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- Les QUIZ de la semaine.
- Les articles de la semaine
Il était une fois le feu de bois… Baptême de l’air des bergers… Pintar de gabis !… - Le Groupe Passadoc
La Bravade de Fréjus… Gourdon… Passadoc est sur Mars !…17 mars 1944…
Le cuirassier Bouvet… Le futur aéroport de Nice… L’escalier du roi d’Aragon… - Vagabondages en Passadocie
Muna en Corse… Entre Valbonne et Biot… Flâneries dans le Lot… Printemps… - Quelques images…
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Monument mégalithique varois…mais où se trouve t il ?
(Quiz proposé par Myrmyr de Comps).
Il s’agit du menhir de Champduy, appelé aussi Peïro Plantado ou Pierre plantée ; il est situé à Cabasse, dans le département du Var. L’édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1889.
Découvrez le menhir de Cabasse en compagnie de Pierre Hatton
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Où se trouvent ces orgues monumentales ? (Quiz proposé par Patricia Jouve).
Il s’agit des grandes orgues de la basilique de Saint-Maximin la Sainte-Baume (Var).
Construit en 1772, l’orgue de la basilique est connu par les organistes du monde entier.
Ce monument historique suscite la curiosité du grand public venu découvrir le patrimoine culturel au cœur d’une architecture exceptionnelle. Chef-d’œuvre du Frère dominicain Jean-Esprit Isnard, l’orgue est l’un des derniers grands instruments d’Europe à avoir conservé la totalité de ses 2 960 tuyaux d’origine.
André Abbe ajoute : Les révolutionnaires voulaient démonter l’orgue pour faire fondre les tuyaux. Un des frères Bonaparte, Joseph peut-être, a fait jouer “la Marseillaise” sur cet orgue et les révolutionnaires n’ont plus osé le détruire !
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Les dolmens sont rares en Provence. Où se trouve celui-ci et quel est son nom ?
(Quiz proposé par Myrmyr de Comps).
Il s’agit de la Pierre de la Fée à Draguignan.
De l’édifice initial, il ne demeure que deux orthostates et la dalle de chevet, elles mesurent de 2,20 à 2,40 m de haut. Une troisième dalle de soutien existait encore en 1996.
Tous les éléments sont en calcaire local. La table de couverture est monumentale : 6 m de long, 4,70 m de large pour 0,58 m d’épaisseur, soit environ 60 tonnes.
Dans leur état actuel de dégradation, les dolmens se présentent souvent sous l’apparence de simples tables. Ils ont longtemps pu faire penser à des autels païens, mais il s’agit bien de chambres sépulcrales et de galeries de tumulus (buttes artificielles), dont la partie meuble a été détruite au cours des siècles (érosion naturelle). Leur architecture comporte parfois un couloir d’accès qui peut être construit en dalles ou en pierres séchées. La chambre sépulcrale est de formes variables : rectangulaire, polygonale, ovale, circulaire.
Les dolmens de plan simple (sans couloir) abondent dans tout le sud de la France : plusieurs milliers d’unités. Ils sont nombreux en Aveyron (1 000 dolmens), en Languedoc (au moins 700). La Provence en compte une centaine.
(Intéressant article à lire sur Wikipédia).
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Dans quel village du Var peut-on voir cette fresque représentant des bugadières …
… et cette fontaine datant de 1905 ?
C’est à Ramatuelle, sur la presqu’île de Saint-Tropez.
La plage de Pampelonne, le cap Taillat et le cap Camarat constituent sa façade maritime.
C’est au cimetière de Ramatuelle que repose Gérard Philipe.
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Pouvez-vous situer ces magnifiques gorges d’Occitanie ? Un indice, c’est un itinéraire bien connu des pèlerins de Compostelle.
(Stéphane Quié en a publié des photos dans le Groupe Passadoc).
C’est le château de Bouziès, dit le Château des Anglais.
Un des sept châteaux de type troglodyte de la vallée du Célé et du Lot. Il se trouve en hauteur, sur la route de Cahors à Saint-Cirq Lapopie, dans la falaise.
Ces fortifications troglodytiques existaient déjà avant la guerre de Cent Ans. Elles servaient des repères de brigands à la solde de l’Anglais. On peut apercevoir des fortifications du XIe et XIIe siècles, ancrées dans la roche calcaire. À cette époque, il sert de refuge pour protéger la population en cas d’attaque.
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Magnifique moulin qui se trouve en Vaucluse… mais où ?
(Quiz proposé par Patricia Jouve).
C’est le moulin Saint-Pierre, ancien moulin à garance, aux Taillades sur le canal de Carpentras (Vaucluse), construit en 1859.
On y travaillait la garance des teinturiers, connue depuis l’antiquité et restée dans les mémoires comme donnant la couleur aux fameux pantalons “rouge garance” des poilus de 14 -18.
La roue demeure certainement la plus grande du département : 8 m de diamètre, 6 m de large, 24 aubes ; elle pèse 4 tonnes. Actuellement, elle tourne toujours sous l’action des eaux du canal mais sa fonction se résume à moudre le temps qui passe.
L’activité du moulin Saint-Pierre débute au mois de novembre 1859, lorsque s’ouvre le canal de l’Isle. Tout d’abord moulin à garance (plante tinctoriale dont on extrayait à partir de sa racine, une poudre rouge, l’alizarine, mais dont la production fut de courte durée car concurrencée par le marché des produits de synthèse), ce bâtiment est vendu aux enchères en 1867. Il passera dans plusieurs mains et restera inactif.
Il faut attendre l’année 1874 pour que deux minotiers des Taillades le rachètent. Le moulin connaît alors une nouvelle utilisation et devient moulin à farine jusqu’en 1881. Le syndicat du canal l’achète le 28 décembre 1891.
En 1894, un premier bail est établi avec Jean-Baptiste Blanc, meunier de métier. Suivent ensuite d’autres baux signés avec cette même famille Blanc des Taillades et ce, jusqu’en 1970, date à laquelle cesse l’activité du moulin à farine. Pendant quelques années les locaux seront loués à des usagers divers. Et le 29 octobre 1981, la municipalité des Taillades achète le moulin au syndicat du canal. Une partie des bâtiments est transformée en salle des fêtes, salles de réunions, de sports, ateliers pour le personnel technique et une aile est louée à une société.
Depuis quelques années, durant l’été, ont lieu dans la cour des manifestations culturelles (théâtre, musique, etc.) qui ont conquis un large public.
(Précisions de Pierrette Hatton).
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Qui est cet homme ? Un peintre ? Un écrivain ?
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Il s’agit d’Albert Londres, journaliste et écrivain français né le 1er novembre 1884 à Vichy et mort le 16 mai 1932 dans le golfe d’Aden, au large du protectorat d’Aden (aujourd’hui. Yémen).
Les marins du paquebot Georges Philippar qui le ramenait de Chine avaient signalé de nombreuses anomalies électriques, causes vraisemblables de l’incendie qui se déclara à bord.
Aussi, une question se pose : Albert Londres est-il mort dans l’incendie ou est-il mort noyé ?
Lors de l’évacuation du navire, M. Julien, voisin de cabine d’Albert Londres, dit l’avoir entendu appeler à l’aide, vraisemblablement bloqué dans sa chambre. Selon cet homme, l’écrivain avait dû activer la fermeture électrique de sa cabine que le court-circuit aurait alors bloquée.
Dans son ouvrage Paquebots vers l’Orient, Philippe Ramona raconte : Sadorge (officier mécanicien) , témoigne lors de son audition pendant l’enquête sur la catastrophe. Il entend des appels provenant d’une cabine de luxe. Il aperçoit un passager qui sort par le hublot et qui appelle à l’aide, tentant d’échapper aux fumées. Sadorge lui descend une manche à eau, sorte de tuyau de toile servant à laver le pont et à la lutte contre l’incendie. L’homme, paniqué, s’en saisit et parvient à grimper jusqu’au pont des embarcations. Le pensant hors de danger, Sardorge s’occupe alors des autres passagers. Mais la manche à eau, attaquée par les flammes, cède, précipitant Albert Londres dans la mer.
La description physique faite par le mécanicien, correspond trait pour trait à celle de l’écrivain qui serait donc mort noyé, à l’instar de nombreux autres passagers.
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André Abbe
Il était une fois le feu de bois…
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Pintar de gabis !… Se faire voir ailleurs...
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Maryse Laugier
La Bravade de Fréjus
Quinzième siècle. Fréjus affronte une épidémie de peste noire qui décime la population ne laissant aux survivants qu’une alternative : se terrer dans les demeures ou s’enfuir dans la campagne environnante.
Apôtre de la charité, François de Paule a quitté sa Calabre natale pour se rendre au chevet du roi de France, sous les injonctions du Pape Sixte IV. Arrivé devant Marseille, son bateau doit rebrousser chemin : le port est fermé à cause de la peste qui s’est abattue sur tout le littoral provençal. Repoussé de partout, le vaisseau accoste enfin au petit port de Bormes-les-Mimosas. C’est là que François accomplit son premier miracle.
Le religieux et ses compagnons reprennent la route vers Fréjus, port d’origine romaine. Il parcourt les rues sans rencontrer âme qui vive, les portes sont closes. Un silence de mort règne. Au milieu de cette désolation, une femme, Misé Bertole :
– Que se passe-t-il ici ?
– La peste…
Le saint implore la miséricorde divine pour cette cité si cruellement éprouvée. Sa prière sera exaucée, la peste n’affectera plus jamais la ville. La dévotion des Fréjussiens pour leur saint se poursuivra à travers les siècles.
Les motivations de chacun peuvent être diverses et variées mais l’engagement des Bravadeurs est remarquable et leur gratitude indéfectible. Chaque année – le troisième dimanche après Pâques – Fréjus honore Saint-François de Paule. (2021 : pour cause de “Covid”, la Bravade aura lieu en septembre).
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Claude Boyer
Passadoc est sur Mars !
Il y a un peu de Périgord sur la planète rouge ! Des géologues de la Nasa ont identifié des roches martiennes similaires à des minéraux présents en Dordogne.
Des scientifiques de l’agence spatiale américaine utilisent des noms de communes du Périgord pour classifier des roches découvertes sur la planète Mars (grâce au robot Curiosity en mission depuis 2012) : Brantôme, Ribérac, Limeyrat, Sorges.
En somme, un jumelage !
“On s’aperçoit que les processus de formation de roches sur Terre sont les mêmes que les processus géologiques sur Mars” […] “C’est absolument fabuleux ! Cela fait partie aussi des preuves que l’eau a coulé sur Mars !”
(Voir article – Photo ci-dessous : NASA).
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Philippe Natalini
… il y a 77 ans jour pour jour.
Cela se passait le 17 mars 1944.
19 heures 15, chemin de Saint-Jean à Antibes : des résistants FTP du groupe “Korsec” tendent une embuscade ; ils abattent de plusieurs coups de revolver le consul fasciste-républicain Giuseppe Resmini.
Les représailles de l’occupant sont immédiates : outre l’établissement d’un couvre-feu et la fermeture des cinémas et théâtres de la ville, une vingtaine de civils sont arrêtés par la Gestapo de Nice pour prétendument être envoyés dans des camps de travail.
Parmi eux, Pierre Appolin et Joseph Graffino, deux FTP antibois, seront exécutés à Bar-sur-Lou (angle de la route de Grasse et du chemin des Martelles) en représailles de cet attentat.
Plus tard, le 10 juin 1944, 13 de ces résistants prisonniers sont extraits de la prison niçoise et convoyés sur cette route.
Premier arrêt : les frères Albert et Marcel Belleudy, membres des FTP et originaires de Vence, sont exécutés pour avoir voulu désarmer des soldats allemands dans les Gorges du Loup à Gourdon.
Une plaque commémorative de cette exécution existe à Gourdon à la sortie du canal du Foulon.
Dans le fourgon, les autres résistants ne se font plus d’illusion sur leur sort. Les heures passent. Vers 5 heures du matin, le 11 juin 1944, le convoi arrive à l’entrée de Saint-Julien-du-Verdon. Le fourgon s’arrête une nouvelle fois. Les soldats allemands ouvrent les portes et disent aux prisonniers Vous êtes libres !
Ceux-ci descendent, mais sont immédiatement exécutés par rafales de mitraillettes. Neuf prisonniers au milieu du terrain reçoivent le coup de grâce. Deux autres, Aimé Magnan et Jacques Adam, qui se trouvent un peu plus éloignés, au pied d’un taillis, font le mort et ne reçoivent pas le coup de grâce. Ils sont cependant grièvement blessés. La Gestapo quitte les lieux en laissant les corps sur place.
N’oublions jamais le martyr et le sacrifice de ces jeunes …
Retour sur la tragédie du cuirassé Bouvet
Retour sur la tragédie du cuirassé Bouvet, bâtiment de la flotte française basée à Toulon et commandé par un officier de marine varois.
Cela s’est passé dans les Dardanelles il y a 106 ans jour pour jour…
Placées sous le commandement de l’amiral Paul Émile Aimable Guépratte, les forces françaises engagées dans les Dardanelles font bonne figure au sein d’une flotte composée de 18 cuirassés et de nombreux croiseurs et destroyers.
Le 18 mars 1915, l’attaque conjuguée contre les batteries côtières ottomanes est lancée. Au centre du dispositif, les navires de sa Majesté cherchent à localiser et à détruire les bastions de résistance. Les Français évoluent sur leur bâbord avec les cuirassés d’escadre Gaulois et Charlemagne, et sur tribord avec les cuirassés le Suffren et le Bouvet.
Ce dernier est rapidement touché par huit impacts de l’artillerie ennemie, ne lui causant cependant que des dommages légers. Plus problématique, son canon de 305 mm situé à l’avant est hors d’usage. Lorsque l’amiral donne l’ordre de la relève, le Bouvet fait demi-tour mais heurte une mine ennemie. Le cuirassé est touché au centre à tribord, sous la ligne de flottaison au niveau de sa tourelle de 274 mm.
L’explosion qui s’en suit est tellement violente qu’elle cause une voie d’eau importante qui inonde les machines. Le Bouvet se couche très rapidement. Ce chavirage s’explique aisément selon le CA (2S) Éric Vicaire, passionné par cette affaire :
À cause d’une conception erronée du compartimentage de la coque, les cuirassés de ce type étaient réputés chavirables si l’on ne contrebalançait pas rapidement la voie d’eau. Même Émile Bertin, le grand ingénieur des constructions navales et du Génie maritime, avait relevé cette défaillance. Il ne sera pourtant pas écouté et les modifications proposées ne seront pas retenues.
En moins d’une minute seulement, le cuirassé Bouvet coule, emportant avec lui la majeure partie de son équipage. Cette tragédie coûtera la vie à 648 marins, dont celle du commandant Rageot de la Touche, mort en héros pour la France. Petit-fils de ce dernier, le CA (2S) Éric Vicaire s’explique : Présent en passerelle, mon aïeul aurait pu se sauver, mais il choisira de ne pas abandonner son bateau et son équipage – code de l’honneur oblige. Le commandant en second le CF Autric et le CF Cosmao Dumanoir adjoint chargé de la sécurité y ont également glorieusement laissé la vie.
Hommage à tous ces valeureux marins.
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Cela se passait sur la côte d’Azur il y a 76 ans…
Le nouveau ministre de l’air, Charles Tillon (chef des résistants FTP durant la guerre) accompagné par le chef d’état-major des Forces aériennes, le général Vallin, est accueilli sur l’aérodrome de Saint-Cassien par le préfet Escande, le sous-préfet de Grasse De La Porte et le président du Comité de Libération des Alpes-Maritimes Brunet. Une compagnie de légionnaires de la 1ère DFL lui présente les armes.
On remarque le caractère sommaire des installations aéroportuaires de ce qui était, à l’époque, le seul aérodrome du département maralpin, Nice ne possédant à ce moment qu’un champ d’aviation, sans piste en dur ni bâtiment.
Le ministre de l’Air, sollicité par son camarade Virgile Barel, président de la Délégation spéciale de Nice, vient étudier sur place le dossier du futur aérodrome de Nice. Ce dossier progressera très vite et, lors de sa venue le 9 avril suivant, le général de Gaulle assurera les autorités civiles de la réalisation de l’un des plus beaux aérodromes de l’hexagone. Le champ d’aviation sert déjà de base à des avions de reconnaissance américains et, surtout, à une escadrille de chasseurs-bombardiers français qui harcèle les troupes allemandes dans la vallée de la Roya et sur le massif de l’Authion, objectif de la 1ère DFL tout juste arrivée dans le département depuis le 9 mars 1945.
Les légionnaires présents seront engagés à la fin des opérations afin de déboucher sur Fontan (06) et de contraindre les Allemands à se retirer précipitamment sur le col de Tende.
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L’Escalier du Roi d’Aragon
L’Escalier du Roi d’Aragon se trouve en mer Méditerranée, plus précisément au sud de la Pointe du Timon sur laquelle a été édifiée la citadelle de Bonifacio, à la pointe Sud de l’Île de Beauté ; il donne sur le détroit nommé Bouches de Bonifacio la séparant de la Sardaigne.
Vu de la mer, par bateau, il apparaît de loin comme un trait sombre en oblique, sur toute la hauteur à flanc de falaise, et de près comme un demi-tube évidé dans la pierre.
L’histoire de l’escalier du roi d’Aragon. En 1420, Alphonse V d’Aragon revendique l’île à la suite de la concession de la Corse du pape Boniface VIII à son ancêtre, Jacques II.
Avec Vincentello d’Istria, nommé vice-roi de Corse, il assiège Bonifacio pendant près de cinq mois. La colonie génoise résiste et le siège est levé.
Selon la légende, l’escalier aurait été creusé en une seule nuit par les Espagnols. En réalité, cet escalier a été réalisé sur une durée plus longue, par les moines franciscains, pour accéder à la source d’eau potable située dans une grotte au pied de la falaise. Taillé par l’homme directement dans la roche calcaire bonifacienne, l’escalier est composé de 187 marches, selon une inclinaison d’environ 45 °; en bas, un cheminement horizontal permet de gagner la grotte.
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Pierrette Hatton
Muna – Corse
Fondé vers 1740 en raison de l’exploitation forestière qui est entreprise dans ce secteur, le hameau de Muna, est composé d’une centaine de maisons installées sur les pentes rocheuses de la Punta di a Spusata.
Au 19e siècle, malgré l’accès limité à un sentier muletier, Muna est doté d’une église et d’une école rassemblant jusqu’à une cinquantaine d’enfants. La population vit de ses propres ressources : cultures, oliviers, châtaigniers, …
À partir de la seconde moitié du XXe siècle, le village est progressivement déserté alors qu’une centaine d’habitants a été comptabilisée jusqu’en 1960.
Ce n’est pas vraiment une randonnée, plutôt une gentille balade que nous avons faite en fin de journée au coucher du soleil.
Ce petit village est d’une photogénie merveilleuse pour qui aime l’âme des vieilles pierres. Au coucher du soleil, la lumière et la vue panoramique sont uniques. Quelques bâtiments ont été restaurés comme l’église datant du 17e siècle ainsi que quelques maisons.
À voir aussi, des vestiges du passé, tel que le four à pain.
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Dom Puig
Entre Valbonne et Biot
Les 633 hectares du parc naturel de La Brague s’étendent au nord et à l’ouest de la technopole de Sophia Antipolis, sur les communes de Valbonne, de Biot et d’Antibes.
Situé sur un plateau calcaire entaillé de vallons, ce parc, dont l’altitude varie de 40 à 245 mètres, offre un havre de verdure et de fraîcheur à 6 km de la mer. Son sol est composé de roches sédimentaires calcaires. Sur les secteurs occupés par les prairies, dépressions, et fonds de vallons, on trouve des alluvions récentes de l’ère quaternaire.
En suivant La Brague, le long d’un magnifique sentier de 9 km, vous apprécierez les bruits cristallins de l’eau tombant en cascade et le calme des launes, au milieu de paysages romantiques. Vous y trouverez des feuillus tels qu’aulnes, frênes, charmes, noisetiers, lauriers et noyers.
Sur le plateau bien ensoleillé, c’est une végétation typiquement méditerranéenne qui vous attend avec la présence de différentes variétés de chênes. Fauvettes, merles, coucous, petits ducs et geais ont élu domicile dans ce parc. Le long de La Brague, peuplée de chevesnes et d’anguilles, vous apercevrez des oiseaux aquatiques tels que poules d’eau, hérons, canards et bécasses.
Bonne promenade en attendant le Printemps !
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Printemps… 20 mars
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