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- Les QUIZ !
- Les articles de la semaine
L’Assemblée générale de Passadoc… Le Louvre s’offre un artiste gonfaronnais… - Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
L’épopée de Catherine Dior… Témoignage de René Char… La révolte des cascavèu…
Une belle ribainbelle… - Vagabondages en Passadocie…
La fête de Saint-Pierre à Martigues… Avignon, manifestations des agriculteurs - Sorties, expositions…
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
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Voilà une dame à la belle prestance qui a marqué la politique de son époque. Pour la situer sur l’échiquier politique, elle a milité avec la féministe Paule Minck et l’anarchiste Louise Michel. Mais quel est son nom ?
Petit indice : elle a adhéré à l’Association Internationale des Travailleurs.
C’est Victoire Léodile Béra, dite André Léo, née le 18 août 1824 à Lusignan (Vienne).
C’est une romancière, journaliste militante féministe entre socialisme et anarchisme, française.
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Cet homme est un génie !
Touche à tout, visionnaire, ayant plus d’un demi-siècle d’avance sur son temps…
et pourtant son nom n’est pas passé à la postérité. Commet s’appelle-t-il ?
Petit indice : il est né dans les Alpes-de-Haute-Provence.
C’est Alphonse Eugène Beau, dit Beau de Rochas, né le 9 avril 1815 à Digne-les-Bains, ingénieur thermodynamicien français, lauréat de l’institut (Académie des Sciences).
Ingénieur de grands travaux, il pose le premier câble télégraphique sous-marin, s’intéresse à l’hydrographie, au trafic ferroviaire – il est à l’origine de la voie ferrée Grenoble-Digne-Nice en 1861 (le train des pignes) – , au franchissement de la Manche par un tunnel métallique immergé (1880).
Thermodynamicien connu pour la définition du “cycle à quatre temps” janvier 1862), il définit également le “coefficient de propulsion” du moteur à réaction dans un mémoire adressé à l’Académie des sciences à Paris, mémoire qui avait pour but d’encourager les recherches sur ce type de moteur dont il prévoyait les possibilités immenses déjà en 1887.
Photo : GR Univers
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Cinéma. Ce village de l’Ariège a été le théâtre d’un fait divers très ancien dont on a fait un film
Quel est le titre de ce film ?
Le Retour de Martin Guerre, film français réalisé par Daniel Vigne, sorti en 1982.
C’est une version romancée de l’affaire Martin Guerre bien réelle : après une absence de plusieurs années, un campagnard revient dans son village natal d’Artigat. Bien que relatant de nombreux détails de sa vie antérieure, Martin est accusé par certains villageois d’usurpation d’identité et sème le doute dans la petite communauté.
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Une idée de balade instructive en Occitanie…Où se trouve ce site paléontologique ?
À Sansan dans le département français du Gers.
Fouillé par Édouard Lartet jusqu’en 1847, ce site paléontologique est un gisement de fossiles du Miocène (situé à Sansan) ; il a été déclaré utile pour la Science et est inscrit à l’Inventaire national du Patrimoine Géologique (InPG) comme site de niveau international.
Il représente le plus important gisement continental du tertiaire moyen et est probablement l’un des trois gisements les plus célèbres au monde selon les paléontologues. Le Muséum national d’histoire naturelle a acheté quatre hectares de terrain en 1848 et supervise toutes les fouilles depuis cette date. Le gisement a été classé en août 1948. Il est ouvert aux publics depuis 2018. Photo : le journal du Gers
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À n’en pas douter, c’est une pianiste !…Mais quel est le nom de cette dame ?
Quelques indices : elle est né à Paris mais est décédée à Monaco, ce qui lui ouvre les portes de Passadoc et permet de publier un quiz où une femme est la vedette !
C’est Cécile Louise Stéphanie Chaminade, compositrice et pianiste française décédée à Monte-Carlo le 13 avril 1944. Elle est officier d’Académie (30 janvier 1886), officier de l’Instruction publique (30 janvier 1892) et décorée dans l’ordre national de la Légion d’honneur avec le grade de chevalier. Elle est la première musicienne à recevoir cette distinction.
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Cette statue se trouve dans une ville du Luberon…
Mais laquelle ? Et que représente-t-elle ?
Elle se trouve à Cadenet (Vaucluse) et représente “Le Tambour d’Arcole”.
C’est un monument commémoratif érigé à la mémoire d’André Estienne – né à Cadenet, le 13 octobre 1777 – tambour des armées napoléoniennes durant la bataille du pont d’Arcole.
Il se distingua lors de la reprise du Pont d’Arcole, le 16 novembre 1796, n’hésitant pas à se mettre à l’eau au milieu du torrent, sous le feu de l’adversaire, en compagnie du sous-lieutenant Ramaud. Il recevra, le 15 juillet 1804, la Légion d’honneur et une paire de baguettes d’honneur des mains de l’empereur Napoléon.
Il mourut en 1837, à l’âge de 60 ans. Il est représenté sur le fronton du Panthéon (Paris) ainsi que sur un haut-relief de l’Arc de triomphe de l’Étoile (Paris).
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Cet artiste provençal a connu un grand succès à la Belle Époque grâce à un numéro plutôt original.
Quel est son nom ? Petit indice : il est né à Marseille.
C’est Joseph Pujol, dit Le Pétomane, né en 1857 à Marseille et mort en 1945 à Toulon.
C’est un artiste français particulièrement célèbre pour la remarquable maîtrise de ses muscles abdominaux qui lui permettait de lâcher des gaz à volonté et dans une grande variété de sons.
Ce pétomane professionnel pouvait ainsi jouer Au clair de la lune avec un flûtiau. Sa carrière s’étend de 1887 à 1914. Il était l’artiste le mieux payé de son époque lorsqu’il se produisit au Moulin-Rouge (de 1890 à 1894). Les recettes quotidiennes de ses numéros dans l’établissement pouvaient s’élever jusqu’à 20 000 francs, plus du double de Sarah Bernhardt, la plus célèbre comédienne de l’histoire du théâtre, alors au sommet de sa gloire.
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Clic ! L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PASSADOC
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Claude Boyer
Clic ! Le Louvre s’offre un artiste gonfaronnais
Lucien Sapin – Peintre, sculpteur
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Clic ! La révolte des cascavèu
Un avocat au Parlement, Paul de Joannis prend la tête des insurgés qui s’attachent un cascavèu pour se distinguer..
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Clic ! Une belle ribainbelle…
Une entreprise familiale qui perdure depuis 284 ans, la performance mérite d’être soulignée.
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Philippe Natalini
L’épopée de Catherine Dior
[…] Pour son premier défilé, Dior décide de parfumer les salons du show de la fragrance qu’il vient de créer avec Paul Vacher. Mais quel nom lui donner ?
Mitzah Bricard, muse du couturier, fait les cent pas dans l’atelier quand la porte s’ouvre. C’est Catherine, la sœur de Christian.
– Tiens, voilà Miss Dior ! s’exclame Mitzah. Ainsi sera baptisé le parfum.
Ce que l’on sait moins, c’est l’épopée de Catherine Dior.
Nous sommes en novembre 1941. Catherine est à Cannes. Dans un magasin, elle rencontre Hervé des Charbonneries. C’est le coup de foudre immédiat. Catherine épouse les convictions de son compagnon et entre dans la Résistance.
Hubert, le fils d’Hervé, raconte ainsi ses souvenirs à la maison Dior :
Mon père appartenait à un réseau franco-polonais de la Résistance qui agissait dans la zone Sud sous la tutelle de l’amiral Trolley de Prévaux. Ce réseau avait pour mission de fournir un maximum d’informations sur ce qui se passait en zone Sud. Catherine tapait les rapports à la machine avant leur envoi à Londres.
L’amiral Trolley de Prévaux est arrêté à Marseille en août 1944. Le réseau est en danger. C’est la fuite.Catherine loge parfois chez Christian qui ne sait rien de ses activités.
Le 6 juillet 1944, elle a rendez-vous place du Trocadéro avec une amie de son réseau. Mais ce sont deux membres de la Gestapo qui se présentent. Torturée, elle ne livrera jamais le nom de ses camarades. Elle est déportée le 15 août 1944 dans le dernier train pour Ravensbrück. Durant neuf mois la famille n’aura aucune nouvelle. Le 28 mai 1945, enfin, elle rentre en France, marquée à jamais.
Miss Dior, cette éternelle discrète, sera durant douze ans commissionnaire en fleurs. Fière de la réussite de son frère, elle préfèrera rester loin du luxe et des strass. Elle s’est éteinte le 17 juin 2008 dans sa maison de Callian (83) au milieu de ses vignes et de son jardin qu’elle aimait tant, à l’âge de 91 ans.
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Témoignage de René Char
René Char (1907-1988), poète français, combattant en 1940, résistant en 1942, passé au maquis en 1943, est un des responsables de la Résistance dans les Basses-Alpes.
Sous le nom de “Capitaine Alexandre”, il commande le Service action parachutage de la zone Durance et installe son QG à Céreste.
Après la guerre, René Char rendit hommage aux habitants de Céreste qui avaient à plusieurs reprises aidé le groupe de résistants qu’il commandait.
Le 29 juin 1943, à 5 heures du matin, Céreste est investi par les SS et la Milice. Extraits des Feuillets d’Hypnos…
Céreste, 29 juin 1943.
Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de SS et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l’épreuve.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe.
Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne. Je changeai rapidement de logis.La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis.
Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : “Où est-il ? Conduis-nous”, suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance.
Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les SS, les paralysant “en toute bonne foi”. Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre. J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.
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André Abbe
Avignon : manifestation des agriculteurs
“En 1984, à Avignon, j’ai été témoin de cette manifestation des agriculteurs
qui déchargent des melons devant la préfecture“
Des melons… et visiblement, des tomates !
Quelques échanges entre André Abbe, Alain Cathala, Christian Baudet., Jeanne Monin…
– Que pensez-vous de cette méthode ?
– C’est toujours un peu révoltant de voir de la nourriture ainsi détruite. Mais facile à dire quand on est gens de la ville… qu’on ignore presque tout des conditions de vie de beaucoup d’agriculteurs !
– Pensons d’abord à eux ; ils apportent la richesse de leurs productions au pays. Aprés…Mais jeter la nourriture sachant qu’il y a des personnes qui n’ont pas à se nourrir, là, je trouve cela scandaleux. Il aurait été plus simple de distribuer aux nécessiteux, maisons de retraite, oeuvres de bienfaisance, resto du coeur…
– Je suis d’accord avec vous… Cependant, vu du côté des maraîchers, des agriculteurs, ça aurait moins d’impac ; donner aux associations ne serait pas aussi médiatique ! Alternative : offrir leurs productions à proximité des grandes surfaces.
– Il faudrait retrouver le contexte de la révolte des agriculteurs dans années 80. Concurrence des pays étrangers ? Surproduction ?… ou défaite de la France au foot ?!
– Petite recherche : après les “trente glorieuses”, les échanges mondiaux ralentissent… Surproduction effectivement : les prix s’effondrent et ce sont surtout les petits exploitants qui souffrent. Serait-ce la raison de cette révolte ? C’est possible. Dans aucun des articles, je n’ai trouvé mention de la responsabilité des “fouteux” dans cette affaire !
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Jack Dou Martegue Grande
Clic ! La fête de Saint-Pierre à Martigues
Clic-Clic ! Une autre vidéo !
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Clic ! Le train des pignes
Le train des pignes circule toujours, surtout à la belle saison, et pour le plus grand bonheur des touristes. En 2017 on fêtait les 125 ans de son passage en gare de Saint-André-les-Alpes. Une véritable attraction, car il s’agit d’un train à vapeur, comme aux premières heures du rail.
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Richard Au
Un voyage dans le temps au travers de dix siècles d’architecture…
La mystérieuse histoire de la cité médiévale d’Alet-les-Bains…
La conférence itinérante est gratuite.
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Jack Dou Martegue Grande
Clic ! Au fil des jours : fête foraine… musique… défilé…
vachettes dans les arènes, …
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Alain Cathala
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Patricia Tritiapat Gueirard
Promenade sur le plateau de Valensole… un pur régal !
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Philippe Levieux
Tourettes… Les ruelles du village exposent des oeurvres sur leurs murs, tel un musée à ciel ouvert.
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Jack Dou Martegue Grande
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