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- Les QUIZ !
- Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
À l’été 44… Saint-Exupéry [et un extrait de “Le Petit Prince]… L’amphi romain de Fréjus... Oc ! …
Un mariage en provençal !… La lavande en danger… Ne jetez pas vos souvenirs… Un fait divers… - Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
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Il y a quelque temps Alain Cathala a proposé une parution présentant ces magnifiques vitraux.
Vous souvenez-vous à quelle cathédrale ils appartiennent ?
Ils appartiennent à la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève, dans l’Hérault (région Occitanie), à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Montpellier. Ce bâtiment typique du gothique méridional est le siège de l’ancien diocèse de Lodève. La cathédrale a été classée monument historique en 1840.
Il est né à Marseille d’une famille d’origine corse, inscrit à l’École nationale de la Marine marchande. À l’âge de 24 ans, il obtient son brevet supérieur de capitaine au long cours et devient capitaine de la marine marchande, il a disparu en mer. Comment s’appelle-t-il ?
François Coli. C’est un pilote d’avion français, né le 5 juin 1881 à Marseille et disparu dans l’Océan Atlantique le 8 mai 1927 avec Charles Nungesser lors de leur tentative de traversée de l’Atlantique à bord de l’Oiseau Blanc.
Lorsque la guerre éclate en 1914, Coli s’engage et cherche à entrer dans la Marine, en vain. Il s’engage alors dans l’infanterie comme simple fantassin. En l’espace de six mois, il est nommé capitaine mais après deux blessures graves où il perdra un œil et obtiendra une citation, il est déclaré inapte au combat et se fait muter dans l’aviation. Quatre mois plus tard il obtient son brevet de pilote.
Sachant qu’il s’agit d’un philosophe et écrivain, qui est ce gisant ou cénotaphe ?
Petit indice : il est né en Dordogne.
[Quiz envoyé par Corinne Bataille]
Il s’agit du cénotaphe de Michel Eyquem de Montaigne. Il se trouve au Musée d’Aquitaine à Bordeaux
Où se trouvent ces majestueux gours ?
Petit indice : il s’agit d’un fleuve qui se jette dans la Méditerranée, à Marseille.
[Quiz envoyé par Guillaume Godet]
Sur le cours d’eau de l’Huveaune. C’est une véritable curiosité géologique à ne pas manquer ! Une succession de vasques (ou gours) aux couleurs laiteuses formées par les dépôts de calcaire sur le trajet du ruisseau. L’Huveaune prend sa source aux abords d’un vaste cirque situé en contrebas du massif de la Sainte-Baume.Photo : Provence Verte
Qui ne connaît pas ce jeune homme au pull jaune ? Mais de qui s’est donc inspiré Hergé pour illustrer le marin qui se trouve avec lui ? Petit indice : c’était un commerçant, aventurier et écrivain, né dans l’Aude en 1879…
Il s’agit d’Henry de Monfreid, né le 14 novembre 1879 à La Franqui, commune de Leucate (Aude). C’est un commerçant et écrivain français.
Dans de nombreux livres, autobiographies et romans (publiés à partir de 1931), il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l’Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale.
Hervé Grauby ajoute : J’avais écrit un article sur Monfreid dans un blog, il y a quelques temps.
Pour en savoir plus, clique ici…
Que voilà un monsieur bien austère… Austère peut-être, mais grand poète provençal.
Mais quel est son nom ? Petit indice : il est né en Vaucluse.
C’est Alphonse Tavan. Il naît le 9 mars 1833 à Châteauneuf-de-Gadagne. Il est le moins connu des fondateurs du Félibrige dont il est majoral.
Pour en savoir plus, clique ici.
Inutile de préciser qu’il s’agit d’un ecclésiastique. Il est né en Lozère sous le règne de Louis XIV.
Mais qui est-il ? Petit indice: il est mort assassiné.
C’est François de Langlade du Chayla, abbé du Chayla, archiprêtre des Cévennes, inspecteur des missions catholiques, né en 1647 au Chayla (commune de Saint-Paul-le-Froid, en Lozère) et assassiné le 24 juillet 1702 au Pont-de-Monvert par deux camisards, Abraham Mazel et Esprit Séguier. Cet assassinat et la répression qui suivra font partie des affrontements de la guerre des Cévennes.
Philippe Natalini
À l’été 1944…
À l’été 1944, les organisations de la résistance et les maquis attendent un débarquement similaire à celui de la Normandie, mais en Provence. Ainsi, les résistants se mobilisent, sabotages et attaques de convois allemands se multiplient. De fait, la répression allemande s’intensifie, et la “traque” des résistants n’a jamais été aussi intense. Le Poste de Commandement de Sapin, chef départemental de l’Organisation de la Résistance de l’armée (ORA) se replie au hameau des Eaux Chaudes, près du village de La Favière (Basses-Alpes) le 20 juillet 1944. La ferme du Serre abrite dès lors depuis deux jours l’infirmerie du Dr Fang où sont soignés de nombreux résistants blessés. Les Allemands arrivent à Seyne le 29 juillet 1944.
Dans la nuit du 30 juillet 1944, un important détachement allemand (7 camions) attaque le PC du capitaine Lécuyer Sapin, installé non loin au hameau des Eaux-Chaudes, puis l’infirmerie FTP.
Certains résistants parviennent à s’échapper des Eaux Chaudes. Cependant cinq blessés ou malades qui s’y trouvaient : Henri Fruchier, Pasquale Ruggiero, Pierre Berland, Albert Guibert et René Ricci sont capturés. Tous sont exécutés sur place avec le capitaine Jean Lippmann pris peu avant au PC de Sapin. La bergerie est incendiée.
Leur mémoire garde vivante notre histoire..
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Saint-Exupéry
À Borgo, ce 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry se glisse dans le cockpit de son lightning P38 pour son dernier vol. Juste avant de décoller, il laisse un mot à son ami Pierre Dalloz :
– Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien.
Parti pour une mission de reconnaissance en Savoie, il ne regagnera jamais sa base.
Les hypothèses les plus folles ont alors circulé sur sa disparition. Suicide, désertion, victime d’une panne mécanique, d’une défaillance physique ou abattu par un avion ennemi ? Le mystère a longtemps plané jusqu’à la découverte en 1998, d’une gourmette à son nom remontée dans les filets d’un pêcheur au large de Marseille et deux ans plus tard, l’identification de l’épave de son appareil, près de l’île de Riou. Près de la carlingue, des débris d’un Messerschmitt allemand orientent l’enquête vers l’Allemagne. Saint-Exupéry aurait bien été abattu en mission par un chasseur allemand.
Retrouvé au terme d’une longue enquête, Horst Rippert, 88 ans, ancien combattant de la Luftwaffe, le reconnaît en 2008 :
– Vous pouvez arrêter de chercher c’est moi qui ai abattu Saint-Exupéry.
En poste en Provence deux semaines avant le débarquement de Provence, l’aviateur allemand explique que c’est en regagnant sa base qu’il a aperçu un avion d’observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres au-dessus de lui :
– Le pilote, je ne l’ai pas vu. C’est après que j’ai appris que c’était Saint-Exupéry, expliqua alors Horst Rippert, décédé aujourd’hui. Très affecté, il avait confié avoir “espéré que ce n’était pas lui“, car, “dans notre jeunesse nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins“.
Les morceaux de l’avion de l’auteur du Petit Prince et de Pilote de guerre ont été remis en juin 2004 au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.Tous les ans, une cérémonie hommage a lieu à l’aéroport de Bastia-Poretta, où une stèle à la mémoire du commandant Antoine de Saint-Exupéry a été érigée.
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Le Petit Prince… dans notre jeunesse nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins.
[…]
J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur.
[…] Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait :
– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !
– Hein !
– Dessine-moi un mouton…
J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.
[…] Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis :
– Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse :
– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton…
[…] je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la géographie, l’histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit :
– Ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton.
[..] Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
Jeanne Monin. Extraits de Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupéry – Éd. du Groupe “Ebooks libres et gratuit”
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L’amphithéâtre romain de Fréjus
Une petite présentation de l’amphithéâtre romain de Fréjus,
de son histoire et son évolution à travers les âges.
C’est au premier siècle de notre ère, sous le règne de Tibère que Fréjus se couvrit d’édifices romains. Parmi les monuments typiquement romains réalisés alors, on trouvait un théâtre, un aqueduc de plus de 40 km et un amphithéâtre.
Selon les historiens, cet amphithéâtre pouvait accueillir près de 12 000 spectateurs, lesquels accouraient des environs pour assister à des spectacles de combats opposant des gladiateurs à des bêtes sauvages ramenées à grand frais de provinces africaines.
Par la suite, les arènes sont devenues une réserve, une carrière où les bâtisseurs puisaient des pierres pour construire d’autres bâtiments. Et plus tard, les activités festives y ont reprises. Ainsi, des corridas et spectacles tauromachiques y ont été organisés.
Enfin, se sont surtout les concerts organisés dans les “Arènes de Fréjus” qui ont déchaîné les spectateurs plus ou moins jeunes. Ambiance et ferveur étaient au rendez-vous
André Abbe : “Les arènes ont résisté le 2 décembre 1959* mais les dernières restaurations leur ont été fatales”.
* 2 décembre 1959 : Rupture du barrage de Malpasset.
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Le pont de Saint Laurent du Var dans les Alpes Maritimes
C’était un point hautement stratégique lors de la Seconde guerre mondiale.
Afin de parvenir à mettre hors d’usage ce pont enjambant le Var, l’aviation américaine l’a bombardé à vingt-et-une reprises, entre le 24 novembre 1943 et le 3 août 1944. Les dommages collatéraux furent terribles puisque ces opérations ont généré 65 tués, 75 blessés et 1 090 sinistrés dans les populations civiles alentour.
Ce pont rail-route était considéré comme primordial à neutraliser avant le Débarquement de Provence afin d’empêcher les renforts de troupes allemandes de gagner les côtes varoises à partir de la région niçoise et de l’Italie.
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Jack Dou Martègue Grand
Clic… Oc !
L’histoire de deux belles amours : un homme, une femme… et la langue provençale !
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Clic… La lavande en danger
Un projet de règlementation européenne inquiète producteurs, distillateurs, transformateurs, parfumeurs et savonniers. Cette proposition devra ensuite “être discutée puis adoptée par le Parlement européen d’un côté, et par le Conseil qui réunit les 27 États membres de l’autre.”
La nouvelle législation n’entrerait pas en vigueur avant 2025.
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Valérian Mauvais
Ne jetez pas les souvenirs !
Les vide-greniers sont une vraie opportunité de dénicher des témoignages de notre passé. Et quoi de mieux qu’une vieille carte postale ? Alors pensez à Passadoc la prochaine fois que vous en faites un !
Vide-grenier de Marvejols (Lozère), le 1er août 2021.
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Claude Boyer
Yves Massa a envoyé cette photo du comité des fêtes de Roquebrune en 1968. Une occasion de rappeler que Passadoc est friand de ce genre de photos ou d’archives sous quelque forme que ce soit… Si vous en avez, n’hésitez pas !
Yves Massa
En partant de la gauche : Aimé Corgnolo, Willy Lainey, Gérard Porre, Serge Hermier, Maurice Pourcin, Guy Geille, l’ancien garde M. Gourin et moi par terre ! (le jour d’un bal masqué à la salle des fêtes).
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Un fait divers…
Les archives de la maréchaussée d’Embrun relatent ce fait divers :
Il fait nuit noire en ce soir de novembre 1872. Un marchand de volailles piémontais traverse la ville dans une voiture à laquelle est attelé un cheval, ou plutôt une vieille rosse qui n’en peut plus de trop de kilomètres parcourus au fil des ans.
L’équipage, non muni d’une lanterne allumée, en contravention des règlements routiers de l’ époque, attire l’attention d’un agent de la force publique qui l’aborde en lui lançant la formule séculaire :
– Au nom de la loi, je vous somme d’arrêter !
À cette injonction, l’attelage stoppe immédiatement et l’agent s’avance au niveau du contrevenant.
– Pourquoi cette voiture n’est-elle pas éclairée ? demande-t-il.
L’homme lui répond dans un galimatias mi français, mi italien :
– Mon caval a ouilles tourna, lui pas veder loumière, per que fare la candelle ?
… qu’on peut traduire par Mon cheval a les yeux tournés. Il ne peut pas voir la lumière. À quoi lui servirait une lanterne ?
L’argument imparable laisse le pandore dubitatif. Il décide néanmoins de laisser repartir le marchand piémontais, se contentant de lui dire :
– Une autre fois, ayez soin de ne plus prendre votre cheval aveugle pour circuler de nuit.
Source : Généprovence – La Durance, Embrun, 30 novembre 1872.Claude Boyer
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Yves Massa
Les Papés d’autrefois à Roquebrune… Mon grand-père tient le bâton.
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Guy Bouyer
Saint-Raphaël vers 1890.
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Jack Dou Marteges Grande
La poésie d’un regard…
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