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- Les QUIZ !
- Les articles…
Mandrin… Papillon… Le roi, le poulet et les grognards… - Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
Et patatra !… Un coup de feu au petit matin… Alerte au choléra… Pour ne pas oublier… Un résistant dracénois… Un cataclysme en Provence… Parachutage d’armes… Quand la lumière rencontre la pierre… Le long du Verdon… Les boules de pétanque… - Vagabondages en Passadocie…
Paul le pêcheur… Les moutons vers l’alpages… La bugado… Cassis… Bouquetins et marmottes… Nostradamus… Cénevières… - Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
- La bibliothèque de Passadoc
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Quel est le nom de cette actrice qui a joué avec les plus grands et jusqu’à Hollywood ?
Petit indice : elle est née à Marseille et elle a eu un fils très connu sur le petit écran ainsi qu’à la radio.
C’est Simone Thérèse Fernande Simon, née le 23 avril 1911.
Sa carrière s’étend des années 1930 au début des années 1970. Elle tourne près de quarante films en France, en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne et à Hollywood, pour des metteurs en scène aussi prestigieux que Jean Renoir, Jacques Tourneur, Max Ophüls ou Marc Allégret.
Elle reste à la postérité pour deux films particulièrement marquants : La Bête humaine de Jean Renoir (1938) et La Féline (1942) que Jacques Tourneur réalise à Hollywood.
Simone Simon (son nom d’actrice) ne s’est jamais mariée mais eut un fils : François Simon Bessy dit Fabrice, animateur radio célèbre. Photo : Beamlignt-Voici
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Son grand père fut sénateur de Nice (alors dans le royaume de Sardaigne, de 1835 à 1845). Qui est il ?
Petit indice : Il est né à Nice dont un boulevard porte son nom.
C’est Victor, chevalier de Cessole, né en 1859 à Nice, alpiniste et philanthrope français, pionnier des massifs des Alpes-Maritimes.
Victor de Cessole recevra de nombreux honneurs. Il est notamment fait officier de la Légion d’honneur en avril 1936. Bibliophile, il contitua une collection unique de beaux livres et de documents sur la région qu’il cèdera en 1933 à la Ville de Nice et précisément au musée Masséna. La Bibliothèque du Chevalier Victor de Cessole est inaugurée en 1937 ; son conseil d’administration est toujours présidé par un descendant de la famille, Bruno de Cessole.
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C’est un homme de sciences, un humaniste, un naturaliste, un entomologiste éminent, un écrivain passionné par la nature et un poète français de langue occitane (et à ce titre félibre) et française, lauréat de l’Académie française et d’un grand nombre de prix. Mais quel est son nom ?
Petit indice : Il est né en 1823 à Saint- Léons (Aveyron).
(Quiz proposé par Mo Lalario)
C’est Jean-Henri Fabre, l’entomologiste. Ses découvertes sont tenues en haute estime en Russie, aux États-Unis, en Chine, en Corée et surtout au Japon où il est considéré comme le modèle accompli de l’homme de sciences et de l’homme de lettres réunis. À ce titre, il est au programme des enseignements de l’école primaire.
Il est aussi mondialement connu pour ses Souvenirs entomologiques, qui ont été traduits en quinze langues. “Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s’exprime en poète“, c’est ainsi que Jean Rostand le qualifie.
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C’est un village des Alpes Maritimes, déjà “visité” par le Groupe Passadoc
grâce Dom puig qui donne cette photo et propose ce quiz. Mais quel est-il ?
Petit indice : il se situe au-dessus de la vallée de la Tinée à 700 m d’altitude.
C’est Clans (prononcer le “s” final), une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le peuplement de la région est très ancien ; en attestent le “pont dit romain” en dessous de Clans, situé sur une ancienne voie romaine, ainsi que les vestiges de l’âge du bronze trouvés dans la commune.
Le promontoire offrant à la fois terres cultivables, eau et facilité de défense, explique la situation de Clans. Jusqu’au XIVe siècle, le village était situé plus bas, au lieu-dit Le Poet, près de la chapelle Saint-Sébastien. Des vestiges de cet ancien village subsistent, et son abandon semble être dû à l’épidémie de peste de 1348, au profit du site actuel, qui devait être un hameau d’alpage à l’époque. Clans, faisant partie du comté de Nice dépendant du royaume de Sardaigne ou de Piémont-Sardaigne, a voté son rattachement à la France en 1860.
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Dans quelle ville trouve-t-on cette jolie fontaine ?
Petit indice : elle est dans le Var.
À Lorgues. La fontaine se trouve en plein centre-ville, devant la mairie, dans la rue principale traversant le village.
Par ces trois statues “demoiselles” apposées sur la fontaine, Dominique Barlet, concepteur de la fontaine, a voulu représenter les forces de la nature : le Soleil, le Vent, la Pluie.
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Ces maisons de pierre sont appelées “bories” en Provence, “capitelles” en Occitanie.
Celles-là sont en Nouvelle Aquitaine… mais où ?
Il s’agit des “Cabanes du Breuil” anciennes annexes agricoles d’une ferme située au lieu-dit Calpalmas à Saint-André-d’Allas en Dordogne et érigées en musée privé. Datant du XIXe siècle, voire du tout début du XXe siècle, ces bâtiments ont pour particularité d’être couverts d’une voûte encorbellée en pierre sèche revêtue d’une toiture de lauses et de s’agglutiner les uns aux autres.
Clic ! Les cabanes du Breuil
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On a évoqué ce site il y a peu… mais quel est son nom ?
Petit indice : il se trouve sur la commune de Gourdon.
C’est le site de Troubade.
Ce vaste ensemble est situé à l’extrémité orientale du plateau de Caussols, à une altitude moyenne de 1135 m. Il est dominé par la Colle de Rougiès et se compose d’une enceinte, de deux secteurs d’habitations et de divers aménagements.
Signalé dès 1877, le site fut, depuis, étudié par plusieurs archéologues, les recherches les plus récentes étant celles effectuées par L. Del Fabbro. Bien qu’étant dans une zone dégagée, les structures des secteurs d’habitations sont assez dégradées. Cependant, on observe encore des enclos et parcelles accolées les unes aux autres, des murs, des abris et fonds de cabanes, des dalles isolées de chant, des tumuli et sans doute un pseudo-dolmen.
L’enceinte de forme rectangulaire (50 m x 40 m) est à double parement avec remplissage d’une épaisseur de 2 à 3 m. Certains blocs cyclopéens pèsent près de 3 tonnes ! [selon D. Thiery, Troubade viendrait de Tru (grosse pierre) et Bad (guet)]. Il est généralement admis que cette enceinte était utilisée comme enclos à bétail. Il est aussi fort possible qu’il s’agisse d’un refuge en cas de danger.
Un aven sépulcral muré fut découvert en 1969. Il contenait de nombreux ossements humains et servait de sépulture collective. Il est de nos jours fermé. Des fragments de meules, des silex, des tessons de poteries, une épingle en bronze, des restes de tégulae (tuiles romaines), des pièces de monnaie de la fin du III° av. J.-C. furent également trouvés. Ces divers objets semblent accréditer la présence d’une station à l’âge du bronze suivie d’une occupation permanente à l’âge du fer jusqu’à la période romaine.
Un grand merci à Laurent Del Fabbro qui m’a communiqué l’article qu’il avait publié en 1999 dans les mémoires de l’IPAAM (Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée).
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Claude Boyer
Clic ! L’histoire de Mandrin
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Clic ! Une figure ardéchoise
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Clic ! Le roi, le poulet et les grognards.
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François Abbe
Et patatra !
“Je publie cette info car elle concerne notre patrimoine linguistique. Pas de politique sur Passadoc. Allez ! Je compte sur vous, toutes et tous, pour garder en tête la valeur n° 1 de notre association : le respect.“
Annie Bonnafoux précise : Le conseil constitutionnel n’a pas interdit l’apprentissage des langues régionales. Il a seulement censuré une petite partie qui concernait l’enseignement immersif, lequel effectivement n’est pas conforme à la constitution.
Patricia Jouve
Clic ! Pour que vivent nos langues
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Claude Boyer
Un coup de feu au petit matin
Marseille le 7 avril 1895, il est 7h quand une détonation réveille les habitants du quartier de la rue nationale entre les places Puget et Victor-Hugo.
Que se passe-t-il ? Le bruit vient de la maison dont le rez-de-chaussée est occupé par M. Lion, le charcutier-traiteur.
C’est un chef cuisinier de 47 ans, Jules Bidon, qui vient de tirer un coup de fusil sur le garçon charcutier Rodolphe Anicet, 38 ans.
Les événements à l’origine de cet acte criminel sont particulièrement futiles et remontent à la veille quand une voisine vient porter un plat de pommes au chef cuisinier Bidon en le priant de le mettre au four. Depuis quelque temps déjà, Bidon d’ordinaire affable a une attitude très éloignée de l’image de gentil garçon qui est la sienne habituellement.Toujours est-il que ce jour-là – est-il de mauvaise humeur suite à des soucis personnels ? – il reçoit fort mal la voisine. Comprenant qu’un excès de boisson n’est sans doute pas étranger à ce comportement, Anicet intervient et, pour ne pas froisser la voisine, lui promet de surveiller son plat. Mais, Jules Bidon qui est chef n’admet pas de voir son autorité remise en cause de la sorte s’en va faire part de l’intervention de Rodolphe au patron M. Lion qui contre toute attente donne raison au garçon et l’admoneste pour avoir mal reçu la voisine.
Outré par ce qu’il considère comme une injustice, Bidon décide de démissionner sur l’heure et promet de se venger dans les plus brefs délais.C’est ainsi donc que l’on revient à l’épisode du 7 avril quand le coup de feu ébranle la quiétude de la rue nationale au petit matin. En se levant, depuis sa fenêtre, Bidon voit Anicet occupé dans la cour de la charcuterie. Aussitôt, sa colère de la veille ressurgit, il se saisit d’un fusil, se poste à la fenêtre, met en joue le pauvre Anicet et fait feu ; la victime s‘effondre.
Alerté par la détonation, M. Lion se précipite et voit Anicet étendu. Il prévient un médecin et alerte les gendarmes dont la caserne est toute proche. Fort heureusement la victime n’est que légèrement blessée. Le petit calibre et la faible portée de l’arme font que les blessures occasionnées par le plomb sont très superficielles et aucun organe vital n‘a été touché. En revanche, tout le dos est lacéré par les plombs qui l’ont atteint et qui doivent être retirés un à un. Le docteur Carence lui permettra de quitter l’hôpital rapidement, son état ne présentant aucune gravité. De son côté, la gendarmerie, qui détient le suspect, a pu procéder à un premier interrogatoire dans lequel Bidon reconnaît les faits. Il est donc immédiatement écroué.
Sources : La République du Var, 8 avril 1895 – Genea-Provence.Photo : Armurerie Roussel
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Alerte au choléra.
Le 30 août 1832, Gaspard Corne, meurt subitement à Avignon. Sa mort soudaine étonne et impressionne ceux qui le connaissent, car on ne le savait nullement malade.Cependant, les symptômes qui ont entrainé son trépas ne manquent pas d’inquiéter plus que tout :diarrhées et vomissements sanguinolents… Il n’en faut pas plus pour déclencher un sentiment de panique dans la population car ils sont caractéristiques du choléra morbus dont on craint une épidémie.
Pour briser les craintes, le procureur du roi ordonne l’autopsie du cadavre par les docteurs Chauffart et Chaffin. Il résulte de l’opération du corps et de l’examen des matières contenues dans les intestins que M.Corne est mort par un empoisonnement dû à une forte absorption d’arsenic. Immédiatement les doutes quant au choléra peuvent être écartés au grand soulagement des autorités et de la population.
Cependant il reste à déterminer si M Corne a été victime d’un empoisonnement volontaire ou d’un assassinat. Une rapide enquête de voisinage permet de conclure au suicide, des témoins viennent attester que quelques jours avant sa mort Corne avait écrit plusieurs lettres dans lesquelles il faisait part de son intention de mettre fin à ses jours.
Sources : Le Courrier du Midi, Montpellier, numéro du 11 septembre 1832 et Genea-Provence.
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Philippe Nalalini
Pour ne pas oublier…
Dans la région de Draguignan, 10 mai 1944…
La Résistance dracénoise tente d’exécuter deux terribles miliciens de la Gestapo aux Arcs. L’affaire échoue, l’un d’eux, Marcel Massiach, est sérieusement blessé, comme l’un des résistants, le jeune Lorrain André Bigel. Celui-ci, caché et soigné par des fermiers voisins, les Guido, est découvert par la Gestapo le 11 mai. Les fermiers l’hébergeant sont été arrêtés, ainsi qu’un autre paysan, le vieux militant antifasciste italien, Vermiglio (qui sera torturé et mourra en déportation). Bigel quant à lui endure la torture sans rien lâcher. A l’agonie, c’est le docteur Angelin German, résistant, qui parvient à le faire transférer à l’hôpital pour le soigner, mais ce n’est en fait qu’un prétexte…La Résistance dracénoise avait décidé de faire évader Bigel de l’hôpital où il est soigné.
L’affaire préparée par le Dr German, avec Blanc Lenoir et le gardien-chef de la prison, Veyret, est effectuée le 2 juin 1944 à 17 h 00, par un des Groupes Francs de Toulon, le GF Ribaud Coco. Cette opération implique l’action conjuguée de plusieurs résistants dracénois : Hélène Massonnat, également membre du réseau F2, Angelin Clair qui héberge le convalescent, les hommes du maquis Vallier, le Dr Gayrard qui le soigne (ceci pour donner une idée de la somme de complicités et de connivences que supposait chaque action).
Des hommes du maquis Vallier sont également là pour protéger l’opération, surveiller les deux gardiens de l’hôpital et les empêcher d’intervenir. L’évasion de Bigel est un succès.Concernant Massiach et Viard, ils seront condamnés à mort et fusillés après la Libération.
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Un résistant dracénois d’origine italienne…
Tout a commencé il y a 78 ans de cela… Ange Zanotti et Henri Reynerau rejoignent le maquis dès Juin 1943.
Ils étaient domiciliés tous deux à Draguignan. Lorsqu’ils reçoivent la lettre de route du STO pour aller travailler en Allemagne, ils refusent d’être enrôlés de force et décident de prendre le maquis. Mais comment faire ? Discrètement dans leur entourage, on leur conseille de s’adresser à un artisan boucher de la ville qu’ils vont aller recontrer à la tombée de la nuit.
Ce boucher de Draguignan, Auguste Sicard commence par nier savoir quoi que ce soit sur ces histoires de maquis. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il les recontacte, sûrement après s’être renseigné sur eux et sur le maquis. Il leurs indique qu’ils doivent aller à GAP par leurs propres moyens, et se rendre dans un bar sur la place principale. Les deux jeunes parviennent à trouver ce commerce où après un échange de mots de passe, on leur dit de se cacher pour la nuit. Le lendemain une personne les conduit dans les montagnes alentours. C’est ainsi qu’ils se retrouvent dans le Champsaur.
Ange Zanotti et Henri Reynereau ont quelques difficultés à trouver le camp de Méouillon. Depuis 3 jours ils rodent dans la région sans atteindre leur objectif. Toutefois à leur entrée dans la vallée de Champoléon, eux ont été repérés et signalés. Madame Bernard du village des Borels est prévenue de la présence de ces deux jeunes désireux d’intégrer le maquis. Un soir, ils arrivent enfin chez l’abbé Robin (curé des Borels et résistant), et lui demandent l’hospitalité ainsi que la route de Meouillon. L’abbé Robin prend de haut la nouvelle d’un camp à Méouillon. Mais comme il est tard il leur indique une ferme où ils peuvent être hébergés. Le lendemain matin, il les reçoit, les questionne et en cachette prévient Méouillon.
Puis se sont différentes personnes qui interrogent à leur tour les deux jeunes. Sont-ils des résistants ou des mouchards ? Ce qui inquiète le curé c’est qu’ils arrivent d’une filiaire inconnue… Finalement après deux jours de pourpalers pendant lesquels ils sont consignés, on leur présente enfin le lieutenant Rouxel et le lieutenant Vollaire. Puis les nouveaux venus sont vêtus, chaussés, et récupèrent un sac à dos. La cure se révèle en fait être un magasin d’habillement de maquisards fort complet. Ange et Henri ne savent pas à ce moment-là, que sous le plancher se trouvent 107 fusils.
Quelques mois plus tard, lorsque les Allemands feront une descente musclée dans ce presbytère, ils ne trouveront plus rien. Ils tireront avec leurs mitraillettes à partir de cette route en voyant les jeunes sortir du presbytère et s’enfuir vers la montagne. Aux Borels, aucun fuyard lors de cet assaut, ne sera blessé. Les témoins diront que les balles sifflaient à leurs oreilles et que plein de morceaux de feuilles leur tombaient dessus.
Mais revenons à la suite de l’intégration au maquis de nos deux jeunes dracenois. C’est à la nuit tombante seulement qu’ils montent aux chalets de Méouillon. Zanotti et Reynereau ont noté l’impression pénible de cette montée dans l’obscurité et cette arrivée à Méouillon. L’aspect de Méouillon est sinistre de nuit. De plus, toute une mise en scène est en place pour tester les deux jeunes recrues. Dans une salle basse, mal éclairée par une bougie, des hommes se tiennent autour d’un poêle-cuisinière. C’est lugubre. L’un d’eux a la tête et les bras entourés de pansements : il geint. Les présentations sont faites. C’est un sergent d’active Toto (Desprez)…
Puis on leur présente un homme hirsute, en treillis, un tôlard… L’épreuve a une fin. Les maquisards ont suffisamment jugé les réactions de leurs nouveaux camarades. Le lendemain, la farce est dévoilée, blessé et tolard sont joyeux et en bonne santé. Ce matin-là, un jeune homme (le lieutenand Rouxel ) s’approche des arrivants et leur souhaite la bienvenue, puis demande leurs noms. Sans hésiter les deux nouveaux déclinent leur identité :
– Reynereau Henri.
– Ange Zanotti.
– Non pas le vrai, leur dit ce gradé, celui de guerre.
Dix secondes pour trouver et ce sera “Grimaldi” et “François”.
– Très bien venez manger.
Les autres jeunes leur font alors un accueil inoubliable.Plus tard les deux compères participeront à toutes les actions de la Résistance jusqu’à la libération de Gap. Avant l’arrivée des Américains, 700 Résistants remontés à bloc et très bien organisés auront le dessus face à 1200 Allemands en place ! Ange Zanotti était sous les ordres du capitaine Henri Baudel (surnommé Capitaine Conan).
2 juin : Fête nationale italienne.
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1909… Un cataclysme en Provence
Parmi les catastrophes naturelles les plus graves ayant eu lieu en France métropolitaine, le séisme du 11 juin 1909 tient une place importante dans les mémoires provençales, mais aussi françaises. Ce tremblement de terre sans précédent de magnitude 6.2 sur l’échelle de Richter fut ressenti dans tout le sud de la France, de la frontière espagnole jusqu’en Italie, du côté de Gênes.
Plusieurs secousses préliminaires se sont produites en Provence dans les jours précédents la catastrophe, notamment le 26 mai au Puy-Sainte-Réparade et le 28 mai à Saint-Cannat. Quelques heures avant la secousse principale, fut même remarqué un changement de comportement chez les animaux.
Puis le 11 juin, aux alentours de 21h15, un grondement sourd suivi de craquements, et enfin deux violentes secousses ébranlent la Provence entière, et plus particulièrement la région de Lambesc : les communes les plus touchées sont, en plus de Lambesc, Rognes, Saint-Cannat, Vernègues et Salon-de-Provence. Le département des Bouches-du-Rhône est le plus impacté. Plusieurs répliques seront répertoriées les semaines suivantes, semant une panique indescriptible dans la population.
L’origine de ce tremblement de terre se trouve dans le rapprochement de la plaque africaine en direction de la plaque eurasienne vers le nord. La conséquence de ce rapprochement est à l’origine de l’érection des Alpes, mais aussi de la faille de la Trévaresse, cause de ce séisme.
Le bilan est désastreux pour la Provence : 46 morts, 250 blessés graves, 3000 constructions endommagées ou détruites, coût estimé : 2.2 milliards de francs de l’époque ! Ce séisme restera en France métropolitaine comme l’événement sismique le plus important du 20ème siècle.
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Parachutage d’armes…
Cela se passait il y a exactement 77 ans, une opération de parachutage d’armes, munitions et logistique est réceptionnée par des résistants de Vins-sur-Caramy (Var).
Dès juin 1943, Arnaud Marceau forme une équipe qui balise un terrain aux Plaines de Vins homologué sous le nom de “Vermicel”. Les parachutages contrôlés par le SAP ne commencent qu’en janvier 1944. En avril suivant, ont lieu les premiers parachutages dans l’aire brignolaise et dans la nuit du 27 au 28 mai 1944, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse. La nuit suivante, un second parachutage de quinze conteneurs et dix paquets a lieu sur le terrain “Vermicel”. L’équipe des résistants de Vins récupère armes, munitions et matériels divers pour le transporter à dos d’hommes ou en le traînant, en pleine nuit et sans lumière à 600 mètres de là, dans la grotte de la “Baume de Savoye”.
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Le long du Verdon, entre le 03 et le 12 juin 1944.
Il s’agit de diverses actions menées par des résistants et maquisards Méditerranéens persuadés que l’annonce d’un débarquement allié les concernait. La répression allemande sera terrible, sanglante…
Premier épisode : le 03 juin 1944…
Saint-Pierre est un petit village des Basses-Alpes situé à la limite des Alpes-Maritimes, au sud de Puget-Théniers. À cette date, il est occupé par un détachement de la 5ème Compagnie F.T.P. (Francs Tireurs Partisans) du département commandé par un jeune officier de l’ex-armée d’Armistice passé au maquis, le Capitaine Henri Hutinet, surnom “Jean-Louis Voray “.Tandis qu’il est demandé au syndic de la coopérative de fournir du ravitaillement, deux miliciens sont arrêtés, jugés et condamnés à mort par les maquisards. L’après-midi, la population est rassemblée sur la place pour être informée des décisions prises. À 19 h 30, les deux miliciens sont exécutés.Vers 21 heures, les maquisards quittent la commune dans deux cars réquisitionnés, en direction de Montblanc et Rouaine.
C’est alors que “Jean-Louis” reçoit du sous-secteur F.T.P. une information très importante : la gestapo de Digne va effectuer un déplacement vers Nice, le 6 juin, par la route. Ordre est donné d’attaquer les voitures de ce convoi allemand. “Jean-Louis” met au point son plan d’action et choisit le lieu de l’embuscade. Ce sera le point le plus haut du col de Toutes-Autres à 1120m d’altitude, entre Vergons et Rouaine…
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Pierrette Hatton
Occi… Quand la lumière rencontre la pierre.
Le village abandonné d’Occi se situe au dessus de Lumio, en Balagne, niché sur un plateau à 377 mètres d’altitude offrant une vue panoramique époustouflante.
C’est sans doute le village abandonné le plus connu de Corse, véritable halte romantique recommandée avec force lyrisme dans tous les guides de voyage.
[…] “Nous sommes en droit de penser que dès le début du bas Moyen Âge, vers le XIIe, le XIIIe siècle déjà, une unité villageoise rudimentaire occupait cet endroit” – Régis-Pierre Pisella, docteur en archéologie.
La vie à l’époque ? Elle y est rude. La population est essentiellement constituée de cultivateurs qui tirent d’un sol assez pauvre leur maigre subsistance – d’imposantes meules autrefois actionnées par des animaux sont encore visibles parmi les ruines. Elle croît cependant car en 1589, un rapport ecclésiastique l’évalue à 150 âmes avant qu’elle ne connaisse une chute brutale un siècle plus tard, pour diminuer de 80 habitants. Transmise de génération en génération, la tradition orale fait valoir une importante razzia qui aurait dépeuplé une partie de la micro-région mais d’autres causes (épidémie, notamment), ne sont pas à exclure.
Difficile de débusquer des sources exploitables – et révélatrices – avant le début du XIXe siècle. Quelques bribes d’archives rendent toutefois possible l’étude des familles qui s’y sont établies au fil du temps, comme les Giudicelli, sans doute l’une des plus éminentes, propriétaires d’un bon tiers des terres communales et de la quasi-totalité des maisons du village.
[…] En 1812, quarante habitants seulement sont recensés et l’étique budget alloué à la commune ne permet pas d’améliorer les voies de communications, pas plus qu’il ne rend possible le semblant de confort moderne auquel aspirent désormais les populations de l’île. Certes, pendant vingt ans, de 1820 à 1840, de nouveaux habitants, dont les familles sont volontiers originaires du lieu, reviennent peupler Occi. Mais l’embellie est de courte durée. […] “Le village est dans une décadence notoire et sa population décroît journellement”.
Le dernier mariage sera célébré à Occi en 1862. N’y restent plus que Félix Giudicelli, dit “Fra Felice”, personnage cultivé aux convictions fantasques, portant canne et chapeau cylindre, et les Pinelli, une famille d’agriculteurs qui ne se résout à quitter le hameau que quelques années plus tard. Occi s’endort pour de bon.
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Patricia Jouve
Les boules de pétanque.
À partir du 16e siècle, les tourneurs sur bois firent la prospérité du village d’Aiguines qui comptait plus de 1000 habitants au milieu du 19e siècle. Les forêts avoisinantes abondent de buis, un bois dur très utilisé en tournerie.
À Aiguines étaient fabriquées les boules de pétanque cloutées qui firent le bonheur des boulistes de toute la Provence, jusqu’au milieu du 20e siècle. Elles étaient taillées et tournées dans des racines de buis ramassées dans les gorges du Verdon. Les femmes plantaient les clous de fer forgé, plus de 450 étaient nécessaires par boule.
Par contraction, le provençal “pès tancats” (pieds joints) donnera le nom de “pétanque”.
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André Abbe
Paul le pêcheur
Je garde un bon souvenir de Paul le pêcheur, sur son pointu ; il aimait son métier et il était le seul humain à ma connaissance capable de manger un oursin “nature”, avec ses aiguilles… c’est vrai, je l’ai vu faire !
On aperçoit à gauche le phare du cap d’ Antibes et à droite la vieille ville d’Antibes.
Depuis ce jour de 1994, les oursins se sont fait rares et le “ponchut” (pointu) en bois est peu à peu remplacé par le pointu en plastique. Il tient moins bien la mer mais il est plus facile à entretenir.
S’en suivent de sympathiques discussions, de souriants échanges entre gens de Passadoc !
- Sur la meilleure façon d’ouvrir les oursins :
– Avec des ciseaux ! affirment Marie-Odile Beraud et François Abbe.
- Sur la différence entre un ponchut et un mourre de pouar :
– La proue du mourre de pouar est plate et il est de taille plus modeste que les pounchuts. Il était utilisé à proximité des côtes, dit André.
– Sa solidité […] permet de hâler facilement un mourre de pouar sur le sable, précise Wikipédia tandis que Péire Imbert ajoute :
– […] en fait le mourre-de-pouarc, comme la bèto martegalo, le gòssou etc., fait partie des pointus, mais sa taille est plus importante (celui de la photo mesure 12 mètres !), et de par ses qualités c’est un bateau plus marin, c’est-à-dire capable d’aller plus au large…. l’inconvénient par rapport aux bateaux plus petits, c’est bien sûr qu’il faut plusieurs hommes pour le manoeuvrer. Dédé, visiblement on n’a pas les mêmes sources !
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Jean-Paul Dubroca
Clic ! Les moutons vers l’alpage (ou tout comme !)
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Clic ! La bugado
C’est ainsi qu’on appelait la grande lessive qui se faisait deux fois par an, au printemps dès les premiers beaux jours et à l’automne après les travaux des champs. Bien sûr, il y avait la petite lessive de tous les jours, le linge des enfants, les coiffes et les fichus de mousseline et de tulle brodé, les belles dentelles de Malines ou de Valenciennes. Tout cela on le lavait doucement au savon de Marseille, c’était un bugadon.
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Alain Cathala
Marchés paysan et artisanal, organisé par l’association “Transhumance des moutons des Monts Lozére”.
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Valérian Mauvais
Le phare de Cassis. Le feu du môle de Cassis a été mis en service en 1946 après la destruction de l’ancien en 1944. Réalisé en pierres de Cassis, il se dresse fièrement à l’entrée du port. De nombreux artistes peintres et photographes lui ont rendu hommage. La mer déchaînée par fort vent d’Est projette des vagues impressionnantes sur l’édifice et offre un magnifique spectacle.
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Dom Puig
Bouquetins et marmottes au Col des Champs à Saint-Martin-d’Entraunes (Alpes- Maritimes) ,col de montagne situé à 2 045 m d’altitude, à la limite des départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes, un endroit sauvage et magnifique.
Il se trouve en bordure de la zone centrale du parc national du Mercantour ; c’est un vaste alpage entre les hautes vallées du Verdon et du Var, dominé par la dent du Lièvre.Le versant Alpes-Maritimes, qui débute à Saint-Martin-d’Entraunes, est long de près de 17 km.
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Richard Au
Clic ! La vie de l’énigmatique Michel de Nostredame
plus connu sous le nom de Nostradamus,.
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Alain Cathala
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Ermitage, commune de Saint-Guilhem-le-Désert – Hérault
L’ermitage est situé entre le village de Saint-Guilhem, et le plateau des Lavagnes. Autrefois, des moines de l’abbaye de Saint-Guilhem, avaient besoin de se retrouver en réflexion, ils s’éloignaient de l’abbaye pour un endroit plus calme, dans un ermitage. Une fois par semaine, un frére chargeait un âne ou un mulet de victuailles et le laissait partir seule en direction de l’ermitage.
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Ludovic L’Hôpital
Clic ! Le château de Cénevières
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Dom Puig
Les Mujouls (Alpes-Maritimes) – Un petit village de l’Estéron
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Les coquelicots de Gréoux-les-Bains…
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Bastèt Athéna
Tombereau au détour d’une ruelle
d’un village du Minervois…
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Maryse Laugier
Brianconnet, ancienne cité romaine (Alpes Maritimes).
La fontaine… d’anciens sarcophages… la chapelle Saint Roch…
le jardin des fleurs avec son hôtel à insectes..
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Les fêtes à venir !
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