La Gazette de Passadoc – N° 31

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Publiée tous les vendredis, La Gazette de Passadoc regroupe les quiz, les articles ainsi que des récits, des photos et diverses informations parus tout au long de la semaine sur le Groupe Passadoc.

Cette semaine, La Gazette de Passadoc a été publiée le samedi, tellement la tristesse du départ de Valérian est immense ! Allez, pour se réconforter, lisons !
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  • Les QUIZ !
  • Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    Tristesse dans le Var… Août 44, les Avignonnais recouvrent la liberté… Deux résistants du secteur de Cannes… Le témoignage de Marcel Prudhomme… Pierre Velsch… Alet-les-Bains… Une histoire… Comment faire son propre vin provençal…
  • Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.

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Clic! … La 4B-9

Un article proposé par Aldrick Fernaud.

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Clic ! … Deux poussins gypaètes barbus introduits en Corse

Vidéo proposée par Pierrette Hatton.

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André et François Abbe

Tristesse dans le Var…

Ça ne date pas d’hier. Photo : André Abbe – Passadoc

Bien triste souvenir….
1990. Le feu frappait une fois de plus, dans le massif des Maures.

À cette époque, le Rocher de Roquebrune n’avait pas encore ses trois croix. Par contre, le rocher arrondi au-dessous était déjà là. Il s’appelle le clegué. À quoi sert-il ? Un Y dans le rocher indique l’heure de midi. Très utile pour les personnes qui travaillaient dans les champs…

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Un an déjà !

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Philippe Natalini

Août 1944… Les Avignonnais recouvrent leur liberté…

…dans une liesse populaire indescriptible !
La retraite de l’armée d’occupation allemande commence dès le débarquement des troupes alliées en Provence.

Le 19 août, la 19ème armée quitte son QG de Villeneuve-l ès-Avignon (Gard), et le 20 août, un groupe de reconnaissance de la 3ème Division américaine franchit la Durance pour pénétrer en Vaucluse.

À Avignon, la population, meurtrie par les bombardements des mois précédents, attend dans une espérance inquiète. Elle commence à célébrer sa liberté retrouvée dès l’arrivée des premiers chars français et américains, au matin du 25 août 1944. Les Avignonnais se rassemblent alors sur les places de l’Horloge, du Palais, et dans les rues de la Cité des Papes, pavoisées à cette occasion des drapeaux tricolore et alliés.

Les premiers groupes de maquisards qui, malgré les actes de répression infligés par l’occupant en juin et juillet, ont mené une série d’opérations de harcèlement depuis le début du mois d’août, défilent dans les rues.

Le 26 août 1944, le général de Lattre de Tassigny s’arrête à Avignon où il salue ses hommes et les FFI lors d’une inspection. Les troupes de l’armée B ayant participé à la libération du Vaucluse passeront le Rhône quelques jours plus tard avant de prendre la direction de Lyon, où elles y pénètreront le 3 septembre 1944, la ville étant libérée avec plus de 80 jours d’avance sur les plans initiaux.

À noter que ce même 25 août 1944, Paris capitale emblématique de la France, est également déclarée libérée. 🇫🇷🇺🇸🇬🇧🇨🇦

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Deux résistants du secteur de Cannes

Cela se passait il y a 77 ans…
23 août… Francis Tonner, issu d’une famille de maraîchers de La Siagne, faisait partie des résistants de l’AS 24 de Cannes, branche armée des MUR. Durant la guerre, il accompli de nombreux sabotages en concertation avec les FTP ou Milices patriotiques de son usine, et était devenu un cadre de la branche militaire, commandant le corps franc.

Lors du débarquement en Provence du 15 août 1944, à la tête de trois autres résistants de son groupe, il attaque dans les bois de la Roquette-sur-Siagne (06) un convoi d’une trentaine de prisonniers du Groupe Naval d’Assaut de Corse (débarqué dans la nuit à La Pointe de L’Esquillon et anéanti), lesquels étaient conduits à pied sur Grasse au PC de la 148ème Ersatz Division. Ces quatre résistants parviennent à neutraliser plusieurs gardiens escortant les prisonniers français, permettant à dix d’entre eux de se libérer, et de se cacher pendant une dizaine de jours dans diverses fermes des environs.

Le 23 août 1944, Francis Tonner assure la liaison dans la plaine de la Siagne avec les avant-gardes américaines de la First Air Borne Task Force, et plus précisément des éléments du 509th PIB. Ces derniers, chargés de neutraliser la dernière batterie allemande installée à Saint-Cassien, sur la colline des Puits, sont guidés par Francis Tonner et son camarade Henri Bergia. Parvenus à une centaine de mètres de leur objectif, ils sont victimes d’une salve de gros calibre provenant d’un croiseur américain patrouillant au large de Cannes. Cette terrible méprise pulvérise les deux Français et neuf paras américains. Une dizaine d’autres sont blessés.

Une avenue du quartier cannois de La Bocca porte son nom depuis novembre 1944 et une stèle Francis Tonner-Henri Bergia a été édifiée sur le rond-point de La Frayère en 1982.Précisons qu’un jeune médecin passionné par l’histoire de la 2nde guerre mondiale sur la côte d’Azur, Jean-Loup Gassend, a retrouvé bien des années après, trace de l’endroit où avaient été enterrés Francis Tonner et Henri Bergia. Un à la nécropole militaire de Boulouris et l’autre au cimetière américain de Draguignan. Afin d’avoir des certitudes sur le fait qu’il s’agit effectivement de leur dépouilles, des démarches d’identification formelle sont toujours en cours.

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Le témoignage de Marcel Prudhomme, .
un des participants à l’assaut ayant pour but la prise d’un point clé près de Toulon,
le Mont Redon.

Cette résistance héroïque, sans vivre et sans eau, motivera en partie, en novembre 1944, la 2ème citation du B.M. 5 “à l’Ordre de l’Armée”.

Trois heures du matin, chef de groupe de FV, je suis désigné par le capitaine CHRETIEN, mon commandant de compagnie, pour protéger les sapeurs chargés de détecter les mines possibles, il faut créer un débouché pour la 1ère Compagnie du BM 5, la mienne, qui doit attaquer le Mont REDON, appuyée par le BM 11 sur notre droite.Il n’y a pas de mines. Quel silence après le vacarme de tout à l’heure où des milliers de pruneaux de 105 ont plu sur ceux d’en face. Ils sont certainement morts ou ils ont déguerpi. Eux qui nous avaient copieusement arrosés de mortiers la veille !

Quand, à 5 heures, le bruissement des feuilles traînées m’annoncera la compagnie, je devrai rejoindre ma section… les voilà… Vite, où est la 2ème section ? Rien alors, suivons la 3ème. Incorporons-nous, on verra après.

En avant ! Tout de suite, nous débouchons dans la ferme… les Boches se taisent. L’atmosphère est chargée de menace. Passée la ferme, nous empruntons l’allée des gros platanes. Voici la route. Nous nous espaçons : je bondis, franchissant les fossés semés de barbelés, entraînant mes tirailleurs. Et brusquement, le fracas, l’enfer.

Ça crépite de tous côtés. À droite, la 20 mm de protection arrose au jugé la base du Mont Redon, à 2 m du sol.
Le temps de situer le rideau métallique qui se tisse au-dessus de ma tête, je me plaque au pied d’un cep. Derrière le cap, des balles se fichent en groupe à 50 cm. Debout ! Un bond ! … Oh ! Je pose le pied au beau milieu de six Tellermines… surpris, je suis heureux de n’avoir pas sauté.

Allons ! Suivez ! En avant ! En avant ! À 25 mètres, un tirailleur géant est frappé à la tête par une balle de 20. Il voltige les bras en croix pour ne plus se relever.

Les oreilles et la tête sont remplies de craquements, de crépitements, d’arrachements, la bouche est pleine de crachement, d’aboiements rauques, du goût de la poudre et du sang. Nous arpentons à grands coups de jarret la vigne, le pré, la pente. Sans répit, nous assaillons cette pente. Un réseau de barbelés nous arrête. THERRY le coupe et nous franchissons sous le feu l’étroit passage ; ça crache de plus près. Quelques ombres vert-de-gris se défilent sous les arbres ébranchés.Est-ce une impression, ils ont l’air de décrocher ? … alors accrochons !

En vingt enjambées, nous atteignons le ressaut. Des bruyères sèches se profilent et nous cachent le premier plateau. Qu’y a-t-il derrière ? … Au fait, combien sommes-nous ? Un, deux, trois, six blancs : le lieutenant CHAPPERON, l’adjudant POUTEAU, les sergents VUITTON, THERRY CORONA et moi… puis une vingtaine de tirailleurs et gradés noirs. Ça va bien ! chut ! des voix !

Je me dresse vivement : à 5-6 mètres de notre groupe d’essoufflés : des frizous, c’est le moment ! … Une furia de gueules rouges et de faces noires déferle dans les bruyères, assaille les tranchées. La Wehrmacht est là, qui levant les bras, les mouchoirs, qui bondissant sous les arbres pour fuir… Ceux qui ont fini la guerre lèvent leurs bras, jettent casques, armes, harnais bourrés de grenades. Un tirailleur les amène à l’arrière… et déjà, notre groupe s’échelonne dans ses bonds sur le plateau non couvert. La liaison est difficilement assurée. Et les 88 pleuvent autour de nous.Le commandant allemand nous sait arrivés au premier piton.

Aïe ! M… ! Touché j’enlève ma chaussure : une balle l’a creusée en travers… Mais bah ! Pas d’os brisés. Sulfamides, pansement. J’ai eu chaud ! … ma godasse lacérée, lacée tant bien que mal, je repars en avant, le groupe en bon ordre. Un bond, deux bonds… tr… Je sens un choc brutal à la jambe droite. La vache ! … il m’a repéré. Du piton, il continue à me mitrailler. Couché, je me roule derrière un tertre et, en hâte, avec l’aide de mon caporal KAYABA BAMOGO , je fais un pansement.

Que faire ? blessé aux deux jambes, je ne puis plus avancer normalement. Je confie à KABAYA le commandement du groupe et, piteux, rageur, je rampe vers l’arrière, entouré longtemps par les points d’impact de cette saleté de mitrailleuse. CORONA passe à côté de moi, un grand trou rouge au bas du visage, un tablier de sang sur la poitrine. Pauvre vieux ! C’est tout ce que je puis lui dire. Il marche en titubant vers l’arrière…

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Richard Au

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Jeanne Monin

Une histoire…

Comme tous les mardis, Vincent, François, Louis et Jeannot se retrouvent “Chez Marceline”, le café-tabac de la place, pour leur après-midi belote.

Vous avez appris la nouvelle ? Paraît que, Xavier, le dernier de Pierre, celui qui habite près de la Sorgue, a disparu ! Voilà quinze jours qu’on est sans nouvelle…

Quinze jours… C’est même temps que pour Pascal, le fils de Mylette...” pense Vincent.

Vincent, c’est à toi de jouer !
– C’est atout quoi déjà ?
– Atout trèfle ! Ça fait trois fois que tu le demandes ! T’es au jeu ou quoi ?

Eh non… Vincent n’est pas au jeu… Pascal et Pierre étaient ses élèves, deux copains qui ne se quittaient guère ; il les connaît depuis la classe du CM1. Il les a aidés quand ils sont passés au collège. Pierre a décroché à la fin de la troisième mais Pascal est entré au lycée.
M’sieur, j’ai une disert… m’en sors pas…
Vincent le guidait… Comme elle était fière Mylette quand elle est venue lui annoncer que son fils était bachelier !
Que ces deux-là, plus proches que des frères, soient partis ensemble ne l’étonne pas mais qu’ils l’aient fait sans venir lui dire au revoir..

Atout… atout… et dix de der, conclut Vincent en ramassant les cartes et tout bas, comme s’il se parlait à lui-même, il ajoute :
J’espère que rien de grave ne leur est arrivé…
– C’est peut-être la Coulobre qui est revenue, murmure Marceline.
– Tais-toi, Sorcière ! tonne Vincent.

Il ne supporte pas cette allusion à la légende qui raconte qu’une sorte de monstre, mi-dragon mi-démon, sortait la nuit pour se nourrir… On prétend que la Coulobre est toujours responsable des disparitions inexpliquées des jeunes gens de la région…

Il y aura vingt ans bientôt que Vincent n’a pas revu son fils, parti un soir pour aller à la fête au village voisin…

Clic !… La légende de la Coulobre

Titre recommandé par Christian Belonne.

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Patrick Isnard

Clic !… Comment faire son propre vin provençal

CHÂTEAU ISNARD 2021 ! Après avoir planté ces vignes endémiques il y a 5 ans : pour la première fois depuis très longtemps, un vin 100% grassois !

Vignes La Grassenc

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Alain Cathala

Château de Saint-Izaire (Aveyron) : la chambre du chapelain.
Le château épiscopal logeait les Évêques de Vabres.

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Vissec – Gard

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Aqueduc Saint-Clément, boulevard des Arceaux, il amenait l’eau à Montpellier depuis sa source du Lez au nord de Montpellier à 25 km.


Il fallait donner un nom à cet aqueduc, qui passe sur la commune de Montferrier sur Lez, Prade le Lez, puis Montpellier ; comme il passait en boucle sur la commune de Saint-Clément-la-Riviére, (devenu aujourd’hui Saint-Clément de Rivière), on la baptisé l’aqueduc Saint-Clément.

Claude Boyer
Il a été réalisé par Henri Pitot, ingénieur en hydraulique né en 1695 à Aramon dans le Gard. Nous lui devons également en 1743 le pont routier accolé au pont du Gard ainsi que les fameuses sondes Pitot qui équipent aujourd’hui les avions de ligne.

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Joel Cantié

Acènt dóu Miejour

D’acènt, n’en ai iéu ?
Avès un brave fègi ?Pèr que questo favour ?
Qu’es aquéu privilègi ?
Se vous disiéu qu’es vàutrei, pecaire, gèns d’Uba,
Que d’acènt n’avès un, qu’es gaire bèn trouba. […]

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Jack Dou Martegue Grande

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Philippe Levieux

Les environs du Col de Ferrier sur la commune de Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes maritimes) pour y découvrir de nombreuses anciennes bories ou bergeries témoignant du passé pastoral de l’endroit.

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Guy Bouyer

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