La Gazette de Passadoc n°10 : des archives de Fréjus et Marseille et du sud de la France



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  • Les QUIZ !
  • Les articles de la semaine
    Les Bleus au pain sec… Des rimes et des oiseaux…
  • Le Groupe Passadoc
    Retour sur la Bravade de Fréjus.
    ..Le 26 mars 1944… Jean dit Jeannot… L’avion canard… Giono… Onze maquisards… Le premier avril…
  • Vagabondages…
    Le lac de Monteynard-AvignonetLa baie de Santa Giulia… Lectoure… la Crucetta… Marseille… Cap d’Antibes… Mougins…
  • Quelques images d’ici… de là… d’un peu plus loin

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Aucune description de photo disponible.
Photo : FR3 Régions

Dans quel village varois trouve-t-on cette bien belle fresque murale ?
Que commémore-t-elle ?

La fresque murale de Belgentier dans le Var, commémore le passage de Louis XIV avec sa mère Anne d’Autriche dans le village le 19 février 1660. Elle avait été réalisée par l’artiste peintre Michel Deguil en 1992.

Peut être une image de plein air
Photo : Var Matin

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Photo : Marie-Odile Beraud

Un bassin bien protégé derrière d’imposantes grilles… Où se trouve-t-il ?
Petit indice : c’est en Occitanie dans le département mondialement réputé
pour son excellent foie gras, ses magrets et ses succulentes aiguillettes de canard !
(Quiz proposé par Marie-Odile Beraud).

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C’est la fontaine Diane autrefois appelée Hountelie (du gascon hount qui signifie fontaine) située dans les remparts de la ville de Lectoure dans le Gers. Elle est alimentée par l’eau de trois sources, qui sont recueillies dans un bassin couvert depuis le XII° siècle…

Commentaire de Pierrette Hatton :
Ce point d’eau antique successivement dédié à Jupiter, puis à Diane et au prophète Elie.
Intégré au rempart du midi, il fut réaménagé au XIIIe siècle. Sous une voûte où subsistent des marques de polychromie, derrière une grille en fer forgé à fleurons, s’étend le bassin de retenue au-dessus duquel un petit jardin est aménagé. Coté est, hors les murs, une grande cale conduisait les troupeaux à l’abreuvoir.

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Où se trouve cet escalier qui ne mène nulle part ?…
Petit indice : c’est en Vaucluse !
(Quiz proposé par Marie-Odile Beraud)

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On peut voir “l’escalier de nulle part” sur la tour de l’église Saint-Firmin, à Gordes.

À l’origine (XI° XII° siècle), les prieurs de Saint-Chaffrey, dans la plaine, qui étaient aussi curés de Gordes, firent construire une église dédiée à Notre Dame. Devenue trop petite, elle est agrandie au XVIII° siècle (voir la date sur la façade 1755) et consacrée à Saint-Firmin, évêque d’Uzès mort en 552. Seul le beffroi ancien reste (avec un escalier qui ne mène maintenant nulle part). Le clocher actuel était auparavant une tour de guet et un beffroi.
Au pied se trouvait une prison dont on peut voir la porte équipée d’une remarquable serrure.

L’intérieur est remarquable par ses boiseries et ses peintures murales riches en couleurs.
Des travaux de restauration ont été entrepris en 2017 pour redonner à cet édifice son lustre d’antan

Photo : Marie-Odile Beraud


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Photo Wikippédia

Qui est cette dame. ? De quel pays fut-elle reine ?
Petit indice : fille d’un riche marchand de soie, elle est née à Marseille.
(Quiz proposé par Jenne Monin).

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C’est Bernardine Eugénie Désirée Clary, née le 8 novembre 1777 à Marseille, et morte le 17 décembre 1860 à Stockholm (Suède), reine consort de Suède et de Norvège de 1818 à 1844.

En 1794, elle est courtisée par Joseph Bonaparte... qui finalement est séduit par sa sœur aînée Julie Clary, qu’il épouse le 01 août 1994.
Août 1795. Désirée se fiance officiellement avec Napoléon Bonaparte… qui renonce au mariage après avoir rencontré Joséphine de Beauharnais qu’il épouse en octobre.
Mais le destin de Désirée est d’être proche de l’empereur : en août 1798, elle épouse le général Jean-Baptiste Bernadotte, maréchal d’Empire, qui deviendra roi de Suède et de Norvège sous les noms de Charles XIV Jean et de Charles III Jean.

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Photo : Wikipédia.

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Photo : Danièle Duarig

Dans quel village varois se trouvent ces sculptures ? Qui les a réalisées ?
Petit indice : l’artiste est mondialement connu pour son art,
mais il n’a réalisé que quatre sculptures.
(Quiz proposé par Danièle Duarig).

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Elles se trouvent à Tourtour, où Bernard Buffet et Annabelle vécurent de 1986 à 1999.…
L’artiste a réalisé quatre sculptures de bronze. Deux œuvres représentant un scarabée et un papillon sont envoyées au Japon afin d’y être exposées au Musée Bernard Buffet, situé à Higashino. Pour apercevoir les 2 autres sculptures de l’artiste, il suffit de se promener au square Bernard Buffet à Tourtour, dans le Var.

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Photo : Wikipédia

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Qui est cette souriante dame et quelle est sa spécialité ?
Petit indice : elle est née en 1919 du côté des Saintes-Maries (Bouches du Rhône)
(Quiz proposé par Patricia Jouve).

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C’est Marie Antoinette Mulot, née le 26 août 1919 en Camargue et morte le 8 novembre 1999 à Saint-Gilles (Gard), est une herboriste française. Par sa formation d’herboriste à la faculté de pharmacie de Montpellier — dont elle a été la dernière diplômée en 1941 —, elle a su créer un trait d’union entre la connaissance empirique des simples et les connaissances modernes de la pharmacopée d’aujourd’hui.

Peut être une image de 1 personne et texte
Photo : Brocante Livres

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Photo : Youtube

La ville de Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var possède une réplique de la statue de la Liberté.
Elle fut offerte en 1913 par Anatole Ducros, un riche propriétaire de Saint-Cyr.
En 1932, pour commémorer le centenaire de la naissance de son illustre grand père, Eugène Eiffel projetait d’installer une réplique de la Tour Eiffel – une dizaine de mètres de haut – dans la ville où il s’était retiré.
Quelle est cette ville ?

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Eugène Eiffel n’a jamais existé !
Et il n’a bien entendu jamais été question
d’ériger une Tour Eiffel dans le Var…..
Auriez-vous oublié la date du jour ? Premier avril !

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André Abbe

Les Bleus au pain sec

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Des rimes et des oiseaux

palais royal Bangkok

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Maryse Laugier.

La Bravade de Fréjus : délibération du conseil de communauté du 16 mai 1784.

On peut considérer cette délibération comme l’acte de naissance de la Bravade.
(Lire également ce qu’écrivait Maryse Laugier dans La Gazette N°8, “Groupe Passadoc”).

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Bargème

À 1 097 m d’altitude, Bargème est le plus haut village du Var !

La mention du nom la plus ancienne – Bergemulu – semble venir de la composition de deux racines anciennes d’origine indo-européenne :
Berg qui se rapporte à une hauteur présentant une position sécuritaire, propice à mettre un fort,
Mol/mul qui se rapporte à la forme d’une grosse pierre, ou à un tas de pierre.
Bargème s’écrit Bergemulu en 814,Bargema en provençal (attesté depuis 1024, Bargemo selon la norme mistralienne.
Mais le sens devait être “grosse bosse de terrain fortifiable, ou fortifiée” et désignait probablement la forme du promontoire où est le château actuel et où une première installation défensive importante a pu être installée [soit à l’époque des Celtes (aux environs de l’an -1000), soit à l’époque des Grecs venus s’installer autour de Nice vers l’an -600].

Les hivers sont frais (1 °C de moyenne minimale en février), avec des gelées fréquentes avec une influence du mistral et des vents glaciaux venant des Alpes. Les étés eux sont très chauds et secs (30 °C de moyenne maximale en juillet et août) et souvent orageux.

Au dernier recensement, Bargème comptait 223 habitants… pas d’école communale, pas de médecin… mais plusieurs hébergements car le village lui-même (fontaine-lavoir, four communal, ruines du château de Pontevès) et sa situation près des gorges du Verdon en font un site de belles randonnées.
(Source : Wikipédia).

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Philippe Natalini

Le 26 mars 1944

Il y a 77 ans, 3 agents britanniques “Special Operation Executive” du réseau “Monk” étaient arrêtés par les Allemands après qu’ils aient œuvré à la mise en place de plusieurs réceptions de parachutages d’armes dans le Var, et à de nombreux sabotages en Provence.

Retour sur leur action et leur destin tragique.
Le capitaine Arthur Steele (alias Arthur Saulnier), agent d’un réseau britannique du SOE (Spécial Opération Exécutive), le commandant Charles Milne Skepper (alias Henri Truchot) et le lieutenant Eliane Plewmann (alias Eliane Prunier) forment une équipe Buckmaster dont la mission est de réaliser des opérations de sabotage dans Marseille, de recueillir des renseignements et de les transmettre à Londres.

La lieutenante Eliane Plewmann est parachutée dans la nuit du 13 au 14 août 1943, tandis que le commandant Charles Milne Skepper est déposé par avion dans la nuit du 16 au 17 juin 1943 à Villevêque (Maine-et-Loire) comme le sera deux jours plus tard le capitaine Arthur Steele.

Dès son arrivée dans le Midi, alors que ses deux compagnons s’établissent à Marseille, pour mettre en place un réseau qui portera le nom de “Monk”, l’opérateur radio Arthur Steele s’installe à Barjols (83) chez Eugène Garcin, gérant d’une station essence, avec qui Monsieur Floege, citoyen américain et directeur de la compagnie de cars qui effectue la ligne Marseille-Barjols, l’avait mis en contact.

Dès lors, ils recherchent un terrain propice pour recevoir des parachutages. Leur choix se fixe sur le lieu-dit La Rimade, à proximité de la bastide de Piégros. C’est sur ce terrain que deux mois plus tard, une équipe de résistants locaux dirigé par Eugène Garcin réceptionnera huit containers. Il s’agit là du premier parachutage d’armes et de munitions effectué dans le Var.
Durant ce séjour varois, Arthur Steele installera six émetteurs dans les collines autour de Barjols et de Saint-Martin des Pallières.

Début mars 1944, un différend oppose Arthur Steele et Eugène Garcin, ce dernier refusant de participer à un parachutage sans pleine lune. Arthur Steele quitte alors Barjols pour rejoindre les deux autres agents de son réseau à Marseille.
Mais le 26 mars 1944, à la suite d’une trahison, Arthur Steele, Charles Milne Skepper et Eliane Plewmann sont arrêtés par la Gestapo à Marseille. Tous trois déportés, aucun d’entre eux n’en reviendra :
– La lieutenante Eliane Plewman est exécutée d’une balle dans la tête et incinérée à Dachau le 13 septembre 1944. Elle avait 27 ans.
– Le capitaine Arthur Steele est exécuté à Buchenwald, le 10 septembre 1944, pendu et jeté dans un fourcrématoire. Il avait 23 ans.
– Le commandant Charles Milne Skepper est décédé vers le 4 avril 1944, suite aux mauvais traitements subis en captivité à Buchenwald. Il avait 40 ans.



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Jean dit Jeannot…

CARRARA Jean, Emmanuel, dit Jeannot. Pseudonyme dans la Résistance : COLLOMP Jean .

Né le 9 décembre 1924 à Fréjus, mort le 28 mars 1944 à Digne, il a été membre des Jeunesses communistes, Francs-tireurs et Partisans (FTP)- Main d’œuvre immigrée (MOI).
Ce bûcheron, issu d’une famille d’antifascistes italiens installée à Fréjus, a été naturalisé en 1935. Militant des Jeunesses communistes dès avant-guerre, il devient l’un des éléments les plus actifs du groupe FTP-MOI de Fréjus-Saint-Raphaël, constitué fin 1942 avec comme partenaire les frères Landini.

Il est l’auteur de diverses opérations contre l’armée d’occupation italienne (attentats par explosifs) et les installations industrielles ou de transport (mines de bauxite, voies ferrées).Il fut d’abord arrêté avec ses camarades par l’OVRA (équivalent de la Gestapo pour l’armée d’occupation italienne) le 13 mai 1943 et torturé, mais ne lâcha rien ni personne. Libéré le 25 mai 1943, il rejoint la 1ère compagnie FTP qui stationnait alors dans le massif des Maures, puis il est affecté aux FTP-MOI de Nice en tant que chef de groupe.

Repéré comme élément moteur, il est envoyé à Marseille dans la compagnie FTP-MOI “Marat” sous les ordres d’Olivier Menicucci. Il participe à de nombreuses opérations tant dans le Var qu’à Marseille, notamment à la destruction du fichier de l’UGIF de cette ville. Muté avec Menicucci dans les Basses-Alpes, il devient le responsable adjoint du 2ème secteur FTP du département.

Il est très grièvement blessé le 27 mars 1944 au col des Lèques (hameau de Sionnes), au-dessus de Castellane, dans l’embuscade tendue par les maquisards pour délivrer Marcel Battaglia et d’autres résistants arrêtés et transportés avec lui par un convoi allemand. André Scarella et Marcel Battaglia sont tués dans l’opération, ainsi qu’un soldat allemand.

Les versions divergent sur les conditions de leur mort : pour les uns, ils auraient été abattus par leurs gardiens, pour les autres, ils seraient morts lors de l’échange de coups de feu entre maquisards et soldats allemands.
Jean Carrara meurt le lendemain à l’hôpital de Digne. Il allait être père d’une fille. Son corps a été transporté à Fréjus où il fut inhumé en présence d’une foule très significative. En son honneur, le groupe FTP de Lorgues adopte alors son nom. Celui-ci a été donné également à une rue de Fréjus après la guerre. Son nom qui était absent de la stèle érigée à la Libération au col des Lèques a été rajouté le 10 août 2003. Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume, le 16 novembre 2000 et déclaré Mort pour la France.

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L’avion canard…

Très justement nommé “avion canard”, le premier hydravion a été conçu par un Marseillais ; il effectua son premier vol le 28 mars 1910.

C’est sur l’étang de Berre à Martigues qu’Henri Fabre alors âgé de 28 ans, teste pour la première fois son prototype d’hydravion.
Cet appareil d’une envergure de 15 mètres et modestement équipé d’un moteur de 50 chevaux, tient toutes ses promesses en parvenant à effectuer ce vol périlleux !

Une prouesse pour l’époque puisque cet exploit se réalise sept ans seulement après le premier vol historique homologué d’un avion mené par les frères Wright. Ainsi l’appareil d’Henri Fabre réalise là le premier vol avec décollage et atterrissage sur l’eau !
Un petit périple de 800 mètres certes, mais qui constituera une vraie victoire pour son inventeur.



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Bonjour Monsieur Giono !

Jean Giono naît à Manosque, le 30 mars 1895.
Le cadre provençal constitue la plus grande partie du décor de ses écrits. L’écrivain scénariste puise dans la Grèce antique son style axé sur la condition de l’homme dans le monde et sa portée universelle.

En 1918, “légèrement” gazé, il est choqué par l’horreur de la guerre, les massacres, la barbarie et l’atrocité des batailles ; comme nombre d’anciens poilus, il devient un pacifiste convaincu, un pacifisme à la fois viscéral et spirituel.

La Provence de Giono ne ressemble guère à celle Pagnol. Écriture noire, “angoissante”, partout le drame, trop souvent la mort, écriront certains. Ce qui n’empêche pas le succès de ses romans près des lecteurs : Regain, Que ma joie demeure, L’Homme qui plantait des arbres, Un de Baumugnes … (adapté par Pagnol qui titre son film Angèle).
Dans son étude sur Giono, Jacques Chabot écrit : La voilà donc la Provence montagnarde de Giono, hautaine, âprement réservée, plus close qu’un jardin secret,

Durant la Seconde Guerre mondiale, pacifiste convaincu, Jean Giono s’oppose au conflit armé contre l’Allemagne nazie, attisant ainsi contre lui de nombreuses accusations de collaboration.

Ami d’artistes comme André Gide, il préférera rester en marge des courants littéraires de son époque. Il décède le 8 octobre 1970, à Manosque où il est enterré… à l’ombre d’un olivier.

Marie Bizot (Groupe Passadoc) ajoute :

La Provence ce n’est pas que les lavandes, la galéjade, le soleil et les cigales !
Derrière cette façade lumineuse, propagée par le tourisme et les gens du Nord, il y a un peuple qui peut être aussi noir que les autres, aussi malheureux, aussi taiseux, aussi méchant parfois, mais aussi déterminé et revendicatif, aussi altruiste, aussi heureux, aussi solaire par bonheur!

Germinal aurait pu se passer dans les bassins miniers provençaux. Giono a su saisir notre côté sombre, la dureté des conditions de vie aux XIXe et XXe siècles en Haute-Provence, guère plus douce en Basse-Provence d’ailleurs, merci à lui !

Et, descendante de Bas-Alpins, autant que de Provençaux de la Baissa, je peux parler en connaissance de cause, du côté taiseux de notre peuple, de la face mortifère du soleil ! Pensez à Carrèse, à Malatèrra, à Magnan, à Pagnol aussi, dès qu’on gratte un peu elle est digne des tragédies antiques l’histoire de Marius et Fanny… Elle est loin la douce Provence chère à nos marchands de soleil…

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Onze maquisards…

31 mars 1944… Onze maquisards sont fusillés par les occupants allemands après avoir été condamnés à mort lors d’un jugement survenu quelques jours plus tôt : Burle Jean, Sylvi Henri, Arnaud René, Lluchi François, Ingolengo Pascal, Paggioli André, Queyrel Pierre, Venture Jean, Martini Jean, Vacher et Teyssier.

À l’automne 1943, au col de Biaux, commune de Curbans (05), à la limite des départements des Hautes et Basses-Alpes, s’établit un maquis, “le camp Robespierre” . Celui-ci est commandé par Henri Silvy de Ceyreste. La plupart des 17 membres de ce maquis viennent de la région marseillaise, de celle de Toulon ou des environs. Ce camp dépend de la direction régionale de l’Armée Secrète (AS).Mais le maquis est investi dans la nuit du 11 au 12 décembre 1943 par les troupes allemandes et quatorze maquisards sont faits prisonniers. La ferme qui les abrite, la maison “Estornel” est dynamitée.

C’est aux hommes de la terrible 8e Compagnie de la Division Brandebourg, spécialisée dans l’infiltration des maquis, inconnue de la résistance à l’époque, que sont attribuées l’identification et la localisation de ce maquis. Il est fort probable que, comme les camps de Banon (Basses-Alpes) démantelés une semaine plus tôt, le camp Robespierre en ait été victime.

Les prisonniers sont d’abord transportés à Gap, puis transférés à la prison des Baumettes à Marseille. Treize de ces maquisards arrêtés sont jugés le 9 mars 1944 par le tribunal militaire de Lyon, dix sont condamnés à mort et fusillés le 31 mars 1944. Les Allemands ont toujours refusé d’indiquer le lieu de l’exécution aux familles, ni le lieu où avaient été enterrés les malheureux. Leurs corps n’ont jamais été retrouvés.

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.C’est le jour du poisson !

Retour sur une tradition qui donne le sourire, mais qui ne se déroulera cette année, confinement oblige, qu’à l’intérieur des foyers… En temps normal, vous auriez pu être les auteurs, ou les “victimes”, ou les deux, de petites blagues entre amis, tradition du premier avril, aimables farces surtout pratiquées par les enfants… et leurs parents !

Voici les origines de cette coutume.
Depuis près d’un demi-millénaire, le 1er avril donne lieu en France et dans quelques autres pays, à d’aimables facéties. Cette tradition remonte au roi Charles IX. Avant son édit de Roussillon (9 août 1564), en France, l’année calendaire commençait le 25 mars, et de ce jour jusqu’au 1er avril, les Français avaient coutume de se faire des cadeaux pour célébrer le passage à l’année nouvelle. En souvenir de ces temps anciens, les Français et autres francophones n’en continuent pas moins à se faire des cadeaux “pour rire”. Comme le 1er avril coïncide avec la fermeture de la pêche, le mois d’avril étant la période du frai pour beaucoup de poissons de rivière, on qualifie ces amusements de “poissons d’avril”, car ils sont aussi peu sérieux que de pêcher un poisson en avril !…Alors, auteur ou victime, souriez ! C’est pour rire !

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Valérian Mauvais

Peut être une image de nature et étendue d’eau
Photo : @bunzinobi à retrouver sur Instagram.

Auvergne-Rhône-Alpes : Le lac de Monteynard-Avignonet est une retenue d’eau artificielle sur le Drac, dans le département de l’Isère, alimentant une centrale hydro-électrique EDF. Il est situé à environ 500 mètres d’altitude, à 25 kilomètres au sud de Grenoble, et à 10 kilomètres de La Mure.
Il s’étend sur une dizaine de kilomètres de longueur, et a une largeur moyenne de 300 mètres, avec une profondeur maximum de 115 mètres. La superficie du lac est de 6,60 km2 (657 hectares).

Peut être une image de nature et étendue d’eau

Au sud du golfe de Porto-Vecchio : la baie de Santa Giulia. Un lagon baignant au pied d’une montagne sur des kilomètres de sable blanc et fin… Voici une des plages les plus célèbres de la Corse du Sud. Ces eaux peu profondes en font un véritable jardin de la mer pour les enfants.

Peut être une image de ciel et monument

Marseille.
“Situé à proximité du Vallon des Auffes, le Monument aux morts de l’Armée d’Orient est un édifice majestueux qui surplombe la Méditerranée. Il offre un point de vue à couper le souffle sur la rade marseillaise.
Comme son nom l’indique, la “Porte d’Orient” est un monument édifié en hommage aux soldats d’Orient et des terres lointaines, victimes de la Première Guerre mondiale (1914-1918).
C’est à Gaston Castel, architecte marseillais, qu’on en doit l’idée et aussi la réalisation. Car dès 1924, ce dernier s’est offusqué du fait que la ville de Marseille ne disposait pas de son monument aux morts de la guerre”.
Extrait de madeinmarseille.net. Une incroyable photo de @florian_storyteller à retrouver sur Instagram.

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François Abbe

Aucune description de photo disponible.

En Corse, l’art de tresser les rameaux de palmier est toujours vivace. Avec un seul brin de palme, on fait une petite croix* – crucetta ou des petits clochers (campanile). Avec 4, 6, 8, 10, voire 12 brins de palmes, naissent des étoiles – stelluretta – qui seront fixées à tous les crucifix. On les place ensuite dans les maisons ou encore aux rétroviseurs des voitures.

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Dom Puig

Peut être une image de étendue d’eau et nature

Du côté du Cap d’Antibes… Avant de prendre le sentier du littoral, on prend le temps de s’assoir sur le banc face à la mer… le temps de rêver en écoutant le bruit du ressac… de s’évader quelques instants, tout simplement.

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Philippe Levieux

Le paisible village de Mougins a su conserver intact la qualité de son environnement. Du haut de ses 260 mètres, il offre un panorama grandiose sur la baie de Cannes, les îles du Lérins, Grasse et les Préalpes. On succombe vite au charme de ses petites rues soigneusement fleuries et bordées de superbes maisons de village anciennes.
L’empreinte du passé subtilement conservée, l’harmonie des couleurs et la qualité de la lumière ont séduit de nombreux artistes et célébrités qui ont choisi de séjourner à Mougins.

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Catherine Pérez

Peut être une image de arbre et plein air

Nettoyage de printemps.
Avec l’aide du voisinage, nous avons pu faire le linéaire de plusieurs “arrosants” (ici un bout du Gaudran). Fidèle au rendez-vous, comme chaque année (et comme le colibri !), j’ai fait ma part : débroussaillement, taille des branches mortes, nettoyage et curage. Cette pratique naturelle d’usage des canaux que j’ai apprise pendant mon enfance dans notre secteur géographique, doit continuer d’être transmise, afin de prendre soin de notre patrimoine et pour le bon fonctionnement de ces réseaux d’irrigation”.

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