La Gazette de Passadoc n°12 : les femmes du Sud de la France

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Peut être une image de plein air et monument
Photo : Olivier Ciamous

Cette église se trouve dans les Bouches du Rhône…
Mais c’est grand les Bouches du Rhône !
Alors, petit indice : cherchez du côté de la Camargue.

C’est l’église de Raphèle-les-Arles

Une délibération municipale du 5 août 1850 autorise la construction de l’église sur un terrain donné par Jean Victor. Une commission est alors créée, qui choisit l’architecte Guillaume Véran. Cependant, son projet jugé trop coûteux est remplacé par celui d’un autre maître d’œuvre : Héraut.
Le budget nécessaire fut réuni en majeure partie auprès de la commune et par souscription des paroissiens.
L’édifice fut achevé en 1853, mais, pour des raisons financières, le clocher ne fut construit que six ans plus tard.
L’église paroissiale de Raphèle fut consacrée en 1854 sous le vocable de Saint-Genest.

 Le clocher en plan hexagonal qui est attaché au chœur, est surmonté d’un toit pyramidal.
La croix maltaise couronnant la flèche du clocher, est tombée le 7 janvier 1922.
Celle d’aujourd’hui a été mise en place en octobre 1939 après la restauration du clocher.

Cette dame a l’air bien austère et pourtant… Femme d’affaires avisée, elle a été une grande innovatrice et une humaniste aux préoccupations sociales rares en son époque. Elle est décédée à Cannes…
Petit indice : son prénom est le joli nom d’une fleur !

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C’est Marguerite Boucicaut, née Guérin ; elle est morte à Cannes, le 8 décembre 1887.

Elle a participé à la création et à la prospérité du premier grand magasin, Au Bon Marché, à Paris aux côtés de son mari Aristide Boucicaut et, à sa suite, a montré des préoccupations sociales et humanitaires. À sa mort, elle lègue son immense fortune à des œuvres de bienfaisance tout en assurant la pérennité du grand magasin parisien et en gratifiant ses employés.

Elle ambitionne de créer un vaste magasin moderne où tout doit favoriser la consommation féminine : invitation de la clientèle féminine à sortir de chez elle pour venir passer quelque temps au magasin, marchandises à profusion disposées sur des comptoirs permettant le “libre toucher”, l’idée d’un vaste lieu organisé de manière quasi théâtrale pour multiplier les tentations d’achat, vendeurs ou vendeuses formées pour conseiller le client…
L’idée lui serait venue, alors qu’elle visitait l’Exposition universelle de 1855 et qu’elle s’était perdue au milieu des stands. La concrétisation de cette intuition va ouvrir la voie vers une société de consommation et contribuer à créer et à diffuser l’image de la “Parisienne moderne et élégante”.

Renoir – La Parisienne – 1874

“Les z’oiseaux” de Claude Boyer !

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Peut être une image de 1 personne

Qui est cette dame ? Née en Hongrie, elle est décédée au Pays Basque. Elle connut un destin hors du commun : benjamine d’une fratrie de 13 enfants, issue d’une famille modeste, elle mourut auréolée du titre de baronne.

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C’est Blanche Zélie Joséphine Delacroix, alias Caroline Lacroix, une Française, née à Bucarest et morte le 12 février 1948 à Cambo-les-Bains.
Elle est la jeune [48 ans de moins que lui) favorite puis l’épouse morganatique* du roi Léopold II de Belgique. Le roi lui donne le titre fictif de baronne de Vaughan, au grand dam des Belges et de la Cour.
Elle reste la maîtresse du roi jusqu’à sa mort en 1909.

*Un mariage morganatique, qu’es aquò? Il s’agit du mariage d’un souverain ou d’un prince avec une personne d’un rang inférieur.

Peut être une image de texte qui dit ’1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 o 10 11 12 13 14 15 HO HA He HI BO BA BE BI KO c KA KE κι 1 DO DA bo ba DE be DI bi CO ca ci do’

Que signifie ces signes ?

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C’est la représentation graphique et phonétique des chiffres hexadécimaux et donc aussi des chiffres binaires du système bibi-binaire – ou système Bibi – inventé par le chanteur Boby Lapointe ! Il a breveté son invention en 1968.

Auteur-compositeur-interprète, il est né en 1922 à Pezenas dans l’ Hérault.
Après avoir obtenu son baccalauréat, passionné par les mathématiques et l’aviation, il prépare au lycée de Montpellier le concours d’entrée à deux grandes écoles françaises : l’École centrale et Supaéro. Louis Leprince-Ringuet, à qui Boby Lapointe présente un traité de mathématiques, est impressionné par la rigueur de raisonnement et lui confie qu’il aurait pu se lancer dans la recherche.

Mais en 1943, il est envoyé à Linz (Autriche), au titre du Service du Travail Obligatoire (STO). Adieu la recherche, les mathématiques et les rêves d’aviateur.  En 1954, il commence officiellement sa carrière musicale. Il fait ses grands débuts en tant que chanteur dans un cabaret parisien Le Cheval d’Or, devant un auditoire quelque peu “effrayé” la complexité des textes truffés de jeux d’esprit.
Il décède le 29 juin 1972.

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Photo : Discogs

On écoute Bobby ?

Peut être une image de plein air et château
Photo : Wikipédia

Ce château a eu son heure de gloire cinématographique.
Quel est son nom ?
Petit indice : il se trouve en Dordogne.

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C’est le château de l’Herm, il se situe sur la commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, dans le département de la Dordogne. Bâti au XVIe siècle, il fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 10 août 1927. Eugène Le Roy y placera le décor de son roman Jacquou le Croquant, adapté à la télévision en 1969 et au cinéma dans un film de 2007.

.Voilà de nouveau un barbu imposant… un artiste.
Mais était sa spécialité ?
Petit indice
: il est né à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).

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Victor Leydet, né le 23 juillet 1861 à L’Isle-sur-la-Sorgue et mort le 20 octobre 1904 à Sorgues. C’est un affichiste, un peintre de genre et un maître provençal de la nouvelle école d’Avignon.
D’abord inscrit aux Beaux-Arts d’Avignon sous l’égide de Pierre Grivolas, il reçut les leçons de Gabriel Bourges professeur de dessin aux Beaux-Arts, et compléta ensuite son éducation artistique dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme, peintre glorifié au début de la Troisième République. Il fut membre de l’Académie de Vaucluse.

Photo : la France pittoresque.


André Abbe

Avignon cet été…

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L’impressionnant aqueduc de Roquefavour

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Patricia Jouve

Les langues régionales et leur promotion 

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Philippe Natalini

Femmes du Sud

Seconde Guerre mondiale… Dans toute la France, la lutte contre l’occupant allemand est quotidienne… À Draguignan, un tract imprimé clandestinement et distribué dans la nuit du 8 avril 1944 appelle les femmes à manifester :

FEMMES DRACENOISES
MANIFESTEZ
pour obtenir de la viande, des matières grasses pour Pâques.
Demain c’est Pâques, jour de réunion familiale, la ménagère se demande, angoissée, ce qu’elle pourra mettre sur la table. Pas de viande, pas de matières grasses.

Croit-on nous contenter avec 500 g de pâtes ? De la viande, il y en a… mais à 200 F et plus le kilo… de l’huile il y en a… mais à 1000 et 1500 F le litre.
C’EN EST ASSEZ, Femmes dracénoises, MANIFESTEZ sur le marché, à l’atelier, au bureau

et vous ouvriers, petits commerçants, fonctionnaires, soutenez cette manifestation.
FEMMES, ALERTE, pour la lutte pour la vie, celle de vos enfants, de vos compagnons.
Le Comité des Femmes de France de Draguignan

Ce petit bout de papier en dit long sur l’exaspération de la population face aux conditions de vie insupportables que l’occupant imposait. Mais aussi, sur la détermination de cette population à lutter par tout moyen contre l’oppresseur. Ce genre d’action n’est pas isolé puisque pour le seul département du Var, plus de 220 manifestations collectives furent organisées entre 1940 et 1944.

La seconde illustration est un tract similaire appelant les femmes à se révolter ; il fut distribué à Pertuis, dans le Vaucluse.
Source : Musée de la Résistance en ligne.

Sur le massif de l’Authion

Le 10 avril 1945, débutait l’offensive sur le massif de l’Authion dans les Alpes Maritimes, dernière grande bataille militaire à s’être déroulée sur le territoire national.
Le massif est défendu par la 34e DI et des troupes de montagne allemandes retranchées dans un réseau de fortifications sur une série de buttes : le Fort de la Forca (2078 m), la Redoute des Trois communes (2080 m), le Fort du Plan Caval (1932 m) et le Fort de Mille Fourches (2042 m).

Le 10 avril 1945, les unités françaises de la 1ère Division française libre (DFL), du Bataillon d’infanterie de marine du Pacifique (BIMP), des éléments mécanisés du 1er régiment de fusiliers-marins, soutenus par l’artillerie et l’aviation, lancent l’assaut par le sud sur les positions allemandes.
Après des combats difficiles, le Fort de Mille Fourches tombe le 11 avril, suivi du Fort de la Forca et du Fort du Plan Caval.
Le 12 avril, le Fort de la Redoute des Trois Communes est pris d’assaut à l’aide d’un char soutenu par cinq soldats volontaires. Au terme d’une ascension périlleuse, le caporal Césaire Le Mercier, un breton appartenant au 1er BIMP, pénètre seul dans l’ouvrage et en ressort avec 38 prisonniers.

L’ensemble de ce front allemand s’effondre le 24 avril 1945. Plusieurs centaines de soldats des deux camps (273 tués, 644 blessés) ont laissé leur vie dans cette bataille, l’une des dernières sur le territoire français.
Elle a permis d’ouvrir le chemin des crêtes italiennes, et aux troupes françaises de poursuivre vers le Piémont conformément aux ordres du général De Gaulle. Celui-ci désirait absolument occuper ces territoires afin d’être en position de force pour obtenir des modifications frontalières lors des futures négociations de paix.

Ernst Dunker dit “Delage”

Court portrait de cet impitoyable chef gestapiste qui a sévi sur toute la Provence en général, et à Marseille, en particulier où lui et les hommes de son équipe excellent dans les tortures sadiques et les meurtres.
Ancien trafiquant, voleur et proxénète berlinois, il est nommé chef de la section IV de la Gestapo établie dans une villa (425 rue Paradis – Marseille). Hommes de mains, mouchards, tortionnaires, prostituées, Delage recrute près de 400 personnes dans la pègre marseillaise. Les cris et les hurlements de douleur des résistants interrogés sont audibles jusque dans la rue.
À la Libération, Ernst Dunker est arrêté à Paris, puis ramené à Marseille. Le 24 janvier 1947, le criminel de guerre est condamné à la peine de mort et au franc symbolique de dommages et intérêts par le tribunal militaire de Marseille. Il est fusillé le 6 juin 1950.

Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille – Nicolas Balique et Vladimir Biaggi.

Anselme Barin

Anselme Barin est né en Allemagne en 1915. Après la première Guerre mondiale, son père s’installe à Breil-sur-Roya (Alpes Maritimes) où il trouve du travail dans l’entreprise Borie qui réalise la ligne Nice-Breil-Fontan.
Anselme Barin suit une éducation religieuse et le 18 mai 1940, il est ordonné prêtre par Monseigneur Paul Rémond à la cathédrale Sainte-Réparate à Nice. Il reçoit en charge la paroisse de Marie-sur-Tinée et Ilonse en 1941.

Le père Anselme Barin y accueillera des Juifs pourchassés envoyés par le docteur Maurin, médecin cantonal de Clans, qui fait partie du conseil municipal de la commune, et également avec la complicité du maire, Romain Testoris, beau-père du docteur Maurin.
Grâce à eux, de nombreuses personnes – hommes, femmes, enfants – échappent ainsi à la rafle du 25 octobre 1943 à Clans lorsqu’un un détachement de la SS conduit par son chef Aloïs Brünner, arrête 27 juifs sur les 70 qui s’étaient réfugiés au village, les autres ayant pu être cachés ou exfiltrés grâce au dévouement des Clansols.
La maison du prêtre devint ainsi un centre de résistance disposant même d’un dépôt d’armes et de munitions. Pendant que le père Anselme Barin reste sur place afin de s’occuper de ses paroissiens, Tarcisius Barin, dit “Tanck”, participe dans les rangs de la 1ère DFL à la libération du secteur. Il est d’ailleurs l’un des premiers à entrer dans Breil sur Roya le 15 avril 1945.
Anselme Barin, doyen honoraire, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Juste parmi les Nations s’est éteint le vendredi 18 septembre 2009 à l’âge de 94 ans et dans la 69e année de son ordination sacerdotale.

Mireille Pinto

L’aïeul aux échasses…

Vous me reconnaissez ? J’étais votre aïeul avant que vous veniez au monde sur cette terre du Médoc.

Vêtu d’une lourde cape et juché sur de hautes échasses, j’étais berger et ce, depuis ma plus tendre enfance. J’étais invariablement vêtu de mon long manteau fourré, mes jambières de laine, mon béret et surtout mon long bâton dont je ne me séparais jamais et qui me servait de trépied quand je devais rechercher un appui stable pour faire une pause.

C’est vrai que j’avais une allure singulière juché sur mes extensions de bois qui étaient devenues des membres inférieurs à part entière et démesurément allongés, très pratiques pour se déplacer rapidement et au sec sur la lande humide – il n’y avait pas encore ces immenses forêts de pins – tout en évitant les piqûres d’ajoncs.

Mon territoire se résumait à de grandes étendues nues, marécageuses, plates et insalubres et avec ma famille, nous faisions face à l’extrême pauvreté des sols. Dans cette lande marécageuse et désertique, nous vivions tous du système agro-pastoral et cultivions le seigle et le millet, base de notre maigre alimentation. Nous gardions et élevions ainsi des moutons dont le rôle consistait à fertiliser les terres. J’étais brassier et je travaillais pour le compte d’un métayer.

Arrivé à un certain âge, comme j’étais devenu un homme trop vieux pour le dur travail des champs, mon expérience pour la conduite et le soin des troupeaux se révélait alors très précieuse. Le fait d’être sur mes deux “prothèses”, me permettait ainsi de surveiller mon précieux troupeau et les alentours à l’infini. Je disposais à cette époque d’une petite maison et d’un lopin de champ complété d’un jardin pour assurer notre subsistance. Et de ces sols qui vont peu à peu s’assécher derrières les dunes, des villages vont naître. Îlot de boisement dans la lande dénudée à mon époque, l’airial est aujourd’hui une clairière enserrée dans la vaste forêt médocaine. Perché au-dessus des brumes venant de la Rivière ou au-dessus de roselières, on pourrait presque encore m’imaginer en train de déambuler sur ces terres semi-aquatiques, plates et ingrates.

Je n’étais pas bien riche mais l’esprit libre, guetteur nostalgique d’un monde révolu.

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Mo Lalario

Les cigarières de Nice

Qui aujourd’hui – sauf peut-être d’anciennes cigarières – se souvient qu’il a existé à Nice une manufacture de tabac ? Er pourtant l’entreprise niçoise fut une véritable industrie qui au plus fort de sa production a employé jusqu’à 1200 ouvrières.
Révélation plus étonnante encore : une manufacture royale de tabac a existé à Nice en 1760-1761 à l’emplacement du parking Sulzer dans le vieux Nice.

Généralement issues de milieu populaire, les cigarières – ou cigalusa – étaient principalement des Niçoises ; on était cigarière de mère en fille. Certaines auraient pu rivaliser avec la Carmen de Bizet tant elles savaient se faire entendre en ville ! On redoutait leur verve, un dicton affirmant : Mieux vaut 20 ans de prison qu’une cigarière à la maison !

Après la Seconde Guerre mondiale, avec l’arrivée massive en France de cigarettes américaines, la manufacture niçoise perd en notoriété… elle ferme définitivement ses portes en 1979.
Source : Article Var Matin.

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À travers ses danses, la Capouliero perpétue la mémoire de nósti àvi (nos anciens), de ces métiers qui ont fait la vie de tout un peuple. Dans son œuvre Calendal (1867), Frédéric Mistral offre une véritable ode à la Provence : cette terre de naissance qu’il s’efforcera de défendre et de sublimer à travers notre langue provençale !


Les paysans tiennent en ordre
Le territoire : il y a de quoi mettre sous la dent,
Grâce à eux qui, après la vie, au fort de la chaleur,
Buvant chaud et mangeant des gesses,
Soulèvent et brisent les mottes.

Stéphane Quié

Ludovic L’Hôpital.

La vallée du Lot

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Les cazelles d’Occitanie

Abri de berger
Petite construction solide et parfaitement circulaires,
rencontres entre astuce et savoir-faire,
matériaux glanés sur place, pas de ciment ou autre liant.

Dom Puig

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Les tableaux de Mo Lalario

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