Olives (3) : troc au village

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Au siècle dernier, la récolte des olives se payait en franc ou en litre ! 

Mon arrière grand-père dans les années 1880 payait 1 franc la journée de travail des dames du village qui faisaient la cueillette. Elles avaient le choix, elles pouvaient aussi emporter un litre d’huile. Si on transpose en 2016, une ouvrière agricole devrait travailler 8 heures pour gagner 15 euros (l’huile d’olive la moins chère dans les supermarchés vaut 3 euros, la plus chère dans les moulins les plus connus n’a pas de prix; 15 euros est une moyenne pour les huiles de Provence).

A mon père qui m’avait raconté cette histoire j’avais répondu que son grand-père n’était pas très généreux. Mais c’était le salaire généralement appliqué dans le village,, il n’était pas plus exploiteur que les autres propriétaires d’oliveraies. On comprend que les villages varois se soient dépeuplés à cette époque, la ville avait de l’attrait.

André Abbe

Toute la famille se met à la récolte des olives. Ici en 1984, le salon de la bastide familiale était réquisitionné pour stocker les olives. Un décor “naturel” !

Un enfant manipule les olives qui partent au moulin; a child is handling olives going to the mill

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