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- Le courrier des lecteurs
- Les QUIZ !
- On raconte un peu… beaucoup… passionnément… Quels miels et nougats de Provence
préférez-vous ?… Lou ravi… La légende des Îles d’Or… Le blé de la Sainte-Barbe et les Treize Desserts… Les remparts de Montpellier… Saint-Nicolas… Un bouleversant voyage… - Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin…
- Photos d’hier…
- L’atelier des peintres
- La Bibliothèque de Passadoc
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André Abbe
Quels miels et nougats de Provence préférez-vous ?
4 décembre… Tels que je vous connais, vous pensez déjà aux 13 desserts du Gros Soupat de Nouvè que vous devrez vous procurer. La plupart des familles provençales incluent les nougats parmi les 13. J’en connais qui y mettent du blanc et du noir.
Pour moi le “vrai” nougat est le noir constitué de miel et d’amandes. Mèfi, on trouve aujourd’hui des nougats contenant des cacahuètes. C’est la honte.
Les miels toutes fleurs ont ma préférence pour la composition du nougat. Les consommateurs croient souvent que les miels monofloraux, lavande, sapin, bruyère et autres sont supérieurs aux miels toutes fleurs. C’est faux. On en trouve des sublimes. Leur qualité dépend des fleurs que les abeilles peuvent butiner à proximité de leur ruche. Élémentaire.
Il y a déjà 25 ans, j’avais eu la chance de consacrer une semaine d’émissions “Midi Méditerranée” (France 3) à l’Apiculture en Provence orientale (Pourquoi orientale ? Parce que nous n’avions pas le temps de réaliser des reportages dans toute la Provence pendant les 5 jours de tournage dont nous disposions).
Ce fut une des semaines d’émissions que j’ai préférées parmi les 50 dont j’ai eu la responsabilité entre 1991 et 2000. Grâce à mon ami Gabriel Vache, co-auteur d’un ouvrage de référence sur les miels, j’ai beaucoup appris sur l’apiculture…. mais j’ai presque tout oublié depuis !
Les apiculteurs – trices que j’ai rencontrés étaient des passionnés heureux de faire connaître leur métier. J’ai accompagné leur président Jean-Louis Lautard du Tignet (06) lors du transport des ruches à la montagne, par une belle nuit de juin. Tous les apiculteurs que j’ai connus pratiquaient la transhumance, en particulier à proximité des champs de lavande et de lavandin.
Je n’ai hélas gardé une relation suivie qu’avec les Perrin, mes voisins et amis de Roquebrune. J’apprécie leur nougat (noir bien sûr) que j’intègre dans la composition des 13 desserts.
Photo André Abbe Sur le tournage de l’émission
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Philippe Natalini
Lou ravi !
Je tiens à mettre à l’honneur mon santon préféré, celui dont beaucoup se moquent, mais pour qui j’ai une affection toute particulière : Le Ravi ou “Lou ravi”.
Il lève les bras au ciel en signe d’émerveillement devant le miracle de la nativité. C’est le langage du corps bien connu des méditerranéens, pas besoin de parler pour exprimer et faire comprendre ce que l’on ressent, le corps “prend” la parole. La joie du ravi est démonstrative et communicative, il prête à rire avec ses bras en l’air et sa tête d’étonné. Le ravi est un personnage attachant, on se dit qu’il est “simple d’esprit”.
Autrefois, et encore aujourd’hui chaque village a son “idiot du village”, son “fada” , qui signifie littéralement “possédé par les fées”. […] Il n’a rien d’autre à offrir que sa présence, mais son “ravissement” à la vue de la naissance de Jésus en fait un homme bon. Dans le village, il s’occupe de menus travaux, à l’intérieur du mas ou dans les champs. C’est un des personnage les plus modestes qui vit dans la crèche. C’est un naïf. Il est représenté habillé simplement, toujours un bonnet sur la tête. Il n’apporte rien sauf sa joie, il ouvre son cœur, en montrant le chemin du bonheur dans la simplicité.
(Source : Wikipédia)
Et vous ? Quel est vôtre santon préféré ?
Lou ravi…
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La légende des îles d’Or… Port Cros, Porquerolles, l’île du Levant
La légende, rapportée par l’écrivain hyérois Gustave Roux, raconte que les quatre filles du Prince Olbianus, seigneur respecté, étaient des nageuses exceptionnelles. Leur incomparable beauté faisait la fierté de leur père.
Un jour, alors qu’elles se baignaient au large du rivage, des voiles de pirates apparurent à l’horizon. Leur père, conscient du danger, les supplia de revenir au plus tôt vers la côte, mais les malheureuses étaient trop éloignées.
Désespéré, le père adressa une supplique aux dieux, leur demandant d’éviter le rapt de ses filles. Le ciel entendit ses plaintes : alors qu’elles allaient être empoignées, les quatre filles du prince Olbianus sentirent leurs membres se raidir, puis se figer. Elles furent changées en îles : les trois princesses les plus éloignées formèrent les îles d’Or, tandis que la plus près du rivage, tendant déjà vers lui ses bras éplorés, devint la Presqu’île de Giens.
C’est ainsi qu’il se dit que ces îles ont conservé l’époustouflante beauté des princesses…
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Marie-Odile Beraud et Joël Cantié
Le blé de la Sainte-Barbe… et les Treize Desserts
4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, il est de tradition de planter, dans trois coupelles, des grains de blé de la récolte précédente, réservés pour les semailles de la prochaine saison, afin de les faire germer. L’usage des lentilles et des pois-chiches est aussi admis.
La coutume populaire y appose l’adage Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! (Blé bien germé, c’est la prospérité pour toute l’année). Cette tradition remonterait à l’époque romaine.
Ces coupelles, représentant la Sainte-Trinité, font ensuite partie de la décoration de la table de Noël, au soir du 24 décembre, lors du Gros souper. Le 25 décembre, la maîtresse de maison orne ces blés de rubans jaune et rouge. À compter du 26 décembre, les coupelles sont disposées près de la crèche, et jusqu’à l’Épiphanie. Les blés sont enfin plantés en pleine terre.
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Petit livre avec de belles illustrations… Vous pourrez le lire à “votre pichoun garri”
car c’est écrit comme une douce histoire. [Éd. Alain Barthélemy – 1987]
Extrait
– Hou ! Pichounet ! Aviso-te que lou blad e li lentiho de Santo Barbo an proun begu. Vènon de greia dins si sietoun e iè fau teni d’aigo. Deici quinge jour van s’espandi, em’aco pèr Nouvè sa verduro marcara poulidamen la crècho de soun signe agardiéu.
– Holà ! mon petit ! Assure-toi que le blé et les lentilles de Sainte-Barbe ont assez bu. Ils viennent de germer dans leur soucoupe et ne doivent pas manquer d’eau. D’ici quinze jours ils lèveront et pour Noël leur verdure marquera joliment la crèche de son gracieux présage.
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Alain Cathala
Les remparts de Montpellier
“Les murs et les fossés de Montpellier sont cités en 1090; mais ce n’est qu’au 12ème siècle que son enceinte paraît dans un état de force et d’étendue qui la rendit fameuse”.
En fait, on pourrait croire en lisant cette citation écrite dans une étude du 19e siècle par l’illustre archéologue Renouvier et son confrère Ricard (à qui on doit l’invention de Murviel antique) que la ligne de remparts que l’on voit au niveau de la tour de la Babote, date de cette époque.
Ils parlent d’une première enceinte, d’une enceinte que l’on peut qualifier de primitive qui entourait les hauteurs de l’actuel Ecusson (en tiretés rouges sur le plan qui propose un tracé très approximatif et revu dernièrement).
Ce n’est réellement qu’en 1196 que le seigneur de Montpellier, Guilhem VIII autorisa la population de plus en plus importante à édifier une nouvelle ligne de remparts, celle dont les tours de la Babote et des Pins sont des vestiges.
Il fallut attendre longtemps pour voir l’achèvement de cette ligne de murailles de 2106 mètres, ses 1757 créneaux, ses 25 tours massives et ses bistoures… L’achèvement complet ne semble intervenir qu’en 1284. La ville était alors en communication avec l’extérieur par huit portes qui avaient pour nom :
– Montpelliéret (entre l’hôtel Sabatier d’Espeyran Cabrières) qui disparut rapidement après la construction de la citadelle au 17ème siècle
– Lattes ou Obilion (sur la place de la Comédie),
– La Saunerie (au bas de la Grand-rue Jean Moulin)
– Saint-Guilhem (au bas de la rue Saint-Guilhem)
– L’Estude (porte du Peyrou)Boutonnet, future porte des Carmes (au bas de la rue du Cardinal de Cabrières)
– de la Blanquerie (au bas de la rue de l’Université)
– de Saint-Gilles (au bas de la rue du Pila Saint-Gély)
Texte Fabrice Bertrand.
Illustration : plan de Louise Guiraud : la ville de Montpellier, ses enceintes et ses faubourgs au Moyen-Age.
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À Montpellier encore : l’arbre aux miracles
Au cœur de la ville, le Jardin des Plantes abrite un arbre exceptionnel, vieux de 400 ans. “ … il a un tronc magnifique avec des géodes dans lesquelles nos visiteurs laissent des messages“. Souhaits personnels ou vœux pour l’humanité… On ne sait pas précisément à quand remonte cette croyance.
Clic… Un arbre à mystère !
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À Montpellier toujours : Saint-Nicolas…
[…] La ville de Montpellier a pendant très longtemps présenté un lien très fort avec ce saint.
En effet, il existait dans le lacis des rues de l’Écusson, à proximité du premier château des Guilhem, nos seigneurs, fondateurs de Montpellier, une chapelle qui lui était dédiée. Ne la cherchez pas, elle a disparu, emportée définitivement par les Guerres de Religion ! Seules quelques pièces d’archives en rappelle l’existence, et combien elle était importante pour nos prédécesseurs. Cette chapelle dédiée à Saint-Nicolas, selon ces textes, pour la plupart portés dans les compois, (ancêtres de nos cadastres qui eux ne virent le jour qu’au début du 19e siècle) était située au niveau de la rue de l’Aiguillerie et surmontait une porte du même nom qui barrait l’entrée de l’enclos castral, au niveau de l’actuelle place Pétrarque.
Elle présentait une conformation assez originale, mais qui se retrouve encore dans une localité voisine, à Montbazin. Elle reposait sur un porticum, c’est-à-dire sur le portail avec ses systèmes défensifs qui assuraient la protection du castrum. En 1507, on en trouve mention dans le testament de Jacques Capon. En effet, le 30 avril 1507, il déclare vouloir fonder “dans cette chapelle Saint-Nicolas, située à la rue de l’Aiguillerie” une messe quotidienne à perpétuité. Bon, il n’avait pas parié sur le bon cheval… Il s’était trompé de lieu pour assurer le repos de son âme car dès l’année 1568, les chroniques montpelliéraines précisent que l’église Saint-Nicolas est “entièrement ruinée”. Les guerres de religion eurent raison de façon définitive de ses espoirs de vie éternelle. D’ailleurs c’est à partir du compois réalisé lors de l’année 1544, ainsi qu’il est précisé dans le “plan de Sauvegarde et de mis en valeur de Montpellier” réalisé en 2013 par M. Mélissinos, que le terme d’ “églize” disparait de la documentation archivistique. On ne parle plus que d’ “arc” ou parfois de “cave”.
Cette modification de l’appellation peut apparaître comme le témoignage de la disparition, vers le milieu du 16e siècle, de cette chapelle dont il ne demeurait d’autres élévations que les vestiges des arcs. En 1597, au rôle des héritiers de Jean Lesperonat, il est question d’une maison “à la rue de la Guilharye ou souloyt estre l’arc de Saint-Nicolas faisant coing à la rue Embouque d’Or”.
Larges extraits d’un texte de Fabrice Bertrand.
Dans l’église Saint-Nicolas de Véroce (Haute Savoie). Première moitié du 18e siècle.
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Mo Lalario
Un bouleversant voyage
Clic… Des élèves de cinq classes de Terminale d’Albi, Carcassonne, Cugnaux
et Toulouse visitent l’épicentre de la Shoah.
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LES FONTAINES
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Patricia Tritiapart Gueirard
Saint-Mandrier (Var)
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Maryse Laugier
Le château date du milieu XIXe siècle. Le couturier Christian Dior l’achète en 1950.
Aujourd’hui, il est la propriété des parfums Christian Dior.
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Jean Paul Dubroca
Saint-Tropez – 1910
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Alain Cathala
“Ma maman y avait fait ses communions.. L’église était colossale ; elle a été démolie car il paraît qu’elle était menacée de ruine. Une autre église hyper moderne a été construite ; elle est froide, sans âme“.
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Guy Bouyer
Draguignan… vers 1900
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Mo Lalario
Pernes-les-Fontaines, Juillet. Huile sur toile – 24 x 30.
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Clic !… Regardez François Abbe sur France 3 – Provence-Alpes-Côte d’Azur –
JEUDI 9 DÉCEMBRE 2021
Il présente Passadoc à la 30e minute de l’émission.
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