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- Les QUIZ !
- Des crèches de Noël…
- On raconte un peu, beaucoup, passionnément… Palavas-les-Flots, en voiture !… La galette des rois… L’horloge parlante… Après Malpasset… Le temps passe…
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin…
- Photos d’hier…
- La Bibliothèque de Passadoc
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Ludovic L’Hopital
À La Grange du Grand Couvent de Gramat.
La crèche est visible jusqu’au 7 janvier (20m2 – 500 santons – 150 animaux – 60 bâtiments). Une multitude de détails, de touches d’humour ou de tendresse à travers des scènettes de la vie quotidienne d’antan et d’il n’y a pas si longtemps, des retranscriptions de moments de fêtes ou de travail, dans la plus pure tradition des crèches provençales. À découvrir absolument.
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Alain Cathala
Palavas-les-Flots… en voiture !
Ligne intérêt local, elle arrivait plein centre de Montpellier à hauteur de l’esplanade, derrière le mess des Officiers. Elle partait en pente douce sur un pont en arcade traversant l’actuelle Avé des États du Languedoc… rejoignait le pont Juvenal (l’actuel hôtel de police)… et direction la première gare de la Cereirede… puis Lattes… les premières cabanes… et Palavas-les-Flots… Terminus !
Le dessinateur parisien Albert Dubout a immortalisé le train de Palavas
et Maurice Olivier a écrit un délicieux récit !
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Bientôt la galette des Rois…..
Pourquoi cache-t-on une fève dans les galettes ? La fève est porteuse d’un sens plutôt positif, elle symbolise la fécondité. C’est aussi le symbole de la renaissance : c’est le premier légume qui pousse au printemps et en vieillissant, il donne la vie. Pour certains, elle est un véritable objet de collection : on appelle cette pratique la fabophilie.
L’usage de la fève remonte aux Romains qui l’utilisaient comme “bulletin de vote” pour élire le roi du festin lors des fêtes des Saturnales, des rassemblements populaires pour célébrer le solstice d’hiver, entre décembre et janvier, pendant sept jours consécutifs, de grandes fêtes avaient lieu en l’honneur de Saturne, dieu de la paix et de la prospérité. À cette occasion , maîtres et esclaves se retrouvaient pendant un temps sur un pied d’égalité : un tirage au sort faisait roi un esclave ou un condamné à mort.
La fève dans la galette, une origine antique, La tradition héritée des Romains est conservée pendant le haut Moyen Âge, à la même saison. Point de saturnales mais une “fête des fous” où les rôles sociaux sont totalement inversés : les domestiques deviennent les maîtres et les maîtres, domestiques. Le roi de la fête était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. Il était d’usage que celui qui la trouvait paye sa tournée à la tablée. Pour ne pas débourser un centime, il était courant que certains participants avalent la fève.
Pour éviter que le Roi ne s’étouffe en ingurgitant le haricot, celui-ci est remplacé au 19e siècle par de la porcelaine de Saxe.
Image : Potager d’antan.
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Philippe Natalini
L’horloge parlante…
C’est un Provençal qui a inventé l’horloge parlante : Ernest Esclangon, né à Mison (Alpes-de-Haute-Provence) le 17 mars 1876.
Le 14 février 1933, celle-ci est installée à l’Observatoire de Paris et, pour la première fois, donne au monde l’heure exacte par téléphone. L’horloge parlante existe toujours et donne aujourd’hui l’heure avec une précision de 50 ms.
Ernest Esclangon voit le jour dans le petit village de Mison, alors situé dans les Basses-Alpes. Génie précoce, il fréquente l’école de Mison-les-Armands et vit dans une famille de cinq enfants. Son père, François Honoré Esclangon, l’envoie à l’internat à Manosque puis à Marseille, où il poursuit ses études et devient bachelier. Il part alors à Nice (Alpes-Maritimes) et y entreprend des études de mathématiques qu’il réussit brillamment, obtenant en 1897 une double licence mathématiques-physique. Il a alors vingt et un ans.Deux ans plus tard, il devient agrégé de mathématiques.
Il part ensuite pour Bordeaux (Gironde), devient d’abord aide-astronome à l’observatoire de la ville, puis, en même temps qu’il est nommé professeur à la faculté des sciences de Bordeaux, devient astronome-adjoint au service équatorial, où il étudie la constitution des comètes.
À la faculté, il enseigne la mécanique rationnelle entre 1902 et 1905 puis, après être devenu maître de conférences en 1905, enseigne entre 1909 et 1919 la calcul différentiel et la géométrie infinitésimale.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, il est employé au polygone d’artillerie de Gâvres (Morbihan) et y étudie les phénomènes sonores qui accompagnent les tirs d’artillerie. Après la guerre, il est nommé directeur de l’observatoire de Strasbourg (Bas-Rhin). Il dirigera celui de Paris en 1929. C’est là, dans la capitale, qu’il met au point l’invention qui fera de lui un scientifique renommé dans le monde entier.
Il meurt le 28 janvier 1954 à Eyrenville (Dordogne) des suites de maladie. Dans son éloge funèbre, Albert Pérard, membre de la Société française de physique, évoque un homme “d’un naturel gai, d’un caractère enjoué, plaisantant à propos de tout. “Jamais sérieux”, disait sa famille.”
Suffisamment quand même pour léguer au monde une invention ayant marqué son époque.
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Après Malpasset…
Aujourd’hui, je voudrais revenir sur une fin d’année 1959 extrêmement compliquée pour les habitants de Fréjus et Saint-Raphaël, pleurant leurs morts et tentant d’effacer les traces de la catastrophe du barrage de Malpasset survenue le 02 décembre.
La marine nationale est également à la peine, avec son lot de morts et de dégâts survenus sur la base aéronavale de Fréjus. Les hommes vont déployer à cette occasion des moyens extraordinaires pour tenter de sauver les aéronefs pouvant encore l’être.
L’évacuation du matériel s’effectue vers Toulon tandis que la ville de Fréjus, durement meurtrie, pleure ses morts et panse les blessures des habitations dévastées. L’Aéronautique navale prend des dispositions pour évacuer vers le port de Saint-Raphaël les avions de tonnage moyen et les hélicoptères. Ils seront ensuite transportés par voie maritime jusque vers les ateliers de la D.C.A.N. de Toulon et ses environs. Des passerelles de fortune permettent aux aéronefs remorqués de franchir coupures et tranchées entre la base de Fréjus et leur point d’embarquement. J’illustre ce propos avec ces quelques clichés de cet incroyable transfert d’aéronefs de la base jusqu’au port raphaëlois.
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Hervé Grauby
Le temps passe…
Clic ! … … voilà déjà le bout de l’an…
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François Abbe
Roquebrune… un matin de décembre…
La Place de la Liberté est silencieuse… et la Grand Rue déserte…
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La Maurette ne coule plus…
Clic !… Olivier raconte…
Clic !... Olivier poursuit son récit.
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Richard Au
Nostradamus dans la cité médiévale d’Alet-les-Bains !
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Claude Boyer
Clic ! … ♫♪♪♪♫♪ en passant par Collioure
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André Abbe
Souvenir de transhumance…
Le berger Bernard Bellini devait avoir 18 ans et il faisait partie des bergers de Julien Raynaud en transhumance. Il porte sur ses épaules une brebis blessée.
La photo de ce même berger fut l’image retenue pour le premier numéro de “La Gazette de Passadoc”.
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Philippe Natalini
Dès le lendemain de la fête de Noël, certaines professions obligent à retourner à la réalité d’un très dur labeur, surtout en ces périodes de frimas. Je parle des pêcheurs de nos côtes méditerranéennes illustrés avec ces quelques images anciennes trouvées sur le net.
Honneur à cette profession emblématique de nos côtes.
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