La Gazette de Passadoc – N° 39

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  • Les QUIZ !
  • Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    Coaraze, la chapelle bleue… Lucie Aubrac… Jean Moulin… Daniel Brière… 1984, quand tu tombes amoureux de la radio libre. !..
  • Voyage en Passadocie
  • La bibliothèque de Passadoc
  • Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.

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Dom Pui

Coaraze… La Chapelle bleue

Ancien oratoire dédié à la Vierge (chapelle des Sept-Douleurs) construit au XVIIe siècle, la Chapelle Bleue tient son nom de la “chapelle du Gressier” à ce même emplacement.

En effet, le site du Gressier est une vaste plaque rocheuse sur laquelle les paysans du village étalaient et faisaient sécher leurs récoltes de figues, de châtaignes et de haricots. Les habitants de Rocca Sparvièra passaient alors volontiers par là et aimaient se retrouver avec les Coaraziens pour prier.

Fait assez rare dans la région, la chapelle est d’un porche ouvert sur trois côtés par des arcs plein cintres et voûté d’arêtes. L’intérieur est également voûté en berceau.

La Chapelle Bleue fut décorée en 1962 par le peintre Angel Ponce de Léon. Ces fresques illustrent sur le mur de droite, la Nativité, à gauche, la crucifixion et la résurrection du Christ. Elles sont exécutées dans un camaïeu de bleus qui lui a donné son surnom de « chapelle Bleue ». En 1992, le peintre Ponce de Léon est venu restaurer ses fresques.

Source : Grand Sud Insolite


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Philippe Natalini

Lucie Aubrac une grande figure de la Résistance

Cela se passe à Lyon le 21 octobre 1943. Un convoi allemand effectue la liaison entre la prison lyonnaise de Montluc et le siège local de la Gestapo. À bord d’un des camions, plusieurs résistants prisonniers, dont Raymond Aubrac, capturé au mois de juin à Caluire avec Jean Moulin.

Trois tractions transportant 12 résistants bloquent le convoi. Des coups de feu claquent, les véhicules du convoi allemand sont stoppés et pris d’assaut. Quatre soldats allemands sont abattus. Les captifs sont tous libérés.L’organisatrice de cette opération magistrale s’appelle Lucie Aubrac. Avec une détermination sans faille, elle a réalisé l’impossible pour libérer son mari, avec qui elle était entrée dans la Résistance dès 1940.

Identifié et recherché par la Gestapo, le couple va errer de caches en caches, pour finalement parvenir à rejoindre Londres en février 1944.

Madame Lucie Aubrac est décédée à l’âge de 94 ans, le 14 mars 2007. Avec elle disparaissait une des dernières légendes de “l’Armée des ombres”.

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Jean Moulin

Il y a 79 ans jour pour jour, le 16 octobre 1942, Jean Moulin -sous la fausse identité de Jacques Martel – signalait au préfet des Alpes-Maritimes qu’il louait un local au 22 rue de France à Nice afin d’y établir une galerie d’art moderne baptisée galerie “Romanin”.

Cette galerie avait officiellement vocation à exposer des œuvres d’art moderne, et tiendra son nom du fait, qu’avant-guerre, Jean Moulin était un dessinateur et aquarelliste talentueux, signant ses œuvres du pseudo “Romanin”.
En réalité, cette galerie aura une utilisation toute autre et servira de couverture.

En effet, le local qui possède un appartement duplex servira d’hébergement aux agents du BCRA et autres membres des MUR lorsqu’ils œuvraient sur la Côte d’Azur. Ces agents de la Résistance se présentaient à Colette Pons, directrice de la galerie, et lui disaient : “la clé de Rex”. Ce code leur permettait d’occuper immédiatement l’appartement de la galerie sans qu’on leur demande d’autres explications.

Pour des raisons de sécurité, Jean Moulin n’a jamais séjourné dans ce point de chute. Lorsqu’il était sur Nice, il louait une chambre non loin de là, sous une fausse identité.

Une plaque commémorative rappelant ce qui précède et l’action de Jean Moulin dans ce secteur, est apposée au 22 rue de France à Nice.

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Daniel Brière, major de gendarmerie de Nice

Octobre 2017… Il dirigeait sur une route sinueuse de l’arrière-pays niçois, à la Grave de Peille (06), une opération visant à intercepter un délinquant alors âgé de 21 ans, sans permis au volant d’une voiture volée, cinq jours après sa sortie de prison préventive.

En tenue civile mais porteur d’un brassard de gendarmerie, Daniel avait, au mépris du danger, sorti son arme et s’était placé face au véhicule volé (arrivant à 73 km/h) pour l’obliger à s’arrêter. Percuté délibérément de plein fouet et projeté à 30 mètres, il était mort de ses blessures le jour même. Le désormais meurtrier avait fuit, puis abandonné le véhicule en tentant de l’incendier, ; le même soir, il était allé au cinéma avec des amis, avant d’être interpellé le lendemain.

Sa mort avait suscité un émoi national. Il allait fêter ses 53 ans au mois de janvier prochain. Né le 29 Janvier 1960 à Reims dans la Marne, il s’est engagé dans la gendarmerie à l’âge de 21 ans.
Une carrière exemplaire et un homme unanimement apprécié de ses pairs. Après sa formation à l’école des sous-officiers de gendarmerie de Chaumont dans la Marne, Daniel est affecté à la brigade territoriale de Le Luc dans le Var où il travaille de1981 à 1988. Sur sa demande, il gagne l’ambassade de Managua au Nicaragua où il y servira trois années. De retour en métropole, il est affecté à la brigade territoriale de St André (Alpes maritimes) jusqu’en 1996, puis prend le commandement de la Brigade territoriale de Contes (Alpes maritimes). En 2001, il intègre la brigade des recherches à Nice. Il en devient le commandant en second dès 2010 en prenant le grade de major à cette occasion.

D’une grande humanité, toujours disponible, […] rigoureux dans le travail, tous ceux qui l’ont côtoyé conservent de lui son charisme et sa gentillesse. Il était titulaire de la médaille d’Or de la défense nationale, de la médaille d’outre-mer avec agrafe République Côte d’Ivoire Vermeil et de la médaille militaire. Promu au grade de Capitaine, il a été décoré à titre posthume de la médaille de Gendarmerie et élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Daniel Brière laisse une épouse et deux enfants à jamais privés de son affection.

Le meurtrier a quant à lui été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en première instance, peine ramenée à 20 ans en appel. N’oublions jamais le sacrifice suprême consenti par ce frère d’armes qui n’aspirait qu’à une chose : assurer la sécurité de ses concitoyens.


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François Abbe

1984, quand tu tombes amoureux de la radio libre.

Photo André Abbe à Radio Garance

En 2021, c’est Yona de Passadoc qui m’interviewe !

Yona
Pourquoi Passadoc ?

François
Pour me divertir ! 2015 était une sale année (attentats notamment). J’avais besoin de penser à quelque chose de positif. Ce furent les archives ! Un agréable passe-temps

Yona
“Passadoc, le meilleur des médocs” ?

François
C’est de Claude Boyer. Tout est dit ! On parle de souvenirs, d’ancêtres, de lieux, de patrimoine. Donc on pense moins aux sujets anxiogènes (la liste est longue). J’ai travaillé entre 2008 et 2018 pour des chaînes d’info et de sport. Je sais comment fonctionne l’audimat. Passadoc permet de remettre les pieds sur terre, dans nos racines, nos valeurs.

Yona
Un message à faire passer ?

François
Avoir une salariée (Yona !) permet d’animer l’association. Nos projets en ont besoin. En septembre 2022, la prime d’État s’arrête. Nous devons anticiper pour financer ces 8000 €. Il est fondamental de constituer une base d’adhérents. Donc adhérez s’il vous plaît !

Yona
Quels sont les projets ?

François
Il y a 2 sujets : redynamiser le site internet et ses 700 articles et proposer un nouveau Groupe PASSADOC Facebook où trouver du contenu très qualitatif.

Yona
Le mot de la fin ?

François
Merci à toutes et à tous. Continuez à fouiller les tiroirs et les neurones pour en sortir les archives. Vous êtes le patrimoine, et Passadoc c’est vous !

Pour adhérer à l’association Passadoc : suivez le lien !

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Henri Étoile

Fournes-Cabardès, au dessus de Trassanel (Aude)
Plus près des Étoiles… C’est vraiment ça, une fois gravi le chemin qui serpente depuis le village de Trassanel vers la Voie Romaine. Là, c’est un enchantement de la rencontre
entre minéral et végétal, solaire et lunaire…
On ose à peine poser les pieds par terre, tellement est émouvante la fragile végétation…
Jusqu’à quand
?…

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Jean Paul Dubroca

Clic !…Quel est le plat typiquement provençal ? .

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Clic ! La Provence éternelle de Frédéric Mistral

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Jack Dou Martegue Grande

Clic ! La Fête de la châtaigne à Martigues !

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Jeanne Monin

Proverbes
Le mistral : les Provençaux disent que tu fais trop de mal pour qu’on dise du bien de toi,
et trop de bien pour qu’on ose en dire du mal !

Le mistral c’est le pharmacien de la Provence.
Quand il entre par la fenêtre le docteur sort par la porte…

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Guy Bouyer


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Philippe Natalini

Les transformations du port de Saint-Raphaël (83), la ville qui m’a vu naître…

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Philippe Levieux

Promilhanes (Lot)

Un moulin à vent daté de 1828
et remis en état à l’identique entre 1973 et 1983.
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La ferme de pierres sèches

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Paul Martin

La Fontaine de la Marianne – Villecroze (Var)

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Patricia Gueirard

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Henri Étoile

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Jean Paul Dubroca

En automne dans les Gorges du Verdon

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Maryse Laugier

Comps

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Dom Puig

Coaraze… classé parmi “Les plus beaux villages de France”

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EN VENTE ICI

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