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- Les QUIZ !
- Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
Les “masques” dans l’ancienne Provence… Conception et grossesse dans la Provence de nos aïeux…
Le fenouil sauvage… Un peu de l’histoire des maquis de notre région… André Moraldo… Le viaduc ferroviaire d’Anthéor… Autoire… - Voyage en Passadocie
- La bibliothèque de Passadoc
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
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Claude Boyer
Les masques de l’ancienne Provence
Quel Provençal n’a jamais entendu parler des masques, lei masquo, comme on les appelait. Aujourd’hui plus personne n’y croit, enfin je pense.
On n’utilise plus cette expression que pour désigner quelqu’un qui “fait la brègue” (la moue), qui vous regarde avec de petits yeux méchants, et pourtant nos anciens y croyaient dur comme fer et leur seule évocation suffisait à inquiéter les plus téméraires. La croyance en leur existence était tenace et même jusqu’au XXe siècle.
On croyait d’un côté à l’Évangile qui ne pouvait apporter que de bonnes choses et de l’autre aux masquos qui, elles, n’apportaient que mauvais sort, maladies et même la mort. Personne n’y trouvait rien à redire, on vivait avec ça et s’il arrivait qu’on laisse échapper un juron blasphématoire, on ne se serait jamais hasardé à insulter un masque. Dieu pardonne, lei masquo, non !
Qu’ès acó la masquo ?
Contrairement à une idée bien ancrée, la masquo n’est pas obligatoirement une femme, ce peut être un homme. Si par malheur vous étiez emmasqués, vous étiez dans de sales draps !
Les fièvres, les maladies malignes, les insomnies, la douleur à la hanche, la mauvaise récolte et que sais-je encore vous tombaient dessus, vous n’étiez à l’abri de rien ! Les masques pouvaient vous toucher même à travers vos animaux, ainsi si votre vache vêlait d’un veau mort-né ou si votre coq ne chantait plus le matin, inutile de chercher plus loin, vous étiez à coup sûr emmasqué.
Surtout ne croyez pas que vous vous en tireriez en allant trouver le médecin. Leurs pouvoirs face à celui qui vous a emmasqué pouvaient être considérés comme nuls. La pharmacopée et la science ne pouvaient rien face aux forces obscures du mal, même M. le curé ne pouvait rien faire.
Les bossus, les bancals, les borgnes, et autres infirmes passaient pour être punis d’une faute grave et non seulement ils devaient supporter leur disgrâce physique mais ils étaient considérés comme des emmasquaïre en puissance.
On disait d’eux :
– Aqueli que lou boun Diéu marcoDou diable soun pris en cargo.
(Ceux que Dieu a marqué, sont pris en charge par le diable)
Que faire alors ?
Heureusement tout espoir n’était pas perdu, il existait parfois une parade.
Le monde obscur des masques comportait deux types de gens : lei emmasquaïre et les demasquaïre qui parfois pouvaient conjurer le mauvais sort.
En fait, tout dépendait de la puissance de son pouvoir face à celle de l’emmasquaïre, une question de rapport de force. Après que vous lui ayez exposé votre cas, le demasquaïre prenait un air grave, se grattait la tête et s’il pensait être à la hauteur, il vous indiquait une recette infaillible qui vous délivrerait du sortilège. Par exemple, il vous disait de mettre à cuire un foie dans lequel vous auriez préalablement planté des aiguilles qui seront autant de dards plantés dans le cœur du masque à condition bien sûr que vous fassiez cuire le foie à minuit après avoir tracé devant votre porte les signes cabalistiques indiqués par votre sauveur…
Mais il se peut aussi que le demasquaïre avoue son impuissance :
– Vous poudi pas démasqua. Aquéou qué vous a emmasqua a maï dé poudé qué iou. Sérò un’ autre, vous démasquariou… D’aquéou, pouadi pas… A troou dé poudé.
(Je ne peux pas vous démasquer. Celui qui vous a emmasqué a plus de pouvoir que moi. Ce serait un autre, je vous démasquerais… De lui, je peux pas… Il a trop de pouvoir.)
Il ne vous restait alors qu’à solliciter un demasquaïre plus puissant, quitte à aller le chercher bien loin.
En conclusion, nul ne pouvait échapper à un mauvais sort jeté par un masque. Du plus pauvre des chemineaux au notable du coin, tout le monde pouvait être emmasqué. Piètre consolation, c’est une des rares justices qui existait dans la vie d’alors. Tous égaux face aux masques.
Photo Geneprovence
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Conception et grossesse dans la Provence de nos aïeux.
Comme partout ailleurs, la vie des Provençaux était emplie de nombreuses superstitions dont certaines perdurent encore aujourd’hui. Il n’y a donc pas de raisons de s’étonner du nombre d’actes au mysticisme certain que l’on pratiquait lorsque l’envie d’un enfant se faisait sentir, à plus forte raison lorsque la grossesse espérée se faisait attendre.
Le premier exemple qui vient à l’esprit est celui de la Vierge Marie enceinte des œuvres de Dieu lui même. L’aristocratie y avait recours, ainsi après 20 ans de mariage, Louis XIII et Anne d’Autriche n’ont toujours pas d’enfant, ce qui ne manque pas d’inquiéter car, en cas de décès de Louis XIII, sans descendance le trône de France se trouvera sans héritier et le pays risque de plonger dans une guerre de succession.
En 1637, un religieux, le frère Fiacre reçoit une révélation : la reine Anne d’Autriche devait, pour obtenir le fils souhaité, faire réaliser trois neuvaines de prières à la Sainte Vierge : une à Notre-Dame de Paris, une à Notre-Dame-des -Victoires, et la dernière à l’église Notre-Dame-des-Grâces de Cotignac dans le Var. Informée, la Reine mandate le frère Fiacre pour réaliser ces neuvaines et c’est à Cotignac qu’il les conclut.
Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, Louis XIV naît à Saint-Germain-en-Laye.
C’est ainsi que le 20 février 1660, Louis XIV vint à Cotignac, au Sanctuaire Notre-Dame-de-Grâces, remercier la Vierge Marie du don de sa naissance.
Bien évidemment, nulle Provençale n’avait l’outrecuidance d’espérer obtenir un tel privilège. Mais les saintes écritures poussaient à croire que, faute d’intervention divine, les saints pouvaient intercéder en faveur de la future parturiente pour espérer enfanter lorsque mère Nature se montrait réticente à accorder la fertilité au couple en mal d’enfant.
Un grand nombre de localités provençales possédaient un saint qui, à n’en pas douter, avait le pouvoir d’agir pour que la conception tant espérée devienne effective. Les plus souvent invoqués étaient bien évidemment la Sainte-Vierge, puis venaient Sainte-Anne, Sainte-Marthe, Sainte-Rossoline, Sainte-Madeleine et Saint-Honorat.
Il était même souvent d’usage de prénommer l’enfançon obtenu par cette grâce du nom du saint supplié par maintes prières, pèlerinages et autres vœux.
Dévotions religieuses
Il était de notoriété publique que rien ne valait le pèlerinage de la Sainte-Baume à l’époque de la Pentecôte pour régler les cas les plus désespérés.
Pour ce faire, il fallait gravir le sentier vers le sanctuaire également connu sous le nom de grotte de Sainte-Marie-Madeleine, qui n’est autre que l’ermitage où se réfugia la Sainte après avoir été chassée de Palestine et évangélisé la Provence.
Chemin faisant, on effectuait une halte pour ériger un petit monticule de pierres appelé “castelet”, symbole phallique par excellence destiné à donner au mari les ardeurs nécessaires, après quoi ce dernier accrochait une branche de gui à la ceinture de son épouse.
Saint-Phoutin avait aussi bonne presse.
On fêtait Saint-Phoutin (ou Pothin, Foutin) le 2 juin. Saint-Phoutin fut évêque de Lyon et mourut en martyr en 177.
L’Église encouragea cette dévotion car elle y voyait un moyen d’éradiquer le culte que les Provençaux vouaient alors au dieu romain Futinus*. Ce besoin d’associer des saints à tout espoir de grossesse venait du fait que la conception était considérée comme due à une intervention divine. Ainsi, lorsqu’une femme était stérile – il ne venait à l’esprit de personne que ce put être la semence masculine qui manquât de vivacité ; au pire lui avait on “noué les aiguillettes ” par un quelconque sortilège ! – les raisons que l’on invoquait se perdaient dans les méandres obscurs de la superstition,.
Ainsi, on était fermement persuadé que quelque sorcier ou “masque” (jeteur de sort) était responsable de l’infertilité.
Dans les Alpes-Maritimes, c’était Notre-Dame-de-Laghet, près de la Turbie qui avait la réputation d’exaucer les désirs d’enfantement. On offrait alors à la Sainte-Vierge quantité de bijoux, allant de la boucle d’oreille à la bague de mariage. Les mécréants qui raillaient ces dévotions persiflaient en prétendant que :
– Ça marche mieux si on monte à Laghet avec des pois chiches (crues évidemment) dans les chaussures !
À Aix, les couples se rendaient à l’olivier de la Touesse, ils entamaient alors une farandole autour de l’arbre pendant laquelle les femmes cognaient par trois fois leur postérieur contre le tronc qui, on s’en doute, représentait un symbole phallique.
D’autres arbres, symboles de puissance et de robustesse, étaient souvent sollicités.
À Collobrières, des femmes rampaient sur les racines d’un très vieux châtaignier bordant un chemin dénommé “des Amoureux”.
Envies de femmes enceintes
Il est connu que les femmes enceintes éprouvent d’irrésistibles envies auxquelles il est vain d’espérer résister. On était autrefois persuadé que le refus de satisfaire une femme enceinte était immanquablement puni par la venue d’un orgelet, à tel point que lorsque quelqu’un développait cette affection on cherchait à savoir si le malade avait une femme attendant un enfant dans son entourage.
On évoque un texte tiré des statuts municipaux de Toulon datant du XV siècle : Toute femme enceinte peut, à cause de son état, cueillir du fruit, plein ses mains, dans la propriété d’autrui ou le manger là même ; mais si elle en emporte plus que ses mains pleines, elle doit cinq sous.
Le législateur de l’époque ne précise pas si les fraises sont seules concernées.
Le sexe de l’enfant
Ce n’était pas le tout d’être enceinte, en ces époques où les enfants étaient très tôt associés aux travaux domestiques on espérait soit une fille soit un garçon selon que les bras manquaient à la tenue de la maison ou au travail des champs.
Fort heureusement les moyens ne manquaient pas pour déterminer le sexe de l’enfant avant sa naissance. Il suffisait d’observer la future mère au quotidien. Par exemple, si elle trouvait une épingle, elle aurait à coup sûr un garçon, et si c’était une aiguille, ce serait assurément une fille. Si elle buvait le fond d’une bouteille de vin, elle aurait aussi une fille.
Lorsqu’il y avait une volaille au repas, il était de coutume de donner la clavicule à la future mère qui devait alors jeter l’os en l’air. Allez savoir pourquoi, s’il retombait “les jambes en l’air” c’était signe de la naissance d’une fille.
Le sexe pouvait aussi être déterminé à pile ou face. Pielo (pile) c’était une fille, croux (face) un garçon. Mais, pour que la prédiction se réalise il fallait impérativement au préalable faire passer la pièce entre la chemise et le corps de la mère.
Les animaux aussi étaient mis à contribution. Lorsqu’un chien approchait une future mère on attendait de voir si d’aventure il ne lèverait pas la patte sur sa robe auquel cas le père pouvait espérer deux bras vigoureux pour l’aider aux champs.
On le voit bien, un rien servait à déterminer le sexe de l’enfant, preuve de l’attachement de nos ancêtres aux détails de la vie quotidienne.
Source : Généprovence – Photographie : Jean Marie Desbois.
*Source : Claire Tiévant, “Almanach de la mémoire et des coutumes”, Paris, 1983.
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Philippe Natalini
Le fenouil sauvage
Dans le midi, il y a profusion de plantes aromatiques sauvages. La plus envahissante est sans conteste le “fenouil sauvage” ou aneth sauvage dont les pousses tendres vertes au printemps servent de garnitures. Sa tige coupée au mois de septembre, lorsque les sommités ombellifères arrivent à maturité, va servir à aromatiser les plats à base de poissons.
Les graines servent à parfumer les olives ou à bien d’autres choses ; elles faisaient partie intégrante du pastis local, aneth = anethol. Ce pastis que nos anciens fabriquaient avec d’autres plantes.
Chacun avait sa recette secrète et magique, mais c’était plutôt “costaud”. Cette boisson était servie d’office dans les bastides, et selon le “concepteur ” il fallait se tenir aux branches, puis se forcer à dire “Putain il est pas mauvais, mais bon il arrache“. Du coup, on avait droit à une nouvelle tournée…
Les graines du fenouil servent aussi de conservateur dans certaines charcuteries du grand Sud. C’est maintenant qu’il faut faire la réserve de bâtonnets pour l’année. Pour le cueillir, se munir d’un bon “tranchet” ou à défaut d’un Opinel, ou d’un sécateur pour les dames. Si la base de la plante est noire et pégueuse, c’est que vous êtes trop près de la route. Cherchez donc un endroit moins pollué.
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Un peu de l’histoire des maquis de notre région
Au début de 1943, des organisations clandestines de résistance entreprennent de créer des “maquis”, où se rassemblent, en plus des réfractaires au S.T.O., des résistants en fuite et recherchés. Ces jeunes gens occupent une zone de forêt où l’on peut se cacher avec, aux alentours, pour le ravitaillement, des amis dans la population.
Dans le Var, c’est le cas du maquis des Maures installé dans les forêts du massif portant le même nom. Émile Mercanti un jeune coiffeur niçois, est l’un d’eux. Voici ce qu’il rapporte sur ce qu’il vivait il y a 78 ans de cela.
“Au mois de septembre 1943, je pars en mission à Toulon en rapport avec l’éventuel passage au maquis d’une cinquantaine de Serbes. En revenant, en gare de Gonfaron, un camarade me signale qu’il y a dans les environs des soldats italiens armés qui se cachent. Je me mets à leur recherche. Une fermière sur le bord de la route me dit qu’elle en a vu traverser le bois de bonne heure. Je les cherche longtemps dans la forêt, et comme je m’impatiente, je profère quelques blasphèmes en italien. Aussitôt les branches bougent et quelqu’un me fait signe et me demande si je suis un soldat italien. Pour le rassurer je lui dis “Oui” et je le suis à travers les broussailles. Après avoir traversé la rivière j’arrive parmi une trentaine de soldats et d’un jeune sergent-chef. ils sont bien armés : fusils-mitrailleurs, mousquetons, revolvers, munitions et… ravitaillement.
Je leur dis qui je suis, ils sont très surpris. Il me faut des heures de palabres pour les convaincre, mais finalement ils me suivent à travers la montagne. J’ai des difficultés à m’orienter car je ne veux pas longer la rivière, craignant la présence de postes allemands. En réalité, je me trompe complètement de route. Après dix heures de marche épuisante où je suis tombé dans un ravin plein de buissons épineux qui déchirent mes vêtements, nous arrivons en face de Gonfaron, mais là tous se “dégonflent”. Ils sont fourbus, découragés. Ils ne veulent plus rien savoir de la guerre, et n’ont qu’une pensée : rentrer chez eux. Ils m’abandonnent leurs armes. Les pauvres types me quittent, j’ai leur amitié, quelques-uns ont les larmes aux yeux.Je peux prévenir mes camarades de venir chercher les armes. Le lendemain, nous arrivons au camp avec notre précieux chargement. Surprise : il y a déjà là une centaine de soldats italiens !
Ainsi, grâce à la capitulation de l’Italie, et à notre esprit d’initiative, nous possédons des armes pour 120 hommes, une quinzaine de mulets et cinq superbes chevaux, des munitions en quantité et du ravitaillement.Nous sommes en relation avec d’autres camps de réfractaires au S.T.O. Nous parcourons le massif des Maures, sur nos chevaux, à la recherche des soldats égarés.”
(Photos d’illustration non en lien avec le maquis des Maures)
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André Moraldo
Il a tout juste âgé de 18 ans quand – le 1er juin 1944 – il rejoint le réseau de résistance Buckmaster où il y est homologué sous-lieutenant FFI.
La libération du littoral azuréen intervenue, il s’engage dans les unités FFI poursuivant la lutte contre les Allemands retranchés le long de la frontière italienne dans la haute vallée de la Tinée (06).
Capturé le 16 septembre 1944 près d’Isola (06) lors d’une reconnaissance profonde du dispositif ennemi, il est interné à la prison de Cuneo (Italie). Il en est extrait le 30 septembre 1944 pour être fusillé avec ses camarades Yves Baudoin et Pierre Graglia ainsi que d’autres prisonniers Italiens, à Centallo en représailles de l’assassinat par la Résistance locale d’un cadre du parti fasciste.
Une plaque inaugurée en 1995 devant l’ancien restaurant Mirazur à Menton tenu par ses parents, rappelle son engagement patriotique et son exécution au Piémont.
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Le viaduc ferroviaire d’Anthéor dans le Var.
Point de passage vital pour l’occupant allemand, cet ouvrage a été la cible de nombreux bombardements alliés entre septembre 1943 et août 1944. (11 bombardements plus celui du 15 août 1944).
Claude Boyer se souvient :
– Mon père est entré à la SNCF en 1942, il avait tout juste 18 ans.
Alors qu’il était de service au poste d’aiguillage du km 172, c’est-à-dire à Antheor, il a vu arriver un groupe de maquisards qui lui ont dit : “Fous le camp petit, ça va chauffer !”
Il ne se l’est pas fait dire deux fois et alors qu’il courrait le long de la voie vers Saint-Raphaël, il a entendu les avions puis le fracas du bombardement. “Crois-moi, je me suis pas retourné et j’ai jamais couru aussi vite de ma vie ” m’a-t-il confié..
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Dom Puig
Autoire (Lot)
classé parmi “Les Plus Beaux Villages de France”
Entre Gramat et Saint-Céré, Autoire aligne ses maisons en une cascade de toits bruns, de façades claires.
En déambulant dans le village, on ne peut qu’être émerveillé par ces maisons médiévales construites en pans de bois et en encorbellement (étage avançant sur la rue reposant sur des corbeaux de bois). Le rez-de-chaussée était très souvent destiné au commerce et à l’artisanat, d’où les grandes ouvertures donnant sur la rue.
Au centre du village trône l’église Saint-Pierre et Saint-Paul. Si elle est reconstruite à la fin du XIe siècle, sa fortification date de la fin de la guerre de Cent ans. Coiffé d’une coupole, l’édifice roman présente un important décor sculpté.
La multiplication des constructions de manoirs et de châteaux ont valu à Autoire le surnom de “petit Versailles”. En parcourant rues et ruelles, encadrées de gentilhommières, on découvre de belles maisons paysannes avec leurs pigeonniers carrés, leurs poutres apparentes, leurs façades en encorbellement, fenêtres à meneaux, toitures de tuiles brunes, pentues et pleines de fantaisies.
Autoire est connu depuis le IXe siècle environ. Au seizième siècle, le site incita de riches familles de Saint-Céré à y installer leur résidence secondaire, ce qui explique le nombre de petits châteaux et manoirs qui formèrent le village dont la princesse Bibesco s’émerveillait.
(Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, poétesse et romancière française, d’origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 – décédée le 30 avril 1933).
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Marie-Odile Beraud
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Guy Bouyer
Le Muy, La Fête de La Roquette, en 1939.
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Claude Boyer
C’est moi vers 1965 sur le tracteur Massey Harris Pony de mon pépé à Puget-sur-Argens. Dans le cadre du plan Marschall, le Pony 11 canadien fabriqué aux États-Unis a été importé pour permettre aux agriculteurs d’abandonner leurs chevaux.
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Henri Étoile
Encore un lieu ancestral, lieu de Rituels ancestraux approprié par l’Église. Il faut voir comment la Source-Guérisseuse-Fécondité s’est transformée “naturellement” en Vulve… voir comment ce lieu prend tout son sens par le fait de sa vocation donné par la Communauté de Moines qui a vécu là un temps…
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Les Meulières d’Amarens (Amarens – Tarn)
L’approche en est très particulière, notamment par le haut par un cheminement qui fait arriver face à la paroi et qui offre une vision de visage aux deux yeux immenses qui constituent les entrées dans cette sorte de “Monde”…
Et l’intérieur, si délicatement ouvragé de mains humaines, des visions fantastiques et l’impression d’être dans un organisme vivant de chairs, d’os et de peaux. Par beau temps, les lumières et ombres sont un supplément extraordinaire pour l’ambiance et l’émotion.
Il reste encore sur place des vestiges de quelques meules abandonnées.
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Philippe Levieux
Étape incontournable, élu village préféré des Français en 2012 et classé “plus beau village de France”, voici Saint-Cirq-Lapopie Lot).
Saint-Cirq est établi au-dessus d’un méandre du Lot, niché sur sa falaise abrupte et coiffé par les vestiges de son château. Le site est occupé dès l’époque gallo-romaine et devient au Moyen Âge un puissant ensemble fortifié.
Le village est harmonieux, il est plaisant de parcourir ses ruelles en découvrant son architecture. De nombreux artistes et écrivains sont tombés sous son charme.
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Patricia Jouv
Canjuers, haut plateau du Var
Clic !… J’ai adoré ce reportage ! Un peu long, mais à voir jusqu’au bout !
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Vous aimez Passadoc… alors vous aimerez Roquebrune en images, un livre d’André Abbe.
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Jack Dou Martegues Grande
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Patricia Gueirard
Fin de journée au Plan de La Garde.
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Alain Cathala
La Bastide des Romarins,
un des lieux de tournage de Manon des sources, un film de Marcel Pagnol (1986).
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