nom de cette fontaine ? Dans quel village du Haut Var la trouve-t-on ?
Petit indice : il y a quelque temps, ces mêmes questions firent l’objet d’un quiz !
C’est la Fontaine des Henry, située à l’entrée du village de Brenon,
une des plus petites communes du Var : elle ne compte qu’une trentaine d’habitants.
La fontaine a été construite en 1900 à l’initiative du maire du moment. Les canons d’alimentation représentent une tête de brebis et une de bélier.
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Ce fringant officier de marine française est né en 1796 à Thouars en Nouvelle Aquitaine ;
Il revendique une découverte archéologique mondialement connue
bien qu’il existe une controverse à ce sujet. Qui est-il ?
Petit indice : il est décédé à Hyères en 1877.
C’est Olivier Voutier. Il a revendiqué la découverte de la Vénus de Milo et participé à la Guerre d’Indépendance grecque.
En 1820, La Chevrette – gabarre du roi Louis XVIII, dirigée par le capitaine de vaisseau Pierre-Henry Gauttier du Parc, sur laquelle se trouve Dumont d’Urville, lui-même élève-officier sur la goélette L’Estafette – fait escale à Milo.
Un autochtone, Yorgos Kentrotas, creusant le sol à la recherche de pierres à bâtir, découvre une statue de 2,02 m et d’un poids de 900 kg : Aphrodite de Melos, dite Vénus de Milo.
Il l’aurait remise à Olivier Voutier. Cependant, l’attribution de la découverte à Voutier n’est pas confirmée par Amable Matterer (capitaine en second de La Chevrette).
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Claude Boyer
Raymond Maufrais ou Les aventures d’un Varois en Amazonie
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Passadoc
Entretien avec Jeremy Banster
réalisateur du film La Vie Pure
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Philipppe Natalini
Une amitié franco-américaine
Une amitié née de leur rencontre il y a plus de 75 ans, Une amitié durable entre un para américain et un habitant des Arcs-sur-Argens.
Lors des opérations du Débarquement de Provence, le caporal technique (Tec GR V) Dale E.Booth de la Compagnie de commandement du 1er Bataillon du 517th PIR participe à l’opération Dragoon du 15 août 1944 dans le sud de la France.
Avec les hommes de sa compagnie, il est parachuté au petit matin sur le secteur des Arcs-sur-Argens. Il atterri tout près de la maison de Gaby et Alice Boyer vivant là avec leurs parents.Le jeune para cache son parachute dans la maison de Gaby, puis s’empresse de rejoindre ses camarades éparpillés dans le secteur. Une fois regroupés, les vaillants parachutistes engagent de furieux combats contre les troupes allemandes très présentes dans ce secteur.
Le lendemain et après la libération des Arcs, Dale Booth revient voir Gaby chez qui ils sera hébergé jusqu’au 18 août 1944, date à laquelle son unité fait mouvement vers les Alpes Maritimes. Lors de ce court séjour, une véritable amitié naît entre les deux hommes qui continueront de correspondre longtemps après la guerre.
Avant de partir, Dale E. Booth laisse son parachute aux membres de la famille Boyer, lesquels démunis de tout, taillent des vêtements dans cette immense toile providentielle. Bien des années après le décès de Gaby Boyer, sa fille a retrouvé quelques photos de ses parents et grands-parents prises le 17 août 1944 devant la maison familiale en compagnie de Dale E. Booth et deux autres paras non identifiés.
[…] Et chose incroyable, sur une étagère poussiéreuse du garage, au fond d’un sac plastique, la fille de Gaby, Nadine Boyer épouse Tixier, découvre les restants de la toile du parachute.
[…] Le 16 septembre 2018, Nadine vient faire dédicacer mon livre sur le débarquement de Provence Bétou plonge dans l’Enfer de Dragoon ; elle m’explique tout cela, me remet gracieusement et avec beaucoup d’émotions, photographies et ce qu’il reste de la toile de parachute, acceptant que le tout soit exposé au Musée de la Libération du Muy afin que cette incroyable histoire soit racontée au plus grand nombre.
Pour la petite histoire, Nadine a eu les coordonnées des enfants de Dale E. Booth et a ainsi pu entrer en contact avec eux.
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Sur les côtes varoises…
Il y a 103 ans jour pour jour, le 9 mai 1918, au large de Saint-Tropez, le sous-marin allemand UC 35 envoie par le fond le vapeur italien “Deipara” de l’armement génois Bozzo Fils, un navire de 2 282 tonnes qui fait route de Marseille vers son port d’attache. Huit marins trouvent la mort dans ce naufrage.
Quelques jours plus tard, le même sous-marin envoie par le fond les vapeurs cargo “Pax” (français) et “Togo” (Italien) au large du Cap Camarat. Pris en chasse par le patrouilleur français “Ailly” , le UC 35 est rattrapé puis coulé le 16 mai 1918 au large de la Sardaigne. Cinq matelots allemands survivant seront repêchés par le patrouilleur et ramenés à Toulon.
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Il y a 77 ans de cela…
… les résistants de Draguignan décident de liquider deux hommes de main de la Gestapo locale, deux miliciens zélés : Marcel Massiach et Julien Viard
. Ces jeunes hommes, du même âge que les maquisards (l’un d’eux avait même été réfractaire au STO), petits voyous, avaient été repérés depuis longtemps pour le zèle et la cruauté qu’ils montraient dans leurs expéditions à Draguignan et dans les communes de l’arrondissement. La Résistance dracénoise tente donc d’exécuter ces deux individus, cette action va se dérouler aux Arcs le 10 mai 1944. Mais l’affaire va échouer.
Si Massiach est sérieusement blessé, un des résistants participant à l’opération, le jeune Lorrain André Bigel est grièvement touché. Celui-ci, caché et soigné par des fermiers voisins, les Guido, est finalement découvert par la Gestapo le 11 mai 1944. Bigel et les fermiers sont arrêtés, ainsi qu’un autre paysan, le vieux militant antifasciste italien, Vermiglio (qui sera torturé et mourra en déportation).
La Résistance dracénoise n’abandonne pas les siens, et décide de faire évader Bigel de l’hôpital dracennois où il est soigné suite aux tortures subies. Cette délicate opération est préparée par le Dr Angelin German, le commandant Blanc chef FFI des Arcs et le gardien-chef de la prison, Léon Veyret.L’évasion s’opère le 2 juin 1944, par l’emploi conjoint de plusieurs résistants de différents groupes locaux. Elle a nécessité l’implication de plusieurs résistants dracénois dont : Hélène Massonnat, également membre du réseau F2, Angelin Clair qui hébergera le convalescent, deux hommes du maquis Vallier, le Dr Gayrard qui le soigne, et trois résistants de La Motte (André Bauchieres, Maurice Michel et Jules Castellan).
Cette organisation donne une idée de la somme de complicités et de connivences que supposait chaque action. Il apparaît que des hommes du maquis Vallier sont également sur place pour protéger l’opération, surveiller et neutraliser deux gardiens armés, et les empêcher d’intervenir éventuellement. André Bigel sera exfiltré sans encombre.
À la libération, Massiach et Viard seront arrêtés condamnés à mort par la cours de Justice de Draguignan, puis fusillés le 05 octobre 1944.
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Dans le département du Var…
Dans le département du Var, il existe deux nécropoles nationales :
Celle de Saint-Raphaël, quartier de Boulouris, fut inaugurée le 15 août 1964 par le général de Gaulle. Y sont regroupés les corps de 464 combattants de toutes origines et toutes confessions, appartenant à la 1ère armée française (1ère DFL) commandée par le général de Lattre de Tassigny, tués au cours des opérations du débarquement de Provence.
Le rocher sur lequel est fixée la hampe du drapeau tricolore porte l’inscription suivante :
Généreuse Provence, nous te les confions. En août 1944, ils sont tombés sur ton sol pour la Liberté.
Veille à jamais sur eux.
Le Général de Gaulle, président de la République,
est venu le premier s’incliner sur leurs tombes le 15 août 1964.
La nécropole du Rayol Canadel rassemble les tombes de 13 soldats français appartenant aux Commandos d’Afrique morts lors du Débarquement de Provence du 15 août 1944. L’adjudant-chef Noël Texier s’y trouvant est le premier soldat mort de ce Débarquement de Provence. Tombés lors de l’assaut du Cap Nègre, ces 13 soldats furent inhumés dans un petit terrain de 220m² aménagé en cimetière. Puis, sous l’impulsion du maire de la commune, M. Gola, et du général Bouvet, ancien chef des commandos d’Afrique, ce lieu fut déclaré Nécropole Nationale.
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Pascale Fernandez
Un prieuré chargé d’histoire : Saint-Jean de Balmes
De style roman, le prieuré a encore fière allure. Occupé dès le Néolithique (-5000 à 1000 avant J.-C.) puis à l’âge de Bronze (-1000 à -750 avant J.-C.), le lieu fut de tout temps, un point de passage.
[…] On retrouve des traces d’une église dès le début du Moyen Âge. La paroisse prospère et deux chapelles sont ajoutées au XVe et XVe siècles. Puis les guerres de Religion et leurs tourments s’abattent sur le prieuré. En 1560, la chapelle est quasi dévastée, puis en 1625, les protestants s’emparent finalement des lieux. Le meurtre du curé Albat en 1630 sonne la fin de l’âge d’or de Saint-Jean de Balmes. L’histoire du prêtre assassiné et jeté d’un aven, par un habitant d’un village voisin (qui sera ensuite écartelé), résonne encore aujourd’hui sur le Causse Noir.
[…] Au milieu du XVIIe siècle, le siège de la paroisse, trop isolé et décrit comme dangereux, est déplacé vers Veyreau et le site tombe en désuétude. Des menus travaux sont entrepris succinctement au cours des siècles, mais le temps et les visiteurs indélicats font leurs œuvres. La dernière cloche est même dérobée en 1928. Il faudra attendre le début des années 90, pour que les premiers sauvetages soient entrepris par l’association Remparts. Malgré des dégradations récentes, le prieuré tient une place majeure dans le patrimoine local.
(Extrait : Journal de Millau).
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Pierrette Hatton
Traditions corses
Quarante jours après Pâques, voilà le jeudi de l’ascension.
En Corse, cette journée est marquée par deux immuables traditions. La première est celle de l’herbe de l’Ascension ou Arba di l’Ascinzioni. Dans les faits, il faut cueillir une herbe, de la famille du sédum, dès l’aube, avant que le soleil ne se lève. Ensuite, cette plante est attachée au mur avec un clou, la tête vers le bas, dans la pièce principale de la maison. Cette bouture, qu’il ne faut arroser ni déplacer, doit ensuite fleurir le jour de la Saint-Jean, le 24 juin. Si elle ne fleurit pas, c’est un signe de mauvais présage pour les foyers. Elle se conserve ensuite jusqu’au 26 juillet, pour la Saint-Anne. Dans les faits, les scientifiques expliquent que le sédum est une plante grasse qui, en dépit de son déracinement, continue de se nourrir avec ses propres réserves.
Un autre rite habite les Corses le jour de l’Ascension. Après la terre, c’est dans les poulailliers qu’il faut se presser. En effet, les oeufs du jour doivent être ramassés et préservés. Ces derniers auraient la vertu de protéger les foyers de la foudre et des incendies.
Il permettrait également de protéger les personnes éloignées du foyer quand il est placé sur un rebord de fenêtre. Chaque année, l’oeuf remplacé, celui de l’année précédente, est jeté sur le toit de la maison. Là, il poursuivra ses missions de protection.
Une légende corse raconte qu’un jour de grand incendie, le feu était si fort et puissant qu’il s’approchait dangereusement des habitations. Des personnes auraient alors jeté un oeuf, le plus loin posible.À l’endroit même où l’oeuf avait attéri, l’incendie se serait éteint. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’herbe était vendue aux portes des églises et distribuée aux plus pauvres.
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Hervé Grauby
La Pointe Courte à Sète – Un lieu de caractère…
Nul besoin de faire des centaines de kilomètres pour se sentir dépaysé. À Sète, non loin de la gare, une bande de terre s’enfonce comme une corne dans le bassin de Thau. Bordée d’un côté par le canal qui permet d’accéder à la lagune et de l’autre par l’étang lui-même, cette presqu’île a su garder un sacré caractère. Bienvenue à la Pointe Courte !
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Richard Au
Oro… sculptures exceptionnelles en Haute Vallée de l’Aude
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Ludovic L’Hopital
Petite balade lumineuse dans la campagne lotoise.
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Quelques images prises à Cabrerets
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Alicia Roucayrol
Valérian Mauvais
Deux semaines dans les Pyrénées
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Mo Lalario
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Pierre Isnard
Distillation de la rose de Grasse dite “rose de Mai”
“Allez ! La première distillation de l’année…
Ça fait du bien parce qu’on n’était même pas sûrs d’avoir des roses, alors…
Le jus va commencer à sortir… le moment magique va arriver…“
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Patricia Jouve
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Et si on racontait nos lectures ?
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Marie-Odile Beraud
Qui ne connait pas Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry … mais celui-ci est en provençal. Lou Pichot Prince, Illustra di pinturo à l’aigo de l’autour. Revira en provençau pèr Andriéu Ariès. … Couneissèn que li causo qu’aprivadan, diguè lu reinard. Lis ome an plus lou tèms de rèn counèisse. Croumpon de causo facho d’avanço enco di marchand. Mai estènt que i’a ges de marchand d’ami. Lis ome an plus ges d’ami. Se vos un ami, as que de m’aprivada…
N’oubliez pas, on ne voit bien qu’avec le coeur…
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Jeanne Monin
Peter Mayle, londonien lassé des brumes de la Tamise, découvre le Luberon. Il est conquis par la beauté des paysages, le climat agréable, l’apparente nonchalance des Provençaux, leur délicieux accent et un “patois superbe” qui ressemble peu au français étudié dans les manuels !
Il ne résiste pas : il achète un mas à restaurer et dès janvier, il contacte les entreprises…
“Nous découvrîmes qu’en Provence le temps est une denrée très élastique, […] “un petit quart d’heure” signifie dans le courant de la journée. “Demain” veut dire dans le courant de cette semaine. Et le segment du temps le plus élastique, “une quinzaine” peut signifier trois semaines, deux mois ou l’an prochain, mais jamais, au grand jamais, quinze jours !“
Il apprécie les petits et les grands vins du pays et découvre avec stupéfaction le “Civet de renard façon Rivière”. Une stupéfaction qui n’a d’égale que l’étonnement du restaurateur :
– On ne mange pas de renard en Angleterre ?
– […] Non… on met une redingote rouge, on le poursuit à cheval avec une meute et ensuite on lui coupe la queue.
Coutume qui laisse M. Rivière stupéfait :
– Ils sont bizarres, les Anglais.
Quand arrive décembre, les travaux ne sont pas achevés mais le londonien vit heureux près de ses amis provençaux. Le lecteur referme le livre, heureux lui aussi car la plume de P. Mayle est plaisante, souriante. Aux scènes divertissantes il associe les portraits de personnages cocasses… Un beau chant d’amour pour le pays de Pagnol.