La Gazette de Passadoc – N°26

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Une nouveauté “Passadoc” !

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  • Les QUIZ !
  • Les articles de la semaine
    Martin Bidouré… Avenue du XVe Corps d’Armée…
  • Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    À la découverte des ports de Narbonne… La cité du bailli…Il y a 77 ans… Le pélardon !…
    Palavas-les-Flots… Roquebrune-en-Argens…Le château de Limargue…
  • Vagabondages en Passadocie…
  • Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.

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Photo Arnaudville

Quel est le rapport entre cette ville des U.S.A. et une ville de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ?

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Jacques, Marc-Antoine et Dominique Arnaud sont trois frères nés à Jausiers, dans la valle de l’Ubaye. Ils appartiennent à la grande famille des Laugier-Arnaud, famille de négociants et banquiers de l’Ubaye (XVIIIe siècle).
Tous trois quittent la France et sont à l’origine du mouvement d’émigration des Ubayens, vers le Mexique et la Louisiane. Ils feront fortune et regagneront leur pays natal riches de plus de 250 000 frands-or.
Comme eux, beaucoup d’émigrants reviennent et font construire les fameuses villas mexicaines de l’Ubaye. 
Mais beaucoup restèrent au Mexique qui compte aujourd’hui plus de  50 000 personnes d’origine ubayenne… à rapprocher des 7 700 habitants de la vallée de la Barcelonnette (2006).

Jacques Arnaud, né en 1781


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Photo Wikipédia

Qui est cette dame ?

Elle est née à Bordeaux en 1822, elle a excellé dans deux arts de son vivant mais est curieusement tombée dans l’oubli à sa mort.Outre ses talents artistiques des biographes l’associent aux débuts du féminisme, en raison de la vie très libre qu’elle a menée.

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C’est Marie-Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur, née le 16 mars 1822, à Bordeaux.
Peintre et sculptrice française, spécialisée dans la représentation animalière, elle est élève de son père lui-même sculpteur.
Elle expose pour la première fois à 19 ans, au Salon de 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe (bronze) au Salon de 1845 et une médaille de 1re classe (or) au Salon de 1848 pour Bœufs et Taureaux, race du Cantal.
Cette récompense lui permet d’obtenir une commande de l’État pour réaliser un tableau agraire (pour une somme de 3 000 francs).

Photo Klickr

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Photo : ABC-Salles

Cette forteresse domine la Méditerranée dans les Pyrénnées Orientales. Mais … où ?

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La forteresse de Salses est un ouvrage militaire construit entre 1497 et 1502 par les rois catholiques espagnols, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille.
Elle est située sur la commune de Salses-le-Château, à 17 km au nord de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales. Elle fait partie des sites gérés par le Centre des monuments nationaux.

Photo Escapades

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Il y a quelque temps, Alicia Rouqueyrol a fait passer une parution au sujet de ce moulin situé en Nouvelle Aquitaine. Mais où se trouve-t-il précisément ?

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Ce moulin, restauré en 2018, se trouve à Benesse-les-Dax. Il est le seul moulin à vent dans les Landes.

Photo Fichier-PDF

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À qui appartiennent ces belles bacchantes ?
Catholique intégriste, en 1877 il s’éprend d’une prostituée qu’il convertit et débute ainsi une aventure mystique dont il tirera «Le Désespéré », roman pour lequel il est connu.
Petit indice : il a vu le jour à Périgueux en Dordogne en 1846.

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Elles appartiennent à Léon Bloy, né le 11 juillet 1846 à Périgueux
C’ est un romancier et essayiste français, connu pour son roman Le Désespéré, largement inspiré de sa relation avec Anne-Marie Roulé. C’est aussi un polémiste célèbre.
En décembre 1868, il fait la connaissance de Jules Barbey d’Aurevilly, l’occasion pour lui d’une profonde conversion intellectuelle, qui le ramène à la religion catholique, et le rapproche des courants traditionalistes.

Photo Babelio

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Photo Wikipédia

Svelte et précise dans ses attitudes, elle excelle dans la pantomime et se distingue dans les ballets de Louis Milon, son beau-frére.
Née en 1784 à Toulouse, elle a dix-sept ans lorsqu’elle est admise à l’Opéra de Paris ; elle règne sur la troupe jusqu’à sa retraite en 1823. Mais comment se nomme-t-elle ?
Petit indice : Napoléon Ier fut l’un de ses fervents admirateurs.

C’est Émilie Bigottini.
Elle est la fille de François Bigottini, célèbre Arlequin de la Comédie-Italienne de Paris. Émilie était l’amie de la cantatrice Caroline Branchu, de l’actrice et poétesse Marceline Delbordes-Valmore et de la famille Curie.

Photo Pinterest

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Photo Les monuments aux morts

Dans quelle ville de Nouvelle Aquitaine se trouve ce monument aux morts et quelle est sa particularité ?

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C’est le monument aux morts de Gentioux, d’inspiration pacifiste. Il est situé dans la commune de Gentioux-Pigerolles dans le département de la Creuse et la région Nouvelle-Aquitaine.
Le monument fait figurer un enfant le poing tendu vers l’inscription Maudite soit la guerre, symbolisant la douleur et la révolte après la perte d’un père lors de la Première Guerre mondiale.
Depuis le 9 février 1990, il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques.

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Commentaire de Myrmyr de Comps : J’apprécie  beaucoup les publications de Passadoc …
et notamment les articles et les quiz de Claude Boyer.

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Claude Boyer

Clic ! Martin Bidouré, fusillé deux fois

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Clic ! Avenue du XVe Corps d’Armée

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Hervé Grauby

Clic ! À la découverte des ports de Narbonne

Narbonne (Narbo Martius) est créée par les Romains en 118 avant Jésus-Christ. Le lieu est stratégique car situé au carrefour permettant les échanges entre les mondes méditerranéen et Atlantique, la voie terrestre (voie d’Aquitaine) permettant de remonter sur Toulouse, puis en descendant la Garonne jusqu’à l’océan. 

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Philippe Natalini

La cité du Bailli

Savez-vous en l’honneur de qui Saint-Tropez est autrement appelée “la cité du Bailli” ?
C’est en l’honneur de Pierre de Suffren de Saint-Tropez (17 juillet 1729 – 8 décembre 1788).

Pierre de Suffren de Saint-Tropez gagne le titre de “Bailli” en entrant dans l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, autrement appelé Ordre de Malte, à l’instigation de son père, un aristocrate provençal. Cela lui vaut d’être resté dans la postérité sous le nom de “bailli de Suffren”.

Il connaît son baptême du feu à moins de quinze ans dans la Marine royale de Louis XV, pendant la guerre de la Succession d’Autriche. Il acquiert très vite un commandement et va dès lors s’illustrer avec des fortunes diverses, dans les différents conflits du XVIIIe siècle, en particulier contre les Anglais.

Obèse et mal embouché, il n’en est pas moins considéré comme l’un des plus grands marins français. Napoléon aurait dit de lui à Sainte-Hélène :
Oh ! pourquoi cet homme n’a-t-il pas vécu jusqu’à moi, ou pourquoi n’en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j’en eusse fait notre Nelson...

Rentré en France après la Paix de Versailles (1783), le bailli est élevé à la dignité de vice-amiral. Il meurt dans un duel à la veille de la Révolution française.

André Abbe :

Pour commander une flotte française, il fallait que les huit arrière-grands-parents aient été nobles (huit quartiers de noblesse). La compétence n’entrait pas beaucoup en ligne de compte. Suffren qui était un stratège de génie, avait fait des jaloux parmi les nuls de la Royale. On comprend pourquoi il a rejoint l’ordre de Malte. La légende dit que Nelson se serait inspiré de Suffren après l’avoir vu opérer au cours de batailles perdues par les Anglais au large de l’Inde.

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Il y a 77 ans…

…des résistants provençaux déterminés, bravant les interdits, célébraient la fête nationale à Beuil (06).

Les FFI de l’ORA, après avoir insurgé le quadrilatère du Haut-Var dès le 7 juillet 1944, donnent naissance à un Comité de Libération, destituent les notables vichystes, et procédent à une dizaine d’arrestations de personnes suspectes et même à trois exécutions.

Ils veillent à maintenir un esprit patriotique et cette cérémonie entre bien dans cette perspective. Ainsi, le jour de la fête nationale, une cérémonie patriotique se déroule devant la mairie avec le lever des couleurs (drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine) et le chant de La Marseillaise. On observe un brassard tricolore sur le bras gauche de la plupart des FFI au garde-à-vous. Cette photo, agrandie, figure sur la façade de la mairie de Beuil depuis le 14 juillet 2004.

Ces patriotes reçoivent progressivement le concours de FFI venus de l’arrondissement de Grasse mais aussi de Marseille (marins-pompiers du groupe Hochcorn). Ce soutien leur permet de tenir deux jours face au ratissage opéré par la Wehrmacht à partir des Gorges de Daluis et des Gorges du Cians. Ce secteur géographique fut le premier territoire maralpin libéré puisque les Allemands s’en retirèrent le 24 juillet 1944.

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Alain Cathala

Clic ! Palavas-les-Flots…

Un jeune étudiant en pharmacie aimait ce petit village dit le Saint-Tropez de l’Hérault.
À 35 ans, il est élu Maire et gardera son siège durant 40 ans ; il s’appelait Jacques GIRET, son officine était 12 place du Docteur Clément.

Quelques années plus tard, un autre jeune étudiant allé faire une thése sur Palavas-les-Flots, qui transformera plus tard en livre. Il s’appelle Christian Jeanjean et il est le Maire actuel depuis 1989.


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André Abbe

Le pélardon !

Il y a des saisons pour déguster les fruits et les légumes… il y a aussi des saisons pour déguster les fromages aux meilleurs moments de l’année.

Prenons l’exemple des pélardons, les petits fromages de chèvre des Cévennes et de la garrigue gardoise. C’est ceux qu’on peut acheter frais sur les marchés en été que je préfère. Ils ont été produits à partir du lait des chèvres qui se sont régalées avec les jeunes pousses du printemps. Leur affinage permet d’en manger pendant les mois qui suivent, plus secs et plus goûteux.

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Jean-Pierre Serra

Roquebrune-sur-Argens

C’est le 19 juillet 1894 qu’a été prise la décision de renommer les places et rues de notre village par l’instance suprême de gouvernance de notre Commune, sous la mandature du Docteur Ernest Pellet, Maire élu le 20 mai 1888, réélu une première fois le 1er mai 1892 avec comme Adjoint, Romain Saint-Pierre, le grand-père de Jean Saint-Pierre, “Jeannot“, l’une des figures de notre village, puis une seconde fois le 3 mai 1896 avec comme Adjoint, Victor Caille, avant de démissionner le 16 novembre 1898.

Un “détail” que j’avais eu l’occasion de partager au cours des échanges de jeudi dernier avec Claude Boyer, au cours du “Live sur Roquebrune”, brillamment animé par François “Pacha ” Abbe de l’Association “Passadoc” et au cours duquel, à travers 10 photographies principalement d’André “Dédé” Abbe, le père de François.

10 anecdotes* ont été commentées par ses invités à savoir, outre nous deux : Elise, Christelle, Jeanne, Sandra, Claude et Pascal. J’ai tenu à lever le voile sur l’une des rues concernées par cette délibération, à savoir la Rue Saint-Michel, qui avait servi de cadre à cette photo des ancêtres de Claude Boyer, prise au début du siècle …

J’avais alors précisé que la rue Saint-Michel où avait été pris ce cliché, avait été renommée “Rue Danton”, en m’engageant à partager la liste complète des changements de noms à la date anniversaire à savoir aujourd’hui …

C’est donc tout naturellement que je tiens aujourd’hui 127 ans plus tard, à vous faire partager la liste de l’intégralité des modifications apportées, sachant que je n’ai malheureusement pas les attendus de cette décision, qu’il faudrait que je puisse récupérer dans les archives communales … En effet, c’est au début des années 80 lorsque j’avais réalisé l’inventaire des anciens Maires élus de notre Commune en parcourant les registres du Conseil Municipal depuis sa création, que j’avais pris la peine de photocopier les pages concernant ces modifications … Je n’avais malheureusement pas noté en revanche la date à laquelle, les places et rues avaient été à nouveau rebaptisées, pour retrouver leurs dénominations d’origine …

Voici donc, en annexe des copies de la délibération :

– d’abord la partie concernant les places, sur laquelle on notera que seule la Place de la République (nommé ainsi depuis 17 février 1878 en remplacement de “Place Saint-Michel”) avait conservé son nom, les autres y compris celles sans relation avec des “Saints” avaient aussi été débaptisées …

– ensuite, la partie concernant les rues (avec des agrandissements pour en faciliter la lecture) où l’on peut relever aussi, que celles de la Fromagerie, de l’Hôtel de Ville, Traversière, des Dalles, de la Pompe, de l’église, de la Valette, Hors Cologne, Sous Barry, des Douanes, de la Fabrique, ainsi que l’Impasse Barbacane avaient aussi été concernées par les changements, contrairement aux rues du Pin, des Vergers, de la Glacière, des Portiques, des Écoles, du Moulin, du Four, de la Liberté, qui comme l’Avenue de Palayson et celle de Villepey, n’avaient pas été modifiées …On notera aussi que la Rue de l’Hospice, celle où nous habitons depuis 42 ans et où mon père a vécu avec ses parents avant la Guerre de 39-45 dans l’une de nos maisons, avait conservé son appellation originelle, mais aussi que des rues non dénommées à cette époque, l’avaient été à cette occasion (cf. extrait 2) …Pour la « petite » mais aussi la « grande » Histoire, je tiens à ajouter que c’est sous les mandats du Docteur Pellet qu’avaient été aussi décidés :

– l’agrandissement du cimetière, sur le terrain donné à la Commune, par le Général Jaubert …
– la création d’un pont sur la Maurette …
– le nivellement de la Place de la Guinguette (devenue Place Germain OLlier) …

On peut penser que cette décision de débaptiser les places et rues du village portant des noms de Saints, avait été portée par la vague d’anticléricalisme qui allait conduire en 1905 à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, avec dans la foulée quelques changements pour honorer des personnalités républicaines voire révolutionnaires !!! Un “sacré” anniversaire donc !!!

* Clic ! “Live sur Roquebrune

 

Le cimetière du village

… était implanté à cet endroit face à la Chapelle Saint-Michel dite des “Pénitents Blancs” qui d’ailleurs assuraient les services funéraires … Ci-dessous, un montage que j’avais réalisé à partir d’un ouvrage sur l’Histoire de la Commune. 


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Stéphane Quié

Le château de Limargue – Autoire (Lot)

Cette belle gentilhommière fut bâtie par un chevalier de Charles VIII à la fin XVe siècle. Son histoire se raconte ainsi :

C’est en contrebas et sur le flanc sud-ouest de l’ancien fort médiéval d’Autoire, qu’un dénommé Lafon avait sa demeure. Pour récompenser sa bravoure sur les champs de bataille d’Italie, le roi Charles VIII l’aurait fait Chevalier et en lui donnant ainsi le privilège d’avoir un logis avec tours et mâchicoulis qui était un droit attaché à la noblesse.
Le nouveau Chevalier Lafon aurait alors ajouté à son logis de simples tours et gravé sur un linteau de l’une d’entre elle le blason qu’il s’était choisi, une étoile, peut-être celle qui porte chance.

La demeure s’articule autour d’une tour d’escalier à vis, logée dans l’angle réunissant les deux corps de logis. La porte principale, au bas de la tour, est ornée d’un arc torique sculpté en accolade, caractéristique de l’ornementation prisée dans le dernier quart du XVe siècle et le début du XVIe.

Dans la partie haute de la tour qui permet à l’escalier de distribuer les cinq niveaux d’habitation, se greffe une guette en encorbellement, surmontée d’une toiture en poivrière permettant d’atteindre la pièce aménagée du dernier étage.
La seconde tour est plus imposante : armée de canonnières, elle participait à la défense de l’édifice dont le sommet était couronné de mâchicoulis, mais il ne reste plus rien de ce dispositif.
Les deux corps de logis ont été remaniés aux XVIIe et XIXe siècles, lors du percement de fenêtres à l’emplacement d’anciennes croisées en pierre.

La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 avril 1929.

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Jack Dou Martegues Grande

La Reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur … dans les années 60

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Dom Puig

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