La Gazette de Passadoc n°22 : La récolte du liège

.

Photo du rusquier : André Abbe

.

Pour recevoir automatiquement les prochaines gazettes dès leur sortie,
communiquez votre adresse courriel → CLIQUER ICI

.

.

.

.

.

  • Les QUIZ !
  • Les articles de la semaine
    Les bandits corses… Le triste destin du capitaine Blazy… In vino veritas… Un pin fa pas un cade…
  • Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    Le dernier rusquier… Sainte-Croix-du-Verdon avant le barrage… Le régiment des Maures…
    Extrait du journal du lieutenant Vallier… Les femmes dans la Résistance… André Chamson…
  • Vagabondages en Passadocie…
  • Sorties, expositions…
  • Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
  • ♫♫♪♪♪♫ On chante et on danse ! ♪♫♫♪♪
  • La bibliothèque de Passadoc
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 02-Clic-sur-lien.png.

.

.

Peut être une image de 1 personne

Écrivaine et journaliste, c’est une militante des droits des femmes, figure du féminisme.
Mais comment s’appelle-t-elle ?
Petit indice : elle est née à Montpellier en 1796.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

Elle s’appelle Eugénie Niboyet, née le 11 septembre 1796.
Avec les prolétaires saint-simoniennes, elle fait partie du groupe des femmes qui participent au premier titre écrit intégralement par des femmes : La Femme libre, créé par Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret.

Peut être une image de une personne ou plus
Photo : La Brochure


.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-148.png.
Peut être une image de arbre, plein air et monument
Photo : Wikipédia

Quel est le nom de cette chapelle et où se trouve-t-elle ?
Petit indice : les Bouches du Rhône.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

C’est la chapelle Saint-Gabriel, chapelle romane située au sud-est de Tarascon, près de Saint-Étienne-du-Grès dans le département français des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cette chapelle du troisième quart du XIIe siècle constitue un des plus beaux exemples d’art roman provençal inspiré de l’Antiquité.


Peut être une image de arbre, plein air et texte qui dit ’Chapelle St Gabriel’
Photo : J’aime les musées et les vieilles pierres

.

.

Photo : Wikipédia

Où se trouve ce cimetière constitué de sarcophages de pierre ?…

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

C’est le cimetière médiéval de Ligné, une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Le cimetière des Chevaliers renferme 70 pierres tombales des Templiers, caractéristiques de l’époque des croisades (XIIe et XIIIe siècles). Ces pierres sont gravées de croix de religieux, d’étendards, d’épées de chevaliers, d’outils de confréries, etc.
Au milieu de ce cimetière, on peut encore apercevoir le socle d’une ancienne lanterne des morts remplacée, en 1654, par une croix hosannière. Elle est inscrite monument historique depuis 1973.

Peut être une image de texte qui dit ’et A Ligné (Charente), cimetière aligne une soixantaine de sarcophages de Templiers Hospitaliers (XIlle et XIVe siècles). Les tombes sont ornées de décorations en forme de croix et 'épées.’
Photo : Pinterest

.

.

Peut être une image de 9 personnes et personnes debout

Voilà une belle brochette de messieurs qui en imposent ! Mais qui est celui marqué d’un point rouge ?
Il est entré dans l’histoire pour avoir eu une idée de génie qui apporta la victoire
à la France lors d’une bataille célèbre de la Première Guerre mondiale.
Petit indice : il est né en Haute Garonne.

C’est Joseph Simon Gallieni, né le 24 avril 1849 à Saint-Béat (Haute-Garonne).
C’est un militaire et administrateur colonial français.En septembre, il prend notamment la décision de réquisitionner les taxis parisiens – qui deviendront les taxis de la Marne – pour apporter du renfort à la bataille de l’Ourcq. En 1921, à titre posthume, il est élevé à la dignité de maréchal de France.
Il repose à Saint-Raphaël dans le Var.

Peut être une image de 1 personne

.

.

Peut être une image de 1 personne
Photo Wikipédia

Elle fut institutrice et mena parallèlement une riche carrière politique à l’époque du Front Populaire.
Mais qui est-elle ?
Petit indice : elle est née en Corrèze.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

C’est Suzanne Lacore, née le 30 mai 1875 au hameau du Glandier, commune de Beyssac (Corrèze) et morte le 6 novembre 1975 à Milhac-d’Auberoche (Dordogne).
De 1894 jusqu’à sa retraite en 1930, elle fut institutrice, d’abord à Fossemagne puis à Ajat.
Femme politique socialiste française, elle est l’une des trois premières femmes à faire partie d’un gouvernement français, avec Cécile Brunschvicg et Irène Joliot-Curie, à une époque où les femmes ne pouvaient ni voter, ni être élues (4 juin 1936). Elle fut nommée sous-secrétaire d’État chargée de la Protection de l’enfance dans le premier gouvernement de Léon Blum, sous la tutelle de Henri Sellier. Elle exerça cette fonction jusqu’au 21 juin 1937.

Peut être une image de 1 personne


.

.

Peut être une image de plein air et monument

À quoi ce monument servait-il ?
Petit indice : il se trouve dans une ville du Vaucluse.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

C’est un château d’eau situé dans la ville de Bédarrides.
Par arrêté du 5 novembre 2001, la Fontaine de Bédarrides (Vaucluse) est un monument historique. .

En 1855, la municipalité de Bédarrides, désireuse d’améliorer l’alimentation en eau du village, décide de faire des études hydrauliques, et confie le travail à l’agent-voyer* Goubert. Celui-là remet son dossier le 15 octobre 1859. La construction est demandée à Antoine Brunel, entrepreneur local.

*Agent-voyer (parfois écrit sans trait d’union) : fonctionnaire chargé de veiller à l’entretien et/ou à l’aménagement des voies de communication, de la voirie d’une ville, d’un département.

Peut être une image de monument, arbre et route


.

.

Peut être une image de plein air et arbre
Photo Wikipédia

Ce n’est certes pas la Grande Muraille de Chine !
Ce mur était censé protéger d’un danger bien plus mortel que des hordes d’envahisseurs.
Petit indice : il se trouve en Vaucluse.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-147.png.

Le “mur de la peste” est un rempart édifié dans les monts de Vaucluse afin de protéger le Comtat venaissin de la peste qui frappa Marseille et une partie de la Provence en 1720-1722.
S’étirant sur 27 kilomètres, il est bâti en pierre sèche. Le long de ce mur, des guérites, en pierre sèche également, accueillaient des gardes.

C’est l’architecte, ingénieur et cartographe carpentrassien Antoine d’Allemand qui en définit le tracé, comme il l’indique lui-même dans son Mémoire des ouvrages que j’ai faits et ordonnés depuis 1700, conservé à la bibliothèque Inguimbertine*
* du nom du fondateur de la bibliothèque publique de Carpentras, l’évèque Joseph-Dominique d’Inguimbert.

Photo Passion Provence

.

.

.

.

Claude Boyer

Clic ! Ces bandits corses…
rédigé par Jean-Pierre Violino

.

Clic ! Le triste destin du Capitaine Blazy

Catastrophe de Malpasset : le triste destin du jeune capitaine René Blazy

.

.

André Abbe

Clic ! In vino veritas

.

Clic ! Un pin fa pas un cade

Photo Passadoc

.

.

.

.

.

André Abbe

Le dernier rusquier

De la mi-juin à début août, se déroule la récolte du liège dans le massif des Maures (Var). C’est l’unique période de l’année au cours de laquelle il est possible de séparer le liège de la “maire” (mère) du chêne- liège.

Cette photo de 1988 montre Jeannot Avois en train d’extraire une plaque de liège qu’il vient de découper à l’aide de sa hachette. Janot a été le dernier “rusquier” (récolteur de liège) professionnel de la commune. Des équipes venues d’ailleurs viennent aujourd’hui récolter le liège le plus facilement accessible à partir d’une voie carrossable.
C’est dommage, le liège reste une matière première recherchée… on en trouve dans les fusées !

Peut être une image de 1 personne, position debout, arbre, plein air et texte qui dit ’passadoc’

.

.

Jean-Paul Dubroca

Clic ! Sainte-Croix-du-Verdon avant le barrage

.

.

Philippe Natalini

Le Régiment des Maures.

Au lendemain de la libération de la Provence en août 1944, ce régiment à été mis sur pied et constitué en intégrant tous les volontaires issus des résistants FTP du Maquis des Maures, du bataillon des Maures mais également de résistants FFI varois.
D’abord stationné à Hyères, ce régiment participera aux combats jusqu’à la capitulation allemande.

L’insigne en illustration est celui de Noël Mathieu, un résistant de Lorgues (83). Le drapeau est celui du régiment des Maures de Jean Boudoube, résistant de Flassans (83).
[e drapeau exposé dans le bureau de son fils Paul]

.

.

Extrait du journal du Maquis que tenait le Lieutenant Vallier


Une pensée particulière à “Bébert”, le père de Claudine Ugolini, jeune maquisard du groupe Vallier, qui n’a jamais effacé de sa mémoire les terribles événements relatés ci-après, et dont le souvenir hantait les nuits.

123e jour de maquis – 22 Juin 1944
Eh bien, j’ai fait usage de mon pouvoir de grâce plus tôt que je ne le pensais, et cela à propos de circonstances assez en dehors de l’ordinaire.

Lundi au moment de manger, arrive Lulu, qui tout essoufflé et ému, m’annonce que la brune (c’est l’une des deux prisonnières) a pris la fuite. Or, c’est une fille qui a travaillé à la Gestapo et qui y travaillait quand elle a été arrêtée, qui en plus, depuis qu’elle est chez nous a appris des masses de choses sur nous et sur nos dirigeants, et il est évident que nous étions dans de fichus draps si nous n’arrivions pas à la reprendre. Chasse à l’homme tout à fait dans le style roman policier (au fond la vie est tellement plus extraordinaire souvent que tous les romans qu’on lit !) et à 11 heures du soir après avoir battu tous les bois, tous les buissons, deux de mes hommes, les deux condamnés de la journée, Jo et Mura arrivent à l’appréhender non sans avoir été obligés de lui tirer dessus et de la blesser à la jambe pour qu’elle veuille bien s’arrêter.

Après un interrogatoire serré où elle finit par m’avouer des tas de choses fort intéressantes sur son travail à la Gestapo de Draguignan, je la renvoie en haut, en lui disant que la décision sur son sort lui sera signifiée dans l’après-midi. Ma décision avait d’ailleurs été prise dès la veille et si je l’avais vue pendant la battue, je n’aurais pas attendu le peloton d’exécution pour la descendre. Décision commune pour les deux, car l’autre était peut-être encore plus mauvaise et c’est elle qui a poussé la brune à s’enfuir pour aller prévenir la milice et les Allemands afin qu’ils viennent la délivrer.

Je n’ai pas hésité longtemps, quoique pour être absolument sûr que ma décision serait prise de sang-froid et d’une façon juste, je me suis fixé un délai de huit heures pour avoir le temps de bien faire le point.
À 5h du soir, certain de ce que j’estimais être mon devoir, je suis monté en haut avec tous les disponibles (je n’ai laissé que les hommes de garde), j’ai formé les pelotons d’exécution commandés, respectivement par Pierrot et Dominique, mes deux chefs de section, puis mis tout le monde en place, à qui j’ai rappelé en deux mots que ce que nous faisions n’était pas une œuvre de vengeance mais uniquement de justice et que je voulais une tenue impeccable et digne de la part de tous.
Elles ont été, au fond, assez courageuses toutes les deux, et m’ont encore confirmé par leur mort, qu’elles étaient toutes deux vraiment fortes et n’étaient en rien des «premières venues ». Quelques-uns des miens ont été assez touchés par l’exécution et le grand René était cadavérique ! J’avoue que moi-même je devais être assez pâle et assez ému. Absolument pas par le fait même de leur mort, mais par la responsabilité d’avoir décidé la mort de deux personnes vivantes. Je leur ai annoncé à chacune d’elles, à tour de rôle ; qu’elles étaient condamnées à mort comme traîtres à la France et pour travail avec les Allemands. C‘est quand même la première fois que ça m’arrive, et d’ailleurs au fond, cela m’a fait moins d’effet que je ne l’aurais cru. Il y a eu le moment avant que les prisonnières arrivent où je me suis demandé un peu comment serait ma voix, et c’est tout, car après, j’étais évidemment repris par mon rôle de chef, et sûrement, rien n’a pu transparaître de ce que je sentais.

J’ai bien tout fait en règle, inventaire des papiers (dont une carte de France avec tous les noms de maquis du Var et de la région soulignés), j’ai fait ramasser leurs affaires personnelles, et quant aux corps, je les ai fait enterrer par les deux autres prisonniers. Je voulais que pour ceux-ci, l’exécution marque vraiment et qu’ils se rendent de compte de ce qu’ils risquent en cas de tentative d’évasion.J’ai mis à côté des corps, une bouteille cachetée, contenant une feuille avec leurs noms et la mention « Fusillées comme traîtres à la France».
Hier, j’ai fait quelque chose de rigolo et de curieux, vu les circonstances. Chez un fermier des environs, à une quinzaine de km d’ici, j’avais rendez-vous avec… tenez vous bien ! le Commandant de la Gendarmerie de Draguignan, le chef de toute la Gendarmerie du Var . Je commence à compter dans le Var, il me semble, et je me suis un peu amusé quand un 4 galons de ceux qui sont chargés de nous combattre m’a fait demander de lui fixer rendez-vous où et quand je voudrais. Il ne manquait plus que les reporters pour prendre un interview du chef des Gendarmes rencontrant le chef des Maquisards. Le Comdt et d’ailleurs quelqu’un de très chic et j’ai été ravi de le voir. En une demi-heure de discussion, on met au point et on éclaircit beaucoup de choses, et j’ai l’impression, manquant peut être de modestie que nous nous sommes retirés enchantés de notre entrevue. Il ne faut d’ailleurs pas croire que cette entrevue ait duré au total une demi-heure seulement. Ce temps fut consacré aux discussions sérieuses, puis le fermier voulut nous faire manger et boire un peu. Au total, arrivée à 4 h, nous en sommes repartis chacun de notre côté à 7h 1/2 après avoir mangé 2 omelettes, du petit salé, du fromage, bu du pastis, du vin rouge, du vin blanc et des fines. J’avoue n’avoir point soupé le soir.

À 9h, je suis descendu à Aiguines avec la voiture, rencontrer un type qui venait chez nous, et apporter un peu de matériel et du vin. C’est très rigolo de voir les réactions des Aiguinois lorsque j’arrive. Ils ont tous une frousse intense, une peur bleue d’être compromis, et comme d’autre part, je suis le maître absolu du pays, si jamais il me prenait fantaisie de m’y établir, ils essayent d’être au mieux avec moi, sans toutefois aller trop loin pour être compromis, fiers pourtant en même temps de connaître « le Lieutenant ». C’est que je commence à être connu dans la région, pour ne pas dire dans le Var, maintenant ! Il paraît qu’à Draguignan, c’est le Commandant de la Gendarmerie d’hier qui me l’a dit, on parle ouvertement du lieutenant Vallier, chef de la résistance dans le Haut-Var. Et l’autre jour, il m’est arrivé un jeune gendarme de Toulon qui a aussitôt demandé à Roger s’il se trouvait bien au maquis Vallier.Peut-être qu’après la guerre, il va falloir que je change de nom et ne conserve que mon pseudonyme…

Max et Jo viennent de rentrer de Moissac où je les avais envoyés s’occuper du ravitaillement. Depuis la mort d’Ernest et le coup du camion à Aups, c’est très curieux de voir la circonspection avec laquelle tout le monde s’occupe de nous. Moi l’autre jour, pour aller chercher des pâtes et autre ravitaillement, je suis allé à 35 km d’ici, traversant 3 villages et 2 routes nationales avec ma voiture immatriculée 1˚ GRAV et portant en lettres énormes sur le pare-brise FFI et la croix de Lorraine. Je descends un jours sur deux à Aiguines, et connu et repéré comme je le suis dans la région, je risque chaque fois de me faire descendre, et ces messieurs continuent à me dire : « Débrouillez-vous ». Débrouillez-vous, mais n’embêtez surtout personne. Et chacun se renvoie la pierre, les civils ne veulent plus s’occuper de nous, sous prétexte que ce sont les militaires qui doivent le faire, et les militaires disent qu’ils n’ont pas reçu de crédits.J’aurais quelquefois, une envie folle de tout plaquer et d’aller voir chez moi comment vont les choses. Surtout que cela devient angoissant maintenant, car voilà 3 semaines tout à l’heure que je ne sais absolument plus rien de chez moi.Je n’y vois plus du tout, ma lampe à carbure n’est pas garnie, rien d’autre à faire qu’à me coucher.

1 – La “ brune ” est une réfugiée originaire de Meurthe-et-Moselle, téléphoniste, âgée de 22 ans. L’autre, plus âgée, mariée, soupçonnée d’être la maîtresse de l’un des hommes qui ont été arrêtés avec elle, est alsacienne.
2 – Il s’agit du commandant Jean Favre, arrivé dans le Var fin avril 1944. Cet officier franc-maçon avait été réintégré dans la gendarmerie en 1942. Participant à la Résistance à La Rochelle d’où il venait, il s’est empressé de prendre contact avec celle du Var, par l’intermédiaire de Fontès qui en a fait le responsable ORA de Draguignan.
Son fils, Pierre Favre, a publié le récit de sa vie (Histoire d’un militaire peu ordinaire, Paris, L’Harmattan, 1992).

.

.

Les femmes dans la Résistance

Elles étaient bien plus nombreuses que ce que l’on peut imaginer.

Madame DENES cache chez elle, en mai-juin 1944, le commandant “Michel” après la découverte du dépôt d’armes de Borghéas.
Il en est de même pour France MASSIERA qui cache son chef Emilie après son évasion de l’hôpital Pasteur en juillet 1944.
Georgette ROSA, femme du lieutenant Marneau (C.F.L.N.) et gérante du buffet de la gare de Breil sur Roya, ravitaille les persécutés et cache dans sa cave le lieutenant aviateur américain Earl RODENBURG, qui a sauté en parachute le 26 mai 1944 dans le vallon de la Maglia, avant qu’il ne soit pris en charge par les cheminots résistants qui le convoieront sur Nice.
Raymonde PEYRON, institutrice dans le village d ‘Auvare au au-dessus de Puget-Théniers (06), accueille le capitaine François, blessé et exténué après l’épisode dramatique du 3 mai 1944 à Puget-Théniers, le ravitaille, le change, lui permet de se laver et de se raser, le soigne à la poitrine avant de le diriger sur un médecin résidant au hameau de Léouvé.

Des femmes se mettent en valeur dans la protection des Juifs persécutés sous l’occupation allemande, notamment à Clans, la receveuse des Postes, Edwige ISOART et, à Saint-Léger, la cafetière Zoé DAVID, toutes deux récompensées par l’attribution de la Médaille des Justes.Marguerite FRANÇOIS organise des collectes pour venir en aide à la trentaine de familles concernées par l’arrestation du groupe La France Libre animé par son mari Arthur.

Par la suite, le service social prend forme avec la Cannoise Denise MANTOUX (Dorine), promue à l’échelle régionale en 1943, puis à l’échelle nationale en 1944, relayée par la Niçoise d’adoption Suzanne FRAPPIER (Simone), professeur au Collège SEGURANE, secondée par Marguerite et Paulette FRANCOIS, France LANGLOIS, Mademoiselle CASANOVA et Madame BLANCHARD.

La Vérité Magazine décrit ainsi l’action de Simone :
Dès qu’une arrestation de résistant lui est signalée, elle se dépêche de visiter sa famille, de la réconforter. Si la gêne est au logis, elle vient apporter à domicile, chaque mois, une allocation régulière. (Elle est l’amie de tous et leur accueil affectueux la récompense mille fois de tant d’escaliers montés, de tant de kilomètres parcourus sur sa vieille bicyclette).
Chaque semaine, elle porte à la prison des colis pour les détenus sans famille. Grâce à des complicités au Ravitaillement Général, à la générosité de certains commerçants et au marché noir aussi, elle peut leur faire parvenir : pâtes, confiture, sucre, pain d’épices, et surtout du pain”.

Josette ORSETTI (SRMLN) qui photographie les blockhaus de la Promenade des Anglais avec un appareil miniaturisé incrusté dans un pendentif, Renée FERRI et Denise SAINSON (Pat O’LEARY) qui transfèrent les aviateurs alliés vers l’Espagne, Paule LEY, Esther POGGIO (La Marquise), Simone MOURET, Jacqueline SAPIR, Marie-Claire RAFAELLI, Silène FALETTI et Paulette LOTTIER (Reims-Coty), Germaine MALEPART, Paulette FRANCOIS et Micheline LABOUS (Kasanga-Gallia) qui repèrent et décrivent des nids de DCA, des dépôts de munitions, des déplacements de troupes allemandes…

Sonia HAASZ et Aimée JOTTE-LATOUCHE (Marco Polo), Albertine HENRY (Julitte), Marguerite WALDMANN (Rossi), Lotka DE PREVAUX, Ruth RESCHONSKI, Odette BERAUD, Marie-Christine SAPIEHA (F2) qui opèrent un travail considérable d’identification de l’ordre de bataille ennemi sur la côte méditerranéenne. Hélène VAGLIANO (Veilleuse) circule, deux fois par semaine, dans les environs de Cannes, un petit poste émetteur dissimulé dans un panier fixé à sa bicyclette, “pianotant” en direction d’Alger. Elle contribue également à faire passer en Espagne des prisonniers alliés et des volontaires pour les FFL.

.

.

Jeanne Monin

André Chamson

Dans une école passadocienne…
– Pour demain, vous recherchez les grands écrivains de notre région : l’Occitanie.
– Fastoche ! murmura Antoine.
– Maintenant, rangez vos affaires et sortez dans le calme s’il vous plaît

Le calme… À peine dans la cour, les enfants l’oublient !… Ils crient, se poussent, rient, courrent vers les parents, montent dans les voitures… Vincent, lui, rentre à pied dans la maison de son grand-père, au bout du village.
Le lendemain, M. Georges lit quinze fois les noms de Pagnol et de Daudet, une bonne dizaine de fois celui de Giono, trois fois celui de Mistral … deux fois Cyrano de Bergerac et une fois Fernandel !La liste du petit Vincent ne contient qu’un nom : André Chamson.
– Et où as-tu découvert cet auteur-là ?
C’est mon Papé qui m’a dit que c’était le plus grand de tout le sud.
– Il n’a pas tort ton Papé… c’est un grand écrivain… trop méconnu, aujourd’hu

André Chamson est né à Nîmes, en 1900 ; toute sa vie, il a gardé un petit brin d’accent. “J’ai deux parlers maternels : le français d’abord et la langue d’oc.” Au lycée Jean-Baptiste-Dumas d’Alès, ce n’est pas un bon élève, sauf en gymnastique et en français. Quand arrive 1914, il apprend la guerre en même temps que le patriotisme. À cette même époque, il découvre aussi Mistral et la poésie provençale, une passion qui durera toute sa vie.
Vient le temps du baccalauréat qu’il obtient et le temps du conseil de révision qui le déclare bon pour le service armé ! Tout lui sourit et paisiblement, il prépare l’École des chartres. Las… son père meurt en juin 1919 et la gêne financière, proche de la pauvreté, s’installe. Il lui faut trouver du travail pour payer ses études.
Juin 1924… “Année faste !” dira-t-il. Il épouse Lucie Mazauric (fille du conservateur des Musées archéologiques de Nîmes ; ils resteront unis toute leur vie ; ils sont enterrés sur le “serre de la Lusette” (commune de Valleraugue) et il signe un contrat chez Grasset pour son premier roman Roux le bandit. Il se retrouve avec Gide, Malraux, Guéhenno… c’est le début de la célébrité !
Protestant, comme toute sa famille, il participe à maints combats : il milite au Front Populaire, s’engage près des Républicains de la Guerre d’Espagne, il entre dans La Résistance (maquis du Lot) durant l’occupation allemande.

Au fil du temps, les romans se succèdent : un livre annuel, ou presque. Les titres les plus connus sont sans doute La Superbe, l’histoire de son arrière-grand-père, “obscur galérien de la foi”… La Tour de Constance dont il dira “J’ai voulu raconter l’histoire de ces pauvres femmes car nulle part ailleurs, la liberté et la justice n’ont été aussi cruellement outragées”… et Les Taillons ou la Terreur blanche.
À son activité d’écrivain, il faut ajouter ses actions dans les musées en faveur de l’architecture, de la sculpture – notamment au Petit Palais (Paris), ses actions pour la poésie bien sûr et pour la sauvegarde du patrimoine (Félibrige). “Je mène ma vie au galop !

Il est élu à l’Académie française en 1956.

Source : Wikipédia

.

.

.

Jack Dou Martegue Grande

Clic ! La Camargue en noir et blanc…


.

Marie-Odile Beraud

Peut être une image de ciel

Entre deux cols : Saint Veran… Soleil là-haut, pluie à l Isoard et au Galibier..

.

Hervé Grauby

Peut être une image de nature et étendue d’eau

Descente de l’Aude de la source à l’embouchure…
Parti ce matin du Paicherou (Carcassonne). Pause déjeuner un peu avant Trebes (photo) :
la rivière boueuse mais débit et courant convenables… Ce soir étape près de Marseillette…

.

Roger Mouret

.

.

.

.

.

.

.

.

Archéodidacte

Clic ! Archéologie dans le Var.

.

Alain Pierre

Maintes manifestations à venir en juillet.

.

Jack Dou Martegue France

Clic ! À Marseille

Du 6 au 10 juillet

.

Clic ! Fifre et tambourin !

.

C’est début juillet

Peut être une image de 1 personne et texte

.

.

Raymonde Porre

Peut être une image de debout, plein air et texte qui dit ’Les Amis du Four du Mitan présentent Fayence Notre belle Provence Dimanche JUILLET 2021 MARCHE PROVENÇAL GOURMAND & ARTISANAL |DANSES FOLKLORIQUES BRAVADE DU PAYS DE FAYENCE VOITURES ANCIENNES DÉFILÉS DE COSTUMES PROVENÇAUX CONFERENCE SUR LES FLEURS APARFUMS RENCONTRE AVEC LE THEATRE puyslinat FAYENCE INFOS| OFFICE DE TOURISME NTERCOMMUNAL DU PAYS DE FAYENCE 04 94 76 01 am OMA GENERALI BONSTOARi SUPER FOTSES CREAMANIA leMensuel COMMUNICATION’

.

.

Jack Dou Martegue France

Clic ! Dansez maintenant !

.

Peut être une image de une personne ou plus et plein air

Le fichu est un petit foulard comportant trois plis retenus au dos par une ou deux épingles. Il se drape ensuite soigneusement au devant de la poitrine en mettant en valeur les dessins de chacun des pans.
Pour la paysanne, le fichu est une pièce utile pour protéger ses vêtements lors des travaux des champs. De cotonnade imprimée, en cretonne ou même en laine, il permet de protéger le corset des rayons ardents du soleil.

.

Clic ! Cansoun en Prouvènço

Afficher l’image source

.

Marie-Odile Beraud

Magali

.

Clic ! O Magali ma tant aimée

.

.

Joel Cantié

LA GLOIRE DE MON PÈRE – MARCEL PAGNOL

Peut être une image de 1 personne et position debout

Alors, je bondis sur la pointe d’un cap de roches, qui s’avançait au-dessus du vallon et, le corps tendu comme un arc, je criai de toutes mes forces : “Il les a tuées ! Toutes les deux ! Il les a tuées !” . Et dans mes petits poings sanglants d’où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant.

.

.

.

.

Préférences de confidentialité
Lorsque vous visitez notre site Web, il peut stocker des informations via votre navigateur à partir de services spécifiques, généralement sous forme de cookies. Ici, vous pouvez modifier vos préférences de confidentialité. Veuillez noter que le blocage de certains types de cookies peut avoir un impact sur votre expérience sur notre site Web et les services que nous proposons.