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- La bibliothèque de Passadoc et le Vendredi fou !
- Les QUIZ !
- On raconte un peu… beaucoup… passionnément…
Deux enfants… Les couleurs de Passadoc… Qu’est-ce qu’il a mon accent ?… Le berger Julien Raynaud…
La secrète Anse des Galères… Jacques Mayol… L’énigme de l’île de Maguelone… - Vagabondages…
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin…
- Photos d’hier…
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André Abbe
Deux enfants…
Ils sont beaux, non ?
Depuis, le jeune homme a suivi la passion familiale : il est devenu berger.
Vous aimez la photo ? Alors, commentez !
Et les commentaires sont allés bon train !
– Attendrissants ! dit Marie Martin.
– Trop mignons ! sourit Claude Boyer.
– Super craquants ! renchérit Dominique Eschemann Mailloux
– Adorables… murmure Jeanne Monin en contant cette histoire :
Adorables vraiment… et ils s’aimaient comme on s’aime à cet âge !
À l’école du village, ils n’étaient pas dans la même classe mais ils se retrouvaient à la récré ! Comme ils étaient voisins, ils rentraient par le même chemin… et dès qu’ils étaient hors de vue des copains, ils se tenaient par la main.
– Ces deux-là, on les mariera ! prévoyaient les pères.
– On verra… on verra…, tempéraient les mères
Le temps passait… ils grandissaient…
Un jour d’octobre, la petite est allée à la ville, pensionnaire au collège, puis au lycée… et sept ans de médecine à Montpellier.
Lui est devenu berger…
Et ils sont heureux, heureux si vous saviez !… Chacun de leur côté, voilà tout… Parce que voyez-vous, les amours d’enfants font rarement des amours de grands.
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François Abbe
Les couleurs de Passadoc…
Yona de Passadoc reçoit toutes les propositions !
[Sur le site ou par courriel : info@passadoc.fr]
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Qu’est-ce qu’il a mon accent ?
Une question qui fait parler !
Dominique Tron
Mon père (Pugétois) avait toujours gardé son accent bien qu’il ait parcouru une bonne partie du globe et avait quitté la région depuis les études supérieures. Il avait toujours une pointe d’accent même quand il parlait anglais.
Claude Boyer
Quand on parle “accent”, on pense Provence. Pourtant les Alsaciens, les Bretons ou les Berrichons, pour ne citer qu’eux ont aussi leur accent. Ensuite tout dépend du lieu où l’on vit. Mon fils (né à Nice de mère Cht’i, de père Provençal) a bourlingué aux quatre coins de France dès l’âge de 16 ans… il n’a pas d’accent bien défini. Mon petit-fils (né à Auch de mère parisienne) a de sérieuses intonations qui fleurent bon le magret et le floc de Gascogne…
Marie-Odile Beraud
Pour moi, rien de plus beau que les gens qui ont un accent… certains pensent que parler “pointu” c’est “classe” , même si pour cela ils doivent se forcer à en devenir ridicule.
Alain Cathala
Souvent en Isère on me le fait remarquer. Plus jeune et ailleurs, on m’a eu dit : “Avec votre accent, on dirait que vous vous foutez de la gueule des gens !” La déléguée en communication qui m’avait dit ça en 1990 – sur la commune qui a pour dicton “Ici le futur a trouvé ses racines” – Mme B…. m’avait fait prendre des cours de diction. Au bout de 3 semaines, on a arrêté car l’intervenante m’a dit :
– On arrête là, car c’est moi qui prend votre accent.
Je vous assure c est pas une galéjade !
Patricia Jouve
L’accent est ce qu’il reste de la langue quand elle n’est plus beaucoup parlée. Il permet de faire savoir d’où l’on vient, quelles sont nos racines. Dans le manifestations de défense de l’occitan, c’est toujours un plaisir d’entendre les accents de chaque région de l’Occitanie et bien sûr les dialectes parlés !
Jeanne Monin
– Ah ! l’accent du Midi ! … comme on dit là-haut, au nord de l’Occitanie.
On dit ça avec un brin de nostalgie parce que l’accent d’en bas, c’est soleil et ciel bleu à volonté… comme si le Sud ne connaissait ni les nuages, ni le gris, ni les grosses pluies catastrophiques.
L’accent pointu serait-il celui de Paris ?
– C’est un des accents de Paris, précise Michel Feltin-Palas (journaliste et défenseur des langues régionales).
… car l’accent du gavroche de la Place Clichy n’est pas celui du nanti de la Place Vendôme…
Si on mêlait les musiques de tous les accents de métropole et d’outre-mer, je suis sûre que cela ferait une belle symphonie !
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Le berger Julien Reynaud a vécu 99 ans !
Est-ce que l’air du Mercantour a aidé ? Il partait les étés en transhumance. D’autres bergers depuis ont repris la relève… Merci Val Rebuffel pour cette photo prise vers 1985.
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Hervé Grauby
La secrète Anse des Galères…
Elle est isolée et sauvage à souhait. […] refuge des flamants roses à certaines périodes de l’année, on y construisit au Moyen Âge des galères pour le compte du pape Jean XXII. Quand l’histoire se déroule dans un lieu enchanteur, cela mérite le détour…
Clic !… L’étang de Bages
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Philippe Natalini
Jacques Mayol
Le 23 novembre 1976, un Marseillais d’adoption devient le premier homme à franchir la barre des 100 mètres en apnée : c’est Jacques Mayol est né le 1er avril 1927 à Shanghai (Chine) et décédé le 22 décembre 2001 à Capoliveri, (île d’Elbe, Italie).
Pratiquant la gymnastique et la méditation inspirée du yoga, il est le premier plongeur au monde à descendre à cette profondeur dans les eaux de l’île d’Elbe. Il a ouvert la voie à de nombreux plongeurs libres.
Quand il plongeait, Mayol surprenait les scientifiques, car son rythme cardiaque pouvait passer de 70 à 20 pulsations par minute… cette bradycardie aurait dû provoquer une syncope.
Issu d’un milieu aisé, Jacques grandit à Shanghai où son père est architecte. L’été, la famille a l’habitude de se rendre à Karatsu, au Japon. C’est là qu’il apprend à plonger à l’âge de 6 ans. Il est fasciné par les “amas” des plongeuses apnéistes japonaises qui pêchent des coquillages. C’est aussi dans les grottes de Nanatsugama qu’il rencontra son premier dauphin ; il a10 ans !
À la fin des années 1930, le militarisme japonais fait fuir les Occidentaux. Jacques ne reviendra à Karatsu qu’en 1971.
En 1939, il s’installe avec sa famille à Marseille où il se retrouve bloqué à cause de la Seconde Guerre mondiale. Avec son frère Pierre Mayol, il plonge souvent avec des masques taillés dans des chambres à air de camion et une arbalète artisanale pour pêcher un peu de poisson. À dix-sept ans, il décide de s’engager dans l’aviation au Maroc puis revient à Marseille en 1945. Il passe dès lors son temps dans les calanques de Marseille avec Albert Falco qui deviendra le capitaine de la Calypso de Jacques-Yves Cousteau.
Attiré par la Suède, Jacques part en 1948 pour ce pays où il se marie quelques années plus tard avec une Danoise, dont il a une fille et un garçon. En 1957, il divorce et abandonne ses enfants pour s’installer à Miami. Ils n’auront plus de nouvelles de lui pendant des années, sa femme devra élever les enfants seule.
À Miami, il mène une vie de séducteur. Mayol passe alors beaucoup de temps avec un dauphin nommé Clown ; en l’observant comme un élève observe le maître, il parvient à améliorer son apnée.
1966 : aux Bahamas, il fait la rencontre de l’italien Enzo Maiorca en battant son record de profondeur par une plongée à 60 m. La compétition entre les deux plongeurs commence alors. En 1973, Jacques s’installe en Italie. Il y effectue une dizaine de plongées expérimentales pendant lesquelles son pouls descend à 26 pulsations par minute, alors que son nombre de plaquettes et de globules rouges est étonnamment élevé. En 1983, Jacques se rend à Marseille pour assister à l’enterrement de sa mère. C’est à cette occasion qu’il fait la connaissance de Luc Besson qui ui présente son projet de film intitulé Le Grand Bleu. Le personnage de Jacques Mayol, romancé, est interprété par Jean-Marc Barr. On retrouve notamment sa rivalité avec Enzo Maiorca (nommé Enzo Molinari dans le film et interprété par Jean Reno).
Le succès du film les surprend. Jacques décide de réviser le contrat afin de bénéficier financièrement de cette réussite, ce qui ne manque pas de jeter un grand froid entre le plongeur et le réalisateur. Enzo Maiorca fut contacté par le réalisateur mais les négociations n’aboutirent pas. Enzo Maiorca essaya même de faire interdire le film en Italie, considérant qu’il donnait une image désobligeante de lui.
Par la suite, Jacques vivra une histoire d’amour avec une Allemande, Gerda, mais celle-ci meurt agressée par un drogué dans un supermarché. Il ne se remettra jamais de ce drame. Rongé par la solitude et déprimé depuis plusieurs mois, il se suicide par pendaison en 2001, à son domicile de Calone (île d’Elbe) où il vivait depuis plus de trente ans. Ses cendres ont été dispersées au large de la Toscane.
Une plaque en son honneur a été posée près du monument de Yonaguni au Japon, près d’un site archéologique sous-marin inédit qu’il avait exploré. Hommage lui a également été rendu en 2011 à l’île d’Elbe par l’apposition d’une plaque dans la mer Tyrrhénienne.
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Alain Cathala
L’énigme de l’île de Maguelone
Cette île a longtemps été ignorée des archéologues et son mystère a suscité de nombreux contes et légendes plus ou moins fantastiques. Nous disposons maintenant de données archéologiques assez riches, datées et bien réparties sur la surface de l’île grâce aux fouilles méthodiques qui se sont déroulées depuis les premières par Frédéric Fabrège en 1850 jusqu’à aujourd’hui.
En 519 au début du VIe siècle il n’est pas fait mention de Maguelone au concile des évêques à Tolède. Il faut attendre 589 (le 3e concile de Tolède) pour voir apparaître le nom de Boèce évêque de Maguelone. Nous sommes à la période du pouvoir Wisigothique et du roi Wemba.
Vers le 4e siècle, le port antique de Lattarra s’est ensablé à cause des alluvions. Les archéologues ont alors constaté une explosion de l’occupation de l’île de Maguelone qui prend sa place et atteint son maximum à la fin du 4e siècle et jusqu’au 7e siècle. C’est devenu un port maritime très fréquenté.
Avant le 4e siècle, les vestiges sont concentrés autour de l’église antique et correspondent sûrement à une occupation passagère peut être pour des rituels. Par contre au 4e siècle, l’île se peuple sur l’intégralité de sa surface. On retrouve même des traces d’urbanisme en briques de terre avec des alignements de rues… Une grande église funéraire est construite dans la partie sud de l’ile à l’écart des habitations (aujourd’hui complètement arasée) et on a pu fouiller dans cette nécropole de nombreuses sépultures révélant l’identité des occupants de l’époque.
Les tombes sont d’inspiration très variées, wisigothes, byzantines, franques… Toutes les couches sociales sont représentées et laissent imaginer un port très cosmopolite avec un riche classe dirigeante. L’activité commerciale est attestée par des fragments d’amphores venant de régions très éloignées. Il y avait aussi sur l’île des ateliers de verrerie. Puis les musulmans andalous qui remplacent les Wisigoths s’approprient l’usage du port. La ville est abandonnée après le passage de Charles Martel qui dévaste l’île en 731.
L’évêché se transporte à Substantion (Castelnau le Lez ) et ne retournera à Maguelone qu’a l’arrivée des Guilhem et la création de la ville de Montpellier….
Source : Jean Pascal Girou
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La plus ancienne fabrique de boules au monde !
Clic !… Hervé et La Boule Bleue
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Marie-Odile Beraud
Dans les vignes à La Motte ….une situation assez rare de nos jours.
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Maryse Laugier
Valderoure (Alpes Maritimes)
La commanderie des Templiers puis des Hospitaliers de Saint-Jean-de Jérusalem.
La croix est celle de l’Ordre de Malte
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Alain Cathala
Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ou abbaye Saint-Sauveur de Gellone.
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Patricia Tritiapart Gueirard
Le Plan de la Garde
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Philippe Levieux
Carcès, Brue-Auriac et Sillans la cascade.
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Christiane Dusud
Colmars-les-Alpes – L’église… magnifique et lumineuse
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Alain Cathala
La Comédie – Montpellier.
Sur la fontaine il y a les trois grâces de la beauté. Connaissez-vous leur nom ?
Aglaé, Thalie et Euphrosyne. La question m’avait été posée au certificat d études !
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Lodève.
L’entreprise Teyssrenc. Fabrique de toiles et draps (pour l’armée surtout).
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Lodève – Le pont Mont-blanc
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Cathédrale Saint-Pierre à Montpellier avec la faculté de médecine attenante.
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Labeil : un petit hameau à visiter absolument. Magnifique grotte : 6 km de galerie, rivière souterraine, reconstitution d’un Templier retrouvé. La cave de Pegayrolles de L’Escallette y met son vin. Durée de la visite : 1 h 30. Prévoir un pull car on descend et la température avoisine 1⁰ sous terre. Prévoir également un casque pour les stalactites.
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1900… À l’arrière, une place est prévue pour Bébé !
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Marie-Dominique Germain
L’ile de Saint-Honorat en 1888… Au fond : l’île Sainte-Marguerite
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Guy Bouyer
Saint-Raphaël – Plage du Veuillat – 1928.
Ma grand-mère maternelle à droite !
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Philippe Natalini
Un groupe de parachutistes de la Marine Nationale,
une unité militaire peu connue
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Jack Dou Martegues Grande
Arlésiennes au début du siècle… (Photo Ph. Itier)
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