La Gazette de Passadoc n°14 : Bergers et légion étrangère

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  • Les QUIZ !
  • Les articles à lire…
    Albert Roche… Deux petits niçois sur le Titanic… Café bouillu… Le gallion de “Pirates”… On chante aussi sur Passadoc !...
  • Groupe Passadoc
    Bargème… Guy VadonBombardement sur Toulon… 26 avril 1945… Napoléon… Guy Vadon…
  • Vagabondages en Passadocie …
  • La bibliothèque de Passadoc
  • L’atelier de peinture

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Peut être une image de plein air et château
Photo France Voyage

Quel est le nom de ce château qui apparaît dans
un des films les plus délèbres du cinéma français ?
Petit indice : il se trouve dans le Cantal.

C’est le château d’Alleuze, un ancien château fort du XIVe siècle, remanié et restauré à plusieurs reprises et dont l’origine remonte au XIIe siècle. Accompagné de la chapelle Saint-Illide, reconstruite au XVe siècle, il se dresse sur la commune d’Alleuze dans le département du Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes).
L’édifice est aujourd’hui en ruine et maintenu dans cet état. Les vestiges du château font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 9 mars 19271. Le château apparaît dans un des plans de La Grande Vadrouille, lors de la poursuite du camion de Bourvil et Louis de Funès par des motards allemands.

Affiche Allo Ciné

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Photo ING

Aujourd’hui, aucune photo du héros du jour, on n’en trouve pas sur le Net. Mais quel est le nom de l’homme dont Édouard Alfred Martel disait : C’est un forestier de génie. Tous les randonneurs qui pratiquent l’Estérel et passent par le col de l’Aire de l’Olivier, entre la maison forestière de Malpey et le mont Vinaigre, connaissent la plaque qui porte son nom. Petit indice : Nous sommes entre Alpes Maritimes et Var.

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C’est Auguste-Eugène Muterse, un ingénieur français des Eaux et Forêts qui aménagea le Massif de l’Estérel. Il est né le 26 février 1851 à Antibes et décèdera dans la même ville le 13 décembre 1922. En 1872, il est reçu au concours de l’École nationale forestière.

Le 3 Octobre 1874, il est nommé au grade de sous-lieutenant du corps des Chasseurs forestiers. Il est alors nommé inspecteur des Eaux et Forêts, une charge qu’il quittera le 16 avril 1904 après une carrière de 31 ans.

Son œuvre majeure fut de rendre accessible le massif de l’Estérel, chose faite à la fin de sa vie professionnelle. L’administration le nomma alors pour ce projet Inspecteur général à Nice. Les travaux durèrent seize années

Peut être une image de monument et plein air
Photo Claude Boyer

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Photo Wikipédia

Manifestement cette villa se trouve au Pays Basque.
Pour trouver son histoire, il faut peut-être avoir le nez creux…
et même un peu long !

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Il s’agit de la Villa Arnaga construite par Edmond Rostand, né le 01 avril 1868 à Marseille. Elle se trouve à Cambo-les-Bains au Pays Basque.
Rostand est l’auteur de l’une des pièces les plus connues du théâtre français, Cyrano de Bergerac, l’époux de la poétesse Rosemonde Gérard et le père de l’écrivain, biologiste et académicien français Jean Rostand.

Photos : Wikipédia et Youtube

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Peut être une image de intérieur

À qui appartient cette bien étrange relique ?

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Cette prothèse appartient à Jean Danjou, né le 15 avril 1828 à Chalabre (Aude) et tué au combat le 30 avril 1863 à Camerone (Mexique).
Officier militaire français du Second Empire, il s’illustra notamment en résistant à une armée de plus de
2 000 Mexicains lors de la bataille de Camerone (30 avril 1863). Il commandait alors la 3e compagnie du Régiment étranger et disposait de 62 hommes seulement.
Le 01 mai 1853, au cours d’une expédition topographique en Algérie, il perd la main gauche à la suite de l’explosion de son fusil. Il la remplacera par une prothèse articulée en bois, dont il se servira avec habileté. Cette relique est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne.

Peut être une image de une personne ou plus et personnes debout
Photo Chalabre

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Photo J.Y. Dumay

Quel est cet édifice ?
Petit indice : il se trouve dans une ville du Var,
plaque tournante de la Marine Française.
(Quiz proposé par Jean-Yves Dumay).

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C’est la chapelle Saint-Louis, construite pour l’hôpital militaire de Saint-Mandrier (fondé sous Louis XIV). Ce dernier est reconstruit au début du XIXe siècle pour faire face aux besoins du moment. Le projet de l’hôpital, réalisé en 1818 par l’ingénieur maritime Raucourt de Charleville, est repris par Honoré Bernard.
Lorsque, en 1936, l’hôpital est transféré à Toulon pour laisser la place à l’École des Mécaniciens Chauffeurs et Scaphandriers, la chapelle est surnommée chapelle des mécaniciens.
L’édifice est peu connu, mais les spécialistes le considèrent comme une pièce maîtresse de l’architecture religieuse provençale du XIXe siècle.

Aucune description de photo disponible.
Photo Ouest Var

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Photo Josiane Porre

Quelle est la destination de cette construction ?
Où se trouve t elle dans les Alpes Maritimes ?
(Quiz proposé par J. Porre)

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C’est la cuve baptismale située dans l’église Notre-Dame-du-Brusc C’est une église située à Châteauneuf-Grasse dans les Alpes-Maritimes.
De 1958 à 1975, le site a fait l’objet de fouilles archéologiques qui ont permis de découvrir un cimetière paléochrétien et au-dessus, les murs d’une église du VIe siècle. Une cuve baptismale date de la même époque.
Au XIe siècle, une grande église romane a été édifiiée, détruite partiellement lors des guerres de Religion ; elle a fait l’objet de restaurations successives avant son aspect actuel. L’église et les terrains au sud sont classés depuis le 20 août 1986 au titre des monuments historiques.

Peut être une image de arbre, plein air et monument
Photo Paroisse Saint-Pierre-du-Brusc

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Photo Patricia Jouve

Où se trouve la statue de ce berger de bronze ?
Petit indice : Hautes Pyrénées en Occitanie.

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Elle se trouve à Viella dans les Hautes Pyrénnées, un village situé entre Luz-Saint-Sauveur et Barèges.
La fontaine au berger a été conçue par l’architecte-sculpteur tarbais Jean-Jacques Durancet, déjà connu pour avoir réalisé des éléments de décoration intérieure de centres thermo-ludiques du département (notamment le Jardin des bains à Argelès).

En arrière plan, la belle cascade de Jeantoy.


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Claude Boyer
Invitation à la lecture…

Albert Roche, premier soldat de France – Passadoc

Photo Histogames

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Deux petits niçois sur le Titanic...

Photo Wikipédia

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♫♪♫♪♪ On chante aussi sur Passadoc ! ♪♪♪♫♪♫

Hervé Grauby reprend George Brassens à la guitare puis au piano lors de l’apéro Passadoc de février.

Patricia Jouve

Café bouillu… café foutu… sauf les bergers d’ici !

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André Abbe

Le gallion de “Pirates” prend le large

Le galion de "Pirates" prend le large

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Philippe Natalini

Eugène CORNU, résistant français

Il est né le 01 avril 1906 à Méailles (Alpes de Haute Provence).
Père de cinq enfants, exploitant forestier et patron d’une scierie à Annot, il était membre du réseau Jokey du SOE (Special Operations Executive – Service secret britannique) dirigé par Francis Cammaerts.
Il fut dénoncé par un membre du réseau, arrêté au début du mois d’avril 1944, abattu le 25 avril à 15 h.

Il fut inhumé à Annot le 01 mai 1945 en présence d’une foule importante venue témoigner de sa solidarité. Une plaque commémorative qui lui donne le grade de lieutenant a été apposée sur les lieux de son assassinat. Pour rappel, Viard* et Massiach* – reconnus coupables de plusieurs assassinats et d’intelligence avec l’ennemi – ont été jugés par le Tribunal de Draguignan en octobre 1944, condamnés à mort et fusillés.

*Viard dirige l’enquête qui condamnera E. Cornu. Massiah l’abat en avril 1944

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Le 29 avril 1944

…se déroulait le 4e raid de bombardement massif américain sur le secteur de Toulon. Tous les immeubles du quai Marie Esménard sont gravement endommagés. Dans l’arsenal toulonnais, le Dunkerque coule dans son bassin mais aucun sous-marin allemand (cibles du bombardement) n’est atteint, La Seyne est sinistrée à 65%.

La flack allemande fera des dégâts puisque trois B24 du 450th Bomber Group sont abattus, deux s’écrasent en mer aves leurs equipages, le troisième à terre, l’équipage ayant pu s’en extraire, mais capturé par les allemands. Le bombardement qui va durer 1 heure 20, touche non seulement Toulon et La Seyne, mais également Six-Fours et Sanary. Le bilan civil est terrible : 72 tués, 62 blessés, 110 blessés non hospitalisés à Toulon – 130 tués, 65 blessés à La Seyne – 4 tués, 10 blessés à Six-Fours – 3 tués, 8 blessés à Sanary.

Louis Puccini témoigne : “Le 29 Avril 1944 on n’y croyait pas. Je me souviens de ce jour ; j’était jeune et aux F.C.M, il y avait de nombreuses jeunes filles employées au dessin, à la comptabilité, etc… L’alerte ? Nous sommes tous sortis bien tranquillement et nous regagnons les quartiers extérieurs. Et sur le chemin, quand on est jeune on “drague”. Et j’ai dragué une jeune employée que je devais épouser le 15 décembre 1945. Je la draguais jusqu’à chez elle ; elle habitait le quartier Gavet, un coin tranquille. On n’était pas pressé d’arriver… Et tout d’un coup, vers 13 heures, alors qu’on n’y croyait plus, les “forteresses volantes” s’annoncèrent dans un ciel clair déchiré par les éclats de la D.C.A allemande, tâches blanches dans l’azur. Nous nous trouvions près du “Rocher” de Sainte-Musse quand des sifflements sinistres, accompagnés d’explosions sont survenus derrière nous, la terre se soulevait, des éclats d’obus ou de pierres nous poursuivaient. Et les objectifs militaires ? Les chantiers ? Intacts. Il faut bien avouer que ce jour-là dans l’esprit des Seynois, les Américains n’étaient pas à la fête et ne se firent pas des amis. Un bombardement aveugle, criminel. Dès le lendemain, un tract circulait en ville, appelant les Seynois à faire des obsèques une manifestation de solidarité avec les familles des victimes, mais aussi pour exiger de la municipalité la construction d’abris ; enfin, exprimer en ce triste jour, la volonté de paix, le départ des troupes allemandes qui attiraient, par leur présence sur notre sol, d’éventuels nombreux bombardements.”

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Philippe Pétain – 26 avril 1945

… le maréchal se constitue prisonnier auprès des autorités françaises au poste-frontière franco-suisse de Vallorbe. Quelques jours auparavant, devant l’avancée des troupes alliées, il est évacué par les Allemands du château de Sigmaringen, dans le Sud-Ouest de l’Allemagne, où il se trouve depuis septembre 1944. N’ayant pu obtenir d’être renvoyé en France, il sera finalement conduit en Suisse où il ne fera que transiter. Souhaitant pouvoir “répondre de ses actes”, il se présente au poste-frontière français où l’attend le général Kœnig.
Mis en état d’arrestation, Pétain est amené jusqu’au fort de Montrouge où il restera interné jusqu’à son procès devant la Haute Cour de justice, en juillet et août 1945. Il est condamné à mort, mais cette peine est commuée en prison à vie par le général de Gaulle, qui préside alors le gouvernement provisoire. Incarcéré sur l’île d’Yeu, Pétain y décède six ans plus tard. Il a 95 ans.

Peut être une image de une personne ou plus et personnes debout

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Napoléon

Le 28 avril 1814, Napoléon embarque pour l’île d’Elbe depuis le port de Saint-Raphaël (83).

Quinze ans après son glorieux débarquement de retour de la campagne d’Égypte, Napoléon Bonaparte retrouve au soir du 27 avril 1814, la cité Raphaëloise, une sonnerie pour tout honneur. La désastreuse campagne de Russie, la défaite de Leipzig, la chute de Paris l’ont conduit à abdiquer et c’est à Saint-Raphaël que l’Empereur déchu prend place à bord de L’Undaunted qui fait voile vers l’Île d’Elbe.

Voici le seul témoignage écrit de cet embarquement, narré par Monsieur Villy, un bourgeois de la commune :

Napoléon est arrivé hier 26 vers les 10 à 11 heures du matin. Il avait couché la veille à une campagne près du Cannet. Il est logé à l´Hôtel de la poste ; il y a quatre commissaires des nations coalisées, on dit qu´il y a un fils du général Souvarov, un colonel anglais ; il y a le général Bertrand, maréchal du palais, un détachement de 80 cavaliers hongrois.
Hier matin vers 10 heures arriva une frégate anglaise, une de celle qui ont été à Marseille. Le capitaine dit qu´il avait été reçu avec une grande joie par plus de 80.000 personnes. Ce capitaine débarque tout de suite à Fréjus ayant libre entrée. C´est un aide de camp autrichien qui commande à ce que l´on dit le détachement qui est à Fréjus. Il s’embarqua avec le bâtiment de la douane avec M. M. Cartier et Coquilhat. Celui-ci lui donna un bon mouillage. Ils dînèrent tous les deux à la frégate. Ils furent reçus en amis.
Ce soir vers les cinq heures arriva une frégate de St Tropez avec un bricq et une tartanne pour les équipages (et les) carrosses. Vers les 6 heures, il arriva deux carrosses, on supposa que dans un il y avait une personne, mais qui était couché ; il y avait 6 à 7 cavaliers hongrois. Il descendit à peu près dans le même temps un petit détachement de soldats anglais aves un jeune officier très propre. Ils furent joints avec les préposés qui étaient aussi en armes sans doute pour le bon ordre. On dit qu´on a volé à la princesse Borghèse 60.000 F pendant la route.

Quelques toiles se rapportnt à l’évènement

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Dom Puig

Bargème

À 39 km au nord de Draguignan et 9 km de Comps-sur-Artube… et à deux pas du Verdon, Bargème, au sommet d’une colline rocheuse à1097 m. C’est le plus haut village du Var.

Ce village médiéval du 12e siècle offre une vue panoramique sur la vallée. Le site est classé et le village est membre de l’association “Les plus beaux villages de France” ; il mérite vraiment votre détour si vous souhaitez voir à quoi ressemblait un vieux bourg féodal en Provence.

Bargème est dominé par son château féodal, le Château Sabran de Ponteves, dont on aperçoit de loin le donjon, ses tours rondes et les ruines de ses murs d’enceintes. Le château fut détruit pendant les guerres de religion, il reste aujourd’hui en grande partie démoli. De nombreux vestiges du passé bien conservés. La plupart sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques. Remparts, tours et portes fortifiées (la porte de Garde, la porte du Levant), un lieu idéal pour l’amateur de vieilles pierres, ruelles étroites et anciennes chapelles dans un paysage typique du Haut-Var, de belles chapelles champêtres sont à découvrir : Chapelle Sainte-Pétronille au sud du village, Chapelle Saint-Laurent au Nord, Chapelle Saint-Antoine, une des plus ancienne du Var, et sommet du village, l’église romane Saint-Nicolas.

Autour du village, une nature restée authentique.

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Claude Boyer

Guy Vadon

Engagé à 17 ans, l’ancien de la Première Division Française Libre, Guy Vadon s’est éteint à l’âge de 96 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi ernier*.

Il avait notamment participé à la campagne d’Italie et au débarquement en Provence. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’était engagé à 17 ans dans la France Libre, en juin 1943 en Tunisie.C’est en qualité d’ambulancier qu’il avait participé à la campagne d’Italie, au débarquement de Provence en août 1944, à la libération de Lyon et de Strasbourg, et avait été blessé à Ronchamp.

Sa fille, Chantal Lalle-Vadon, a écrit un livre en début d’année, en collaboration avec son père : Au nom de la liberté, afin de garder pour la postérité son témoignage sur cette période.

L’ancien combattant a été à l’initiative du nom attribué au rond-point de Bir-Hakeim à La Farlède (inauguré le 14 juin 2014). Il a été pendant de longues années le président de l’association de l’Amicale de la 1ère DFL qu’il a dû se résoudre à dissoudre en mars 2009, faute d’adhérents encore en vie. Les témoins s’éteignent mais pas la mémoire grâce aux très nombreuses conférences et commémorations auxquelles il avait participé.
Il était Chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite et titulaire de nombreuses décorations (médaille militaire, Croix de guerre 39-45, Croix du Combattant volontaire, Croix du combattant volontaire de la résistance,…). Vendredi 16, la Ville de La Farlède lui a rendu hommage dans un communiqué sur sa page Facebook.

*14-15 avril.

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