Publiée tous les vendredis, La Gazette de Passadoc regroupe les quiz, les articles ainsi que des récits, des photos et diverses informations parus tout au long de la semaine sur le Groupe Passadoc.
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- Les QUIZ !
- Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
Le football à Saint-Raphaël… Churchill n’y croyait pas… Le char français “Jeanne d’Arc“… - Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
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Michel Giraud
Le football à Saint-Raphaël
Au début du siècle, Saint-Raphaël se dote d’une équipe de football – le Stade Raphaëlois – conduite par Victor Sergent. Elle est composée de locaux et de quelques joueurs anglais. On reconnait Victor Sergent, Dénègri, Meynard (en haut), Noël Sergent, Wallace, Massa (au centre), Rushforth, Baird, Toulon et Mac Laren (en bas).
Le 28 avril 1912, jouant à Paris contre l’Association Sportive Française, en finale du championnat de France, le Stade Raphaëlois remporte la victoire et le titre. À leur retour, deux mille personnes attendent “les petits” à la descente du train.
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Philippe Natalini
Churchill n’y croyait pas.
[…] Le débarquement des forces alliées dans le sud-est de la France en août 1944, Churchill n’y croit pas. Pour prendre les Allemands en tenaille, le chef du gouvernement britannique préfère une offensive depuis l’Italie vers les Balkans pour ensuite remonter vers Berlin. Mais, encouragé par la prise de Rome et le succès de l’opération Overlord sur les côtes normandes, le président américain, Franklin Delano Roosevelt, est convaincu de porter un coup décisif en déclenchant l’opération Dragoon le 15 août 1944.
Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe, en a déjà fixé les grandes lignes. Il faut à tout prix reconquérir les ports stratégiques de Toulon et Marseille et constituer dans la région varoise une ligne de front de 25 km de profondeur, “la Blue line”. Afin d’affaiblir les Allemands et poursuivre la libération des territoires occupés, les troupes doivent ensuite rejoindre les forces débarquées en Normandie.
Désolidarisée de l’opération Overlord, Anvil est rebaptisée Dragoon mi-juillet et sa stratégie minutieusement étudiée. Rien n’est laissé au hasard. Le choix de la zone de débarquement, la Provence, privilégiée pour ses ports en eaux profondes et le relief accidenté de l’arrière-pays qui isole les Allemands. L’entraînement des troupes qui répètent les assauts amphibies, en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie, notamment à Salerne au sud de Naples. L’appui de la Résistance, apportant une aide précieuse capitale pendant la phase de préparation, mais aussi au cours de la progression des soldats américains à travers les Alpes.
Par ailleurs, des opérations de diversion et de leurre sont prévues, telle l’opération Span qui, pour tromper l’ennemi, a prévu d’envoyer, dans un premier temps, la flotte alliée vers Gênes en Italie, avant de la rediriger vers les côtes provençales. Composées d’Américains, de Britanniques, de Canadiens et de Français, les troupes sont réparties en “Forces”, selon un secteur précis de débarquement.
L’assaut naval et aérien débute à l’aube du 15 août. Auparavant aux environs de minuit, la Force Sitka a détruit les batteries des îles de Port-Cros et du Levant. Les Commandos d’Afrique neutralisent les batteries du Cap Nègre mais les commandos marine de la Force Rosie essuient un échec sanglant à la Pointe de l’Esquillon à Theoule. Au petit matin, la Force Rugby, renforcée par l’opération Dove, entre en action. Des centaines de C47 larguent au-dessus de la vallée de l’Argens plusieurs milliers de parachutistes alliés, tandis que des renforts et du matériel arrivent par planeurs.
À partir de 8 heures 00, la Force Kodak commence à déferler sur les plages entre Cavalaire et Saint-Raphaël, en se répartissant en 3 secteurs : Alpha, Camel et Delta.Moins d’une heure plus tard, la Force Alpha a neutralisé les défenses côtières et dès l’après-midi les jonctions avec les autres secteurs de la Force Kodak sont réalisées. Cogolin, Grimaud, Ramatuelle et Saint-Tropez sont libérées dans la journée. Dans la soirée, la Force Delta a rejoint les parachutistes de la Force Rugby. Le soir du 15 août, une tête de pont est presque réalisée de part et d’autre de Fréjus.
Le lendemain, les soldats de la Force Garbo débarquent en baie de Cavalaire et dans le golfe de Saint-Tropez. Dès le 17 août au matin, la “Blue line” est atteinte en tout point et même dépassée. Une partie des troupes avance par la Haute-Provence vers l’Isère en direction de la Bourgogne pour y rejoindre les forces alliées. Après avoir libéré Toulon et Marseille, les soldats français s’engagent beaucoup plus tôt que prévu le long de la vallée du Rhône. Plus de 230 000 soldats de l’armée française, dont un grand nombre de combattants venus des colonies d’Afrique, ont joué un rôle de premier plan et ont largement contribué au succès de l’opération Dragoon.
Contre toute attente, la Provence est libérée en moins de deux semaines, l’état-major en avait estimé à deux mois la durée nécessaire. L’opération Dragoon qui aura duré plus de trois mois et concerne le débarquement, la bataille de Provence, puis la remontée des troupes vers l’intérieur du pays, aura impliqué au total 900 000 hommes.
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Le char français, le “Jeanne-d’arc”…
Depuis le 15/08/1944, le débarquement allié s’effectue sur le littoral varois. Le 17 août 1944, les alliés se sont déjà bien enfoncés dans les terres. Brignoles et les mines de bauxite représentent un enjeu stratégique majeur. Pour les défendre, 3 000 soldats allemands et plusieurs dizaines de canons lourds ont été positionnés. Bloqués par cette résistance acharnée, les Américains lancent un régiment d’Infanterie afin de réaliser un débordement par la route du Thoronet.
Mais, dans la matinée du 18 août, au niveau des mines avant le lac Sainte-Suzanne (lac de Carcès), le détachement est bloqué par une forte résistance ennemie. La 1ère division blindée française envoie le Command combat n° 1 du général Sudre par la route de Cabasse pour prêter main-forte aux Américains. Dans le même temps, des Allemands en retraite, se sont égarés dans le village du Val. Ils demandent leur route à Paul Authosserre qui leur fait faire demi-tour. Accidenté du travail au bras droit, Paul Authosserre a pris l’habitude de mettre sa main dans l’ouverture de sa veste. Alors que le camion allemand s’éloigne, le Valois reprend sa posture coutumière, mais un soldat a cru certainement voir là un geste hostile. Il abat Paul Authosserre d’une rafale de pistolet-mitrailleur.
Ces faits sont rapportés au Général Sudre qui pense alors que les allemands sont en train de massacrer les Valois. Il décide d’envoyer au plus vite un détachement par la route de Vins. En dépit des renseignements indiquant que le pont sur le Caramy est miné, le lieutenant Laporte et ses cinq chars Sherman foncent vers Le Val où ils arrivent en milieu d’après midi.
Le Jeanne-d’Arc est le premier char à franchir la Ribeirotte. Il remonte la rue suivi du Joffre, du Jean-Bart, du Jourdan et du Joubert.Les routes menant à Barjols, Bras et Brignoles sont ainsi sécurisées. Le général Touzet de Vizier s’installe dans le château Veillan. La division reprend sa progression vers Bras, puis Saint-Maximin dès le lendemain matin.Quelques jours plus tard, le 25 août, le char Jeanne-d’Arc, encore une fois en tête, juste devant le Char Le Jean Bart, monte à l’assaut des allemands positionnés à Notre-Dame-de-La-Garde, à Marseille.Guidé par le FFI Ponchain, et après avoir fait sauter un canon ennemi, il arrive en haut de la rue Vauvenargues, près de la résidence de l’évêque, à côté de la 1ère compagnie, et très proche de la 2ème. Il est à découvert lorsqu’il est pris sous un violent feu allemand. Immobilisé, Le Jeanne d’Arc est détruit par une explosion interne que déclenchera une grenade à fusil entrée par le volet de tourelle. André Kerch, maréchal des logis et chef de char, le cuirassier Guillot, tireur sont tués. Maurice Clément, le chargeur, grièvement brûlé, parvient à s’extraire avant de mourir au sol. Antoine Riquelme et Georges Latour parviennent à s’échapper, indemnes. Sans personne au leviers, le Jeanne d’Arc dévale la pente en marche arrière pour heurter le mur de l’évêché et là ses munitions finissent d’exploser, le détourellant. Les tirailleurs, à quelques mètres ne pourront rien faire. L’aspirant Audibert qui suit le char essaie d’ouvrir, mais rien n’y fait.
À noter que le conducteur habituel du Jeanne d’arc, Louis Contrusi n’était pas dans son char car il participait au dépannage d’un char cassé peu avant dans le boulevard Gazino.
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Jean Paul Dubroca
1637. Les Espagnols attaquent Saint-Tropez. Mais l’attaque sera repoussée.
En découlera l’origine de la bravade qui commémore l’évènement chaque année à Saint-Tropez.
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Clic !… Pierre et Florence
“Cette magnifique chanson appartient au folklore de la langue d’ Oc, plus particulièrement au Languedoc lui-même. On la trouve également en Catalogne et en Piémont. Le thème de l’enlèvement par les pirates Maures est exploité par la littérature du Moyen Âge. “
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Hervé Grauby
Clic !… Le fabuleux sentier sous-marin de la réserve naturelle Cerbère-Banyuls.
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Dom Puig
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Philippe Levieux
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Jack Dou Martegues Grand
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Guy Bouyer
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