.
.
Pour recevoir automatiquement les prochaines gazettes dès leur sortie,
communiquez votre adresse courriel ICI.
.
.
- Les QUIZ !
- Le courrier des lecteurs
- Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
Les vendanges… Draguignan 1944… La trento beuta dou Martegues… Gramat, le moulin du Saut… Le château de Cabrespine… Mandelieu-la-Napoule… Le Petit Méridional du 3 février 1897.. - Voyage en Passadocie
- La bibliothèque de Passadoc
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
- Des nouvelles de Valérian !
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Marie-Odile Beraud – Je lis : “Les Blancs, un hameau de Tartonne (Alpes Maritimes)”… Non ! Tartonne est dans le 04, autrement dit “Alpes de Haute Provence.”
Merci Marie-Odile ! Rectification effectuée dans “La Gazette de Passadoc” – N° 36.
.
.
.
André Abbe
Les vendanges
Photo André Abbe
Dans les années 80, quand j’apportais encore du raisin à la Coopérative, nous cultivions de nombreux cépages sur le terroir roquebrunois : tibouren pour commencer et carignan pour finir. Entre les deux, grenache, mourvèdre, cinsault, syrah, pecouitouar, barbaroux, roussane et j’en oublie ; ainsi que ugni blanc et rolle pour les vins blancs.
Aujourd’hui, le cabernet sauvignon et le merlot sont trop présents dans le monde entier et on arrive à trouver des vins qui se ressemblent beaucoup où qu’on aille. Il est rare d’être déçu par des vins de ces cépages mais que l’uniformisation est triste.
.
.
Philippe Natalini
Résistance et collaboration à Draguignan – octobre 1944
.
Draguignan, le 05 octobre 1944.
La cours de Justice de Draguignan se penchait sur le cas de trois terribles membres de la Gestapo locale (un Allemand et deux Français). Elle les jugeait pour l’ensemble de leur sinistre œuvre contre la Résistance et les populations civiles locales. Ainsi comparaissaient l’unterscherfuhrer Adolf Hoeber du SD de Draguignan et deux de ses zélés miliciens français, Marcel Massiach et Julien Viard.
Convaincus d’avoir commis d’innombrables abominations contre des résistants ou maquisards mais surtout d’être les assassins de plusieurs d’entre eux (Albert Einaudi et Eugène Cornu entre autres), Hoeber écope de 10 ans de prison et les deux Français sont condamnés à mort. Ils sont fusillés le jour même contre le mur d’enceinte du cimetière communal.
Cette cour de Justice dracénoise rendra près de 300 arrêts de jugement, dont une vingtaine de condamnations à mort pour crime de guerre.
Ainsi, justice aura été rendue à nos valeureux martyrs de la Résistance, sacrifiés sur l’autel de notre liberté.
.
.
Jack Dou Martegues Grande
Lo trento beuta dou Martegue
Discours de Charles Maurras devant le Felibrige lors de son admission en juillet 1888
Clic !… La musique de la langue provençale ! …
.
.
Ludovic L’Hôpital
Gramat, Moulin du Saut
Le moulin serait là depuis le XIIIe ou le XIVe siècle, entre la falaise et la rivière de l’Alzou. En ruine en 1577, il est reconstruit entre 1736 et 1739 pour la coquette somme de 40 000 livres par le baron de Gramat, Antoine Raymond de Fouilhac.
Après la Révolution, il a souvent changé de propriétaires et a fonctionné jusqu’à la Première Guerre mondiale, où le meunier fut mobilisé. En 1924, il est racheté par un industriel de Périgueux et devient une usine de production électrique au rendement moindre. Les flammes l’emportent en 1925.
Il est aujourd’hui la propriété de la ville de Gramat. L’Association des Amis du moulin du Saut et de la vallée de l’Alzou en assure l’entretien.
Clic !… Un Circuit ENS (Espace Naturel Sensible) de 4 km.
.
Alain Cathala
Château de Cabrespine, commune de Coubisou dans l’Aveyron.
En 1274, Gui d’Estaing, alors propriétaire, s’en dessaisit au bénéfice des Comtes de Rodez qui en feront leur résidence principale.
Sur ordre du prince de Condé, le château sera démoli en 1628. Après cette date un cloître y verra le jour.
.
Mandelieu-la-Napoule… Connaissez-vous l’histoire ?
Autrefois, il y avait à Mandelieu une gare située un peu plus loin. Beaucoup d’Italiens s’arrêtaient dans la station…
Un jour il y en eut un qui, descendant de son wagon, posa tous ses bagages sur le quai… Le train redémarra. Mais notre Italien avait oublié le plus important : dans une cage en bois, sa poule. Essayant de remonter dans le train qui partait, il criait dans son langage franco-italien : ”
– Attendez ! la napoule, la napoule, ma napoule !
Et depuis cette histoire, la petite gare qui n’avait pas de nom s’appela La Napoule.
Cette petite histoire m’avait été contée, lors de mon arrivée sur la Côte d’Azur. Alors, vrai ou faux ? Légende ou pas ? Les Clapassiens de Passadoc, me confirmeront ou m’infirmeront !
Philippe Levieux : Voici ce que j’ai trouvé sur le sujet.
Clic ! … Mandelieu-la-Napoule
.
Petite anecdote que j’ai eu le plaisir de découvrir à l’occasion de la lecture
de l’édition “Le Petit Méridional” du 3 février 1897
[…] Voici le récit de cet événement qui passionnait toutes les langues bien pendues de notre chère ville…
“Pendant un entracte de Philémon et Baucis, une partie du public s’est mise à faire du bruit, à propos des chapeaux arborés aux fauteuils par plusieurs dames. L’une de ces dames a enlevé bientôt son chapeau, mais les autres ont conservé le leur, et comme une contre-manifestation s’est produite, au même moment”. Le bruit fut “tel que le commissaire de police de service a prié plusieurs spectateurs du parterre de sortir.”Au sein de la salle, des cris de : “Régisseur ! régisseur !” se sont élevés puis le tapage s’est calmé et la représentation a continué sans nouvel incident.”
[…] Mais la question rebondit les jours suivants.
Pour tenter d’apporter une réponse à ce soulèvement du peuple bourgeois de Montpellier, on se résolut à installer des planches dans les vestiaires afin que les dames chapeautés daignent se séparer de leurs coûteux couvre-chefs. Mais elles s’y refusèrent.Il fallut réfléchir à cette épineuse question, d’autant que la mode était aux coiffes tonitruantes, débordant de tous côtés, et visant à se faire remarquer. L’objectif était réussi puisqu’on ne voyait plus qu’elles…
[…] Et c’est comme ça, pour cette histoire de chapeaux rebondis, que naquirent les vestiaires du théâtre… Pour la canne et le parapluie, vous aurez sans difficulté compris la raison de l’interdiction ces armes potentielles à l’intérieur de l’enceinte de théâtre où devait se dérouler des drames seulement sur scène… et non parmi le public”.
Source de l’illustration : Archives Municipales de Montpellier.
.
.
.
Henri Étoile
Du Château d’Eau à L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, en passant par “Le Printemps de Septembre” – Toulouse
Clic !…Images
.
.
Vous aimez Passadoc… alors vous aimerez Roquebrune en images, un livre d’André Abbe.
(10% du montant de chaque livre est reversé à Passadoc)
En vente ICI
.
.
.
Marie-Odile Beraud
Je vais finir ma série de cartes postales anciennes du Var par les villages de Hyères,
La Crau , La garde, Fayence, Vidauban, et enfin par une baignade à Vinon.
.
.
Guy Bouyer
Roquebrune, le Domaine de La Baume-Palayson, en bordure de l’Argens.
.
Saint-Raphaël, vue sur le Lion de Mer, vers 1885.
.
Qui a gagné le “mach” ?
.
Dom Puig
Coaraze – Alpes-Maritimes
.
.
Alain Cathala
Mistral… Pagnol… Fernandel… Raimu… La Provence d’antan !
.
Un petit tour en Occitanie… Pas de l’escalette, en Lodevois – Larzac.
En passant par Saint-Félix-de-l’Héras (34), le chemin empierré des sources.
.
.
Jean-Paul Dubroca
Faire lis obro d’oustau
.
.
Patricia Gueirard
Hyères
.
.
Philippe Levieux
.
.
Clic !… Il était en Croatie !
.
.