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- Les QUIZ !
- Le Groupe Passadoc raconte un peu… beaucoup… passionnément !
11 novembre… Les bornes… Le sapin de Noël… Le château de Guilhem… de Montpellier à Palavas… La Femme du boulanger et la marine française !… Faire Chabrot. - On chante aussi !
- Voyage en Passadocie.
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin.
- La bibliothèque de Passadoc.
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Clic !… L’histoire d’Albert Roche.
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André Abbe
Chaque année, le 11 novembre est pour moi un jour de tristesse et de cafard, je ne fête pas la victoire.
Le premier Roquebrunois mort à la guerre de 14-18 a été tué à la bataille de Lagarde en Lorraine. Je me suis intéressé au déroulement de cette bataille. Je me suis même rendu sur les lieux, il y a quelques années.
Lagarde se trouvait depuis 1871 en territoire allemand, à proximité de la frontière. Un officier français, lors de ces premiers jours de guerre, avait décidé d’aller “conquérir” Lagarde alors que l’opération n’avait aucun intérêt stratégique, sans lien avec les choix de l’État major. Il espérait dans la conquête gagner un galon ou une étoile grâce à ce fait d’armes.
Après avoir occupé Lagarde pendant quelques heures, les soldats français ont été massacrés par les Allemands qui ont contre-attaqué. Pauvre Léonce Taxi mort à 22 ans le 11 août 1914.
Photo André Abbe.
Jean-Pierre Serra
Le pire, c’est qu’il devait fêter ses 22 ans six jours plus tard, le 17 août 1914, puisqu’il était né le 17 août 1892 à Roquebrune !Un destin pourtant déjà bien cruel avec lui, car son père Léon Aimé Taxi né au Plan-de-La-Tour, avait perdu la vie avant sa naissance et c’était donc sa mère, Rose Porre née à Roquebrune, qui l’avait élevé …
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Guy Bouyer
Un souvenir de 1918 à Puget-sur-Argens, sur la place Armand Fallières..
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Philippe Natalini
Après la publication sur le Général de Gaulle, personnage qui déchaîne toujours les passions, avec son lot de critiques positives et négatives, aujourd’hui je mets en avant une de ces petites actions anonymes de résistance dont personne ne parle jamais.
Celles-ci avaient pourtant lieu régulièrement partout en France et donc dans le Var durant la si difficile période d’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale.
La photo [ci-dessous] est celle d’un bout de papier, d’un papillon distribué clandestinement à Hyères (83) dans la nuit du 10 au 11 novembre 1943. On peut y lire :
“Hyérois ! le 11 Novembre à 11h au Monument aux Morts, saluez ceux qui sont tombés pour que la France vive”.
Le texte est encadré d’une Croix de lorraine (à gauche) et de la faucille et du marteau (à droite).
Il s’agit là d’un appel à résister à l’oppresseur allemand qui interdisait strictement ce type de commémoration.
Dans le contexte actuel et alors que toutes les cérémonies officielles de recueil aux monuments aux morts sont tronquées et peu fréquentées, rien ne doit vous empêcher demain d’avoir une pensée pour tous ceux qui sont tombés lors de la première guerre mondiale à l’occasion des commémorations de l’armistice de ce conflit. Et pour ceux qui le peuvent, vous rendre devant le monument le plus proche, dans le respect de la mémoire des sacrifices de nos aînés, tombés si jeunes pour la France.
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André Abbe
Les bornes
Avant l’arrivée des géomètres assermentés, les propriétés étaient séparées par des bornes de pierre placées à cet endroit par les propriétaires concernés.
Pour la plupart, ces bornes ont disparu car à chaque débord (inondation) de l’Argens, une couche de limon s’est déposée au-dessus. Mon père François avait retrouvé celle-ci dont il était le dernier à connaître l’emplacement à Roquebrune. La basse vallée de l’Argens est un des terroirs agricoles les plus riches d’Europe. La couche d’un limon fertile dépasse les 10 mètres.
Photo André Abbe
Ah ! les bornes…
Charlette Ollivier Carlac
Mon grand père et un de ses voisins se sont giflés… à cause d’un désaccord sur l’emplacement de la borne. Ils avaient tous les deux …80 ans ! Heureusement le géomètre était là pour les séparer !
Et une autre fois ,j’ ai été convoquée par le géomètre car voisine d’un terrain que deux frères devaient se partager. Le bornage a été ajourné car l’un des deux frères était venu armé d’un fusil…
Ces anciennes bornes sont souvent des pierres où a été gravée une croix ou disposées d’une certaine façon…
Marie Martin
Il y a encore des bornes en pierre, mais peu d’anciens pour les différencier d’autres pierres ! La dernière fois que le voisin a cru trouver les siennes, il a coupé le bois sur la parcelle de mes parents, on a bien ri quand on a vu sa tête quand mon père lui a dit qu’il s’était trompé.
Chez nous, on les appelles “les boules” mais dans les bois elles sont couvertes de mousse et chacun a une bande de terre verticale de quelques mètres de large à flanc de “montagne”, alors différencier les bandes juste avec ces boules n’est pas évident…
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Alain Cathala
Le sapin de Noël
C’est au XIIe siècle que le sapin de noël est apparu en Europe, plus précisément en Alsace .
On le mentionne pour la première fois comme “arbre de noël” en Alsace vers 1521. Le Père Noël est un personnage folklorique archétypal, fictif et mythique lié à la fête de Noël dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques ; il est parfois associé à la Mère Noël.
Et le Père fouettard ? C’est un personnage qui accompagne Saint-Nicolas lors de ses tournées de la Saint-Nicolas (6 décembre), en distribuant des morceaux de charbon et ou des “coups” aux enfants coquins.
Extrait tiré du Dauphiné Libéré du 10/11/2021).
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Le château des Guilhem…
Aumelas, le château des Guilhem puis de Marie de Montpellier et de Jaume 1er.
Entre la vallée de l’Hérault (berceau des Guilhem) et Montpellier – la ville marchande qu’ils créent ex nihilo à partir de l’an 1000 et j’usqu’au XIIIe siècle – le château date des premières années de l’an Mil .
Ont dû y passer les Guilhem… puis Marie de Montpellier et son fils Jacques d’Aragon… C’était comme un poste de vigie à la frontière du comté de Béziers de l’autre coté de l’Hérault.
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de Montpellier à Palavas…
Ligne d’intérêt local de Montpellier à Palavas-les-Flots. La gare se trouvait (actuellement entrée du Polygone) à côté du mess des officiers. La ligne partait sur un pont en arceaux direction Avé Juvenal, ancienne caserne des crs, direction Lattes (34).
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La femme du boulanger… et la marine française !
Jeanne Monin
Cocu… Un tout petit mot, juste quatre lettres qui ont fait naître de magnifiques tirades, de somptueuses réparties, de savoureux traits d’esprit ! “La Femme du boulanger” bien sûr… Et puis Escartefigue, le capitaine du “ferry-boîte”, marin cocu !
Brassens-le-Sétois a écrit toute une chanson sur le sujet ! Petit aperçu parmi les dix strophes :
♫♪♫♫♪
Eh oui ! je suis cocu, j’ai du cerf sur la tête,
On fait force de trous dans ma lune de miel,
Ma bien-aimé’ ne m’invite plus à la fête
Quand ell’ va faire un tour jusqu’au septième ciel.
Au péril de mon cœur, la malheureuse écorne
Le pacte conjugal et me le déprécie,
Que je ne sache plus où donner de la corne
Semble bien être le cadet de ses soucis.
De grâce, un minimum d’attentions délicates
Pour ce pauvre mari qu’on couvre de safran !
Le cocu, d’ordinaire, on le choie, on le gâte,
On est en fin de compte un peu de ses parents.
Bien content qu’en partant ces mufles ne s’égarent
Pas à mettre le comble à leur ignomini’
En sifflotant “Il est cocu, le chef de gare…
“Parc’ que, le chef de gar’, c’est mon meilleur ami.
♫♪♪♪♪♫
Pour Alain Rey (linguiste), “cocu”, c’est le “cri du coucou pour insulter les amants”.
Avec sa valeur initiale “trompé par son conjoint”, l’adjectif s’emploie parfois au féminin”, ajoute M’sieur Rey.
On connaît la réputation du coucou qui n’a pas l’obligation de vivre en couple ; jamais il ne veillera sur sa progéniture qu’il “dépose” subrepticement dans le nid des autres.
Clic !…Écouter ici…
Clic !… Regarder là !
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Alain Cathala et Giselle Pernat-Laborde
Faire chabrot
C’est verser un peu vin dans un reste de soupe, souvent aussi du bouillon/pot au feu, et rincer ainsi l’assiette à grandes goulées.
Coutume pratiquée à la campagne, dans le sud-ouest de la France, Périgord, Dordogne, a dû s’exporter un peu dans toutes les régions : Bretagne, Bourgogne, Auvergne, avec quelques variantes certainement.
Dans les Charentes, on dit “faire godaille”. Faire la goiudale en italien et nos vendangeurs connaissaient d’ailleurs aussi cette coutume.
On disait aussi faire “chabròl” et/ou encore “chabroler”. Mes arrière-grand-père et grand père maternels, provençaux pure souche, faisaient chabrot … souvenirs lointains de mon enfance.
Il est dit que l’origine de cette expression typiquement paysanne […] viendrait du latin : ” capreolus ” ; elle rappellerait la façon dont les chèvres lapent leur eau, comme certains finissent leur soupe à grandes goulées. La traduction du périgourdin “fà chabroù”, ou du limousin “fait chabrot” est “boire comme une chèvre”.”beire a chabro” (boire à chabrot) “chabro” = “chevreau”
Autre chez Montaigne : alors qu’il fuyait la peste vers 1580, une seule ferme accepta de lui ouvrir la porte. Dans cette dernière, on servait du vin après la soupe dans le reste du bouillon. Une habitude censée repousser les maladies. Le geste du Père Chabrot marqua Montaigne qui désormais but du vin après la soupe en faisant ” comme le père Chabrot “. On ne faisait pas chabrot dans les milieux distingués …
“Faire chabrot” pourrait même être à l’origine de la longévité de certains anciens dans les campagnes. Expression dont l’origine se perd un peu dans la nuit des temps et qui a voyagé comme souvent. Le doit-on aux troupes napoléoniennes ? durant aussi la Première Guerre mondiale avec les poilus de toutes nos campagnes ? Ce qui est certain c’est qu’elle n’a pas été inventée par Claude Chabrol !
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Joël Cantié
Coupo santo
Coupe de joie et d’espérance, véritable attache aux traditions provençales […]
Le Condor, ensemble musical dirigé par Jean-François Gerold offre une musique issue de la tradition du Pays d’Arles, revisitée par la nouvelle génération, empreinte des influences actuelles, avec de nouveaux métissages et des fusions originales… Cela offre un très joli tableau, la voix de Michèle [Torr] magnifiant la composition…
Clic !… Écoutez
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Henri Étoile
Jardin en automne avec des Espaces dédiés à des statues qui évoquent l’histoire de la Ville par la représentation de certains personnages et événements. Un enchantement chamarré avant l’hiver.
Jardin Compans Caffarelli -Toulouse
La chapelle La Voulte – Les Monts du Carroux, entre Montagne Noire et Cévennes –
Un massif montagneux de toute beauté.
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À Toulouse…
Les six tapisseries sont actuellement visibles à Toulouse au Musée d’art contemporain “Les Abattoirs”. Un chef-d’œuvre de la tapisserie qui évoque les cinq sens dans une vision allégorique.
Clic ! La Dame à la licorne
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Alain Cathala
Le col de La Baraque de Bras (direction Joncels, Bedarieux, Lodeve – 34)
Lodève
Le Pas de l’Escalette (Lodevois – Larzac) … vers 1930
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Clic !… La Couvertoirade
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Philippe Levieux
Conques (Aveyron). Outre le fait d’avoir obtenu le titre “plus beau village de France”,
il est également classé “Grand site de Midi-Pyrénées”.
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Alain Cathala
Nos anciens francs !
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Guy Bouyer
Puget-sur-Argens, à la fin des années soixante, quand l’autoroute venant de Nice y prenait fin.
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Patricia Tritiapat Gueirard
Fin de journée dans la campagne Carnoulaise (Var ).
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Marie-Odile Beraud
Du côté de Saorge… (Alpes Maritimes)
Draguignan
Toulon… dans les années 1900
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Maryse Laugier
Mons en Provence
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