La Gazette de Passadoc n°15 : 7 questions sur le Sud de la France

  • Les QUIZ !
  • Les articles de la semaine
    Les ventaires du Vernet… Oliviers centenaires… Rocca Spaviera… L’étrange destin de Lucie de Pracontal… On chante sur Passadoc !…
  • GROUPE PASSADOC… on raconte un peu, beaucoup… passionnément !…
    Erwin Rommel… Ce jour-là à Puget-Théniers… Le rhinocéros mangera de la vache enragée… Erick, agent double… Le cheval du marquis de Rocozels… Anen vira lou mai…
  • Vagabondages…
  • Quelques images d’ici… de là… d’un peu plus loin…
  • La bibliothèque de Passadoc
  • L’atelier des peintres

En mai, Passadoc a touché 133 000 personnes sur Facebook juste avec les quiz et les articles. Beaucoup nous ont découvert grâce au quiz sur la main en bois du Capitaine Danjou (à retrouver sur la gazette 14).

Les stats du mois

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Photo Wikipédia

Les militaires connaissent sûrement cet officier.
Après 140 ans, les théories de ce militaire sur la vision particulièrement moderne et pertinente qu’il avait de la violence guerrière et de la psychologie du combattant sont encore étudiées. Sa perspective “microstratégique”, vue du combattant, tranche sur les approches “macrostratégiques” qui privilégient la manœuvre des masses et des nombres. Sa place reste donc prépondérante dans les bibliothèques militaires. Mais quel est son nom ?

Son nom : Charles Jean Jacques Joseph Ardant du Picq, colonel et théoricien militaire français.
Il naît à Périgueux le 19 octobre 1821. C’est le parrain de l’académicien Jean Richepin (1849-1927), au moment où il est en poste à Médéah en Algérie avec le chirurgien-colonel Jules-Auguste Richepin, père du poète.Il est apparenté à la comédienne Fanny Ardant.

Photo : holyland indochine coloniale

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Qui est ce monsieur qui donne le coup d’envoi d’un match de Rugby ?
Petit indice : il est Varois et il a un rapport avec le 1er mai !

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C’est Félix Mayol donnant le coup d’envoi du match Olympique de Paris-Toulon, en novembre 1924.

Que vient faire Félix Mayol au beau milieu du 1er mai ?

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Photo Patricia Jouve

Quel est cet édifice ? Dans quelle ville le trouve-t-on ?
Petit indice : c’est dans la Drôme !
(Quiz proposé par Patricia Jouve)

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C’est la tour Randonne ou chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, située à Noyons, dans la Drôme, en région Rhône-Alpes. Monument emblématique de cette ville, son origine daterait de 1280. Nyons était alors la capitale de la baronnie de Montauban.

Dame Randonne de Montauban y aurait fait construire un château pour servir de prison militaire.Ce fut l’architecte Adrien Boisson qui la transforma en chapelle. La première messe à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours fut donnée le 14 août 1864, mais sa consécration eut lieu lors de la fête de l’Assomption, le 15 août 1864.

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Photo : La France pittoresque.
Peut être une image de debout, plein air et monument

Où est-il ce berger de bronze qui semble surveiller le monde ?
Petit indice : il est en haut d’un col d’Occitanie.
(Quiz proposé par Patricia Jouve)

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Il est au col de l’Asclier dans le Gard (905m), sur la commune de Notre-Dame-de-La-Rouvière. Et de là, il admire un magnifique panorama : de la Méditerranée au Massif Central !

Le Pont du Moutonnier (Wikipédia).
Photo Wikipédia

Cet artiste varois fréquenta les plus grands de son art,
les influença et fut considéré comme leur égal.
Pourtant son nom n’est pas passé à la postérité. Qui est il ?
(Quiz proposé par Nadine Berenguier).

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C’est Germain Marie Bernard Nouveau, poète français, né le 31 juillet 1851 à Pourrières (Var) où il est mort le 4 avril 1920.
Il fréquenta Rimbaud, Mallarmé, Verlaine. Il eut une grande influence sur les surréalistes à tel point que Louis Aragon dit de lui : Il n’était pas un un poète mineur mais un grand poète. Non un épigone de Rimbaud mais son égal”.

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Photo : Amazon
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Photo : Xtel n’Riot

Dans quel village se trouve cette magnifique fontaine ?
On y a trouvé des empreintes de pas d’animaux datant de l’oligocène
et des empreintes de pattes de gros oiseaux. Petit indice : c’est dans le Vaucluse
(Quiz proposé par Xtel n’Riot).

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C’est Saignon, située sur le flanc septentrional de la Montagne du Luberon, dans sa partie Grand Luberon, entre Apt et Auribeau. Elle est adhérente au parc naturel régional du Luberon.
Le village est perché en bordure du plateau des Claparèdes.

Peut être une image de plein air
Photo Wikipédia

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C’est un ver à soie…
Mais dans quelle ville de la Drôme trouve-t-on un musée de la soie ?

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C’est à Taulignan, une commune française située en région
Auvergne-Rhône-Alpes, entre Pierrelatte et Montélimar.

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André Abbe

Les Ventaires du Vernet

Les Ventaires du Vernet

Oliviers centenaires – Passadoc

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Claude Boyer

Rocca Spaviera, le village maudit

Un grognard hors normes

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L’étrange et funeste destin de Lucie de Pracontal

♫♪♪♫♪ On chante aussi sur Passadoc ! ♫♫♫♪♫♪♪

Claudette Cathala Honnorat

Se canto

Patricia Jouve

Valse de mai

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Vaqui lo polit mes de mai… Voici le joli mois de mai

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Philippe Natalini

Erwin Rommel à Marseille et à Toulon

Mai 1944. Le maréchal Allemand Rommel inspecte les fortifications défensives installées sur le littoral entre Marseille et Toulon.

Selon Paul Gaujac dans son livre “La bataille de Provence“, Rommel inspecte une nouvelle fois le secteur méditerranéen, par Fos (13) et le Cap Couronne.
Le maréchal et sa suite gagne le Rove (13) où l’attendent l’Amiral Wever, commandant de la Marine dans le sud de la France, et le général Schaeffer, commandant la 244 I.D.
Celui-ci lui expose les dispositions prises pour la défense de Marseille, puis à son PC d’Aubagne, celles concernant la partie Est jusqu’à Bandol (83).
L’après midi du 2 mai, poursuivant sur La Ciotat, sur La Ciotat, Rommel traverse Toulon, salué par les troupes au son de la “3e marche de Badenweiler”, et pousse jusqu’à Hyères (83). Il est très satisfait de constater que le commandant de la 19ème Armée a parfaitement compris ses instructions et améliore les défenses en faisant porter l’effort sur l’organisation du rivage.”

Pour ceux intéressés par l’organisation défensive allemande
du littoral méditerranéen durant la seconde guerre mondiale,
je conseille le site très précis et complet s’y rapportant : Sudwall.superforum.

Ce jour-là à Puget-Théniers

1944. À cette époque, tout sabotage ou embuscade perpétré par des Résistants entraînait une riposte immédiate, aveugle et meurtrière. Ci-après, le témoignage de Mme Toche qui raconte le courage, l’héroïsme de l’adjudant-chef Rémond commandant la brigade gendarmerie de Puget-Théniers :

Souvent, c’est par dénonciation auprès des autorités d’occupation, que l’armée allemande en 1943-1944 préparait une action contre les “terroristes”.Ce fut le cas le matin du 3 mai 1944, à la pointe du jour, où un side-car s’arrête devant une maison située dans une boucle des virages de la route montant de Puget-Théniers à la Penne.
De ce véhicule descendent un officier S.S. et deux soldats. L’officier savait que M. Bonnet, propriétaire de la maison, abritait deux hommes et un poste radio émetteur clandestin. La fouille de la maison n’était pas encore commencée que les deux hommes surpris, mais réagissant rapidement, braquent leurs armes en direction des soldats, tuent l’officier allemand et prennent la fuite.Dans cette échauffourée M. Bonnet perdra la vie également, exécuté par les Allemands en bordure de route.

Les mauvaises nouvelles arrivent très vite à Puget-Théniers dont les habitants savent qu’il y aura des représailles. Je suis à l’école primaire section enfantine, une collègue m’annonce que tout le village savait déjà mais qu’il fallait s’attendre au pire. Vers 10 heures le maire ou l’adjoint de Puget-Théniers, ceint de son écharpe, vient avertir la directrice que l’autorité occupante demande que les enfants, sous la conduite de leurs maîtres, arrivent sur la place de Puget-Théniers très rapidement. Quel spectacle nous attendait…Tous les hommes valides du village étaient à genoux sur cette place, surveillés par quelques soldats en armes. Soixante-dix jeunes et moins jeunes : certains en tenue de travail, avec un chapeau, une casquette ou tête nue. Ils avaient été raflés en début de matinée dans le village, sur leur lieu de travail et c’était pitoyable de voir ces hommes, muets, presque hébétés, quelques-uns au regard furibond, serrer leurs poings dans la poche de leurs pantalons.
Tout le monde se souvient de ce jeune homme emmené par deux soldats en armes jusque dans le lit de la Roudoule pour y satisfaire un besoin naturel.Tout à coup, avec la crosse du fusil dans les reins, huit hommes se mettent debout devant les soldats qui les font mettre en rang. Parmi eux deux garçons, que les Allemands étaient allés dénicher dans un grenier et qu’ils avaient découvert avec leurs jumelles (les frères Barnouin), et un autre chaussé de brodequins américains. Le rang de ces hommes vient d’arriver au fond de la place contre un mur; dans un silence pesant s’élève alors une voix : l’Adjudant de Gendarmerie Rémond, commandant la Brigade de Gendarmerie de Puget-Théniers ose parler allemand, lui l’Alsacien, pour reprocher à l’officier commandant le peloton d’exécution, l’horreur de ce qu’il va ordonner.

Cette belle voix d’un homme qui avait l’habitude de commander et d’être obéi retentit, presque comme une sommation, celle d’arrêter cette action néfaste Désarçonné par cette voix, qui dicte dans sa langue la conduite à tenir, l’officier fait rompre les rangs au peloton en armes et renvoie les Pugétois avec les autres.L’attente de ces hommes, parqués comme des bêtes, est pénible et les heures sont longues à passer. Je rentre chez moi avec Maguy Fragolla et nous surveillons par la fenêtre qui donne sur la place le va et vient des sentinelles, des soldats. Nous pouvons apercevoir certaines personnes alliés aux “prisonniers”, leur porter quelques victuailles mais c’était rapide. La nuit tombe et nous veillons encore, sans apercevoir grand chose.Tout à coup, une grande lueur de l’autre côté du Var : nul doute, c’est l’usine Brouchier qui brûle. L’incendie alimenté par des tonnes de bois, puisqu’on y fabrique des meubles, devient vite conséquent. Nous apprendrons plus tard que les Allemands y ont mis le feu et ont interdit aux hommes d’aller l’éteindre. Notre nuit sera courte et le lendemain matin, assez tôt, quatre camions bâchés, venant de Nice, stationnent déjà sur un côté de la place. Tous ces hommes sont embarqués dans les camions et comme on disait alors : “ils partent pour l’Allemagne, ils partent pour l’EST”. Je revoie encore des mamans et particulièrement les deux belles-soeurs Mesdames Isnardy porter les enfants (Lucien Isnardy) afin qu’ils embrassent leur père avant le départ. Tout ce contingent de Pugétois reviendra heureusement au bout de quelques semaines. Seul Basile Richerme ne reviendra pas.”

Qu’honneur soit rendu au courage de l’adjudant-chef de Gendarmerie Remond qui sauva ce jour-là, la vie de ces huit jeunes pugetois.

Le rhinocéros mangera de la vache enragée

Le 30 avril 1944, vers 18h30, Radio Alger diffuse le message codé “Le rhinocéros mangera de la vache enragée” qui annonce en fait un parachutage d’armes et de munitions pour le lendemain sur le terrain de Berne.
Le 1er mai, en fin d’après-midi, de petits groupes de résistants se forment et remontent prudemment le Réal-Vieux jusqu’au Saint-Pilon. De là, ils empruntent un chemin les conduisant jusqu’au quartier de Berne. Certains résistants sont laissés en route et font le guet.
À minuit, les dix-huit participants se tiennent prêts dans le grand champ en contrebas, au-dessous de la ruine de Berne. Vers deux heures du matin un avion survole les lieux. Trois feux disposés en triangle balisent le terrain et Jean Capellades effectue en morse le signal convenu : la lettre L.
L’appareil, sans répondre, oblique vers le nord-ouest et disparaît. Dix minutes plus tard il revient et effectue plusieurs passages espacés de quelques minutes à chaque fois. Les hommes commencent à douter de l’identité de l’avion et s’apprêtent même à voir surgir les Allemands. Enfin, après un dernier virage, l’appareil se place dans la ligne de champ, répond au signal et largue quinze containers. Il est 2h30 du matin.Ce n’est que vers 8h30, alors qu’il fait grand jour, que le dernier container – sur lequel est inscrit “Pour Ferdinand” car il ne contient que des conserves et cigarettes – est retrouvé sur l’autre versant, du côté de Recours.

Au total, trois tonnes d’armes et de munitions sont cachées dans l’ancien four à pain de la ruine de Berne.
Deux autres parachutages de ce type seront réceptionnés plus tard dans des conditions similaires, avant le Débarquement de Provence.

Les dix-huit résistants sont :
Le lieutenant-colonel Joseph Gouzy qui dirige l’opération, Paul Bertin, Gaston Peri, Charles Hugou, Raoul Bertin, Philippe Legendre, Henri Roux, François Fernand Verlaque, André Berton, Guillaume C ogo, Jacques Béranger, Marcel Verlaque, Jean Capellades, Antoine Milesi ainsi que le père dominicain Robert de Bienassis.

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“Erick”… agent double.

Erik, de son véritable nom, Maurice Seignon de Possel-Deydier, est un officier français, fils adoptif d’une très bonne famille marseillaise.

Meurtri de ne jamais avoir obtenu une promotion tant espérée, il devient aigri et se laisse guider par son côté véreux. C’est ainsi qu’en 1944, il n’hésite pas à monnayer sa collaboration avec la Gestapo lui promettant reconnaissance et promotion.

“Erick” avait été parachuté dans le sud de la France dès avril 1944 pour être instructeur dans les maquis en préparation du débarquement en Provence. Sans autre nécessité que l’appât du gain, et sans avoir été torturé, il se met rapidement au service de la Gestapo marseillaise à la tête de laquelle officie le sinistre Ernst Dunker dit “Delage”, Chef de la terrible Gestapo marseillaise, et tortionnaire sans merci à chaque occasion qui lui était donnée.
Celui-ci reçoit une première lettre d’Erick lui proposant ses services en échange de 5 millions de francs et sans autres explications. Dunker qui reçoit d’innombrables lettres de ce genre, et croyant la missive sans intérêt, la jete.Erick persévère et offre, dans un second courrier, quelques noms de Résistants déjà connus de Dunker, mais qui demeuraient introuvables. Le chef gestapiste comprend qu’il tient là un informateur de qualité. Rendez-vous est pris entre les deux hommes, le marché se conclut.

Après ses premières dénonciations du 6 juin 1944, Erick livre l’ensemble de ses informations le 10 juin 1944, en communiquant notamment des renseignements très précis sur la localisation des maquisards campant dans la forêt vers Lambesc (13).
Le 12 Juin 1944 au matin, les hommes de la 8ème Compagnie de la Division Brandebourg (unité de la Wehrmach spécialisée dans l’infiltration, l’espionnage, la destruction des maquis), la 244ème division d’infanterie de la Wehrmach, des unités de la Lutwaffe de Salon de Provence, et la R.A.D attaquent le plateau de Saint-Anne. Après de nombreux échanges de coups de feu générant morts et blessés des deux côtés, les Allemands mettent le feu aux collines pour déloger les maquisards opposant une résistance importante. À court de munitions et faisant face à une suprématie d’armes supérieure à la leur, les maquisards se replient. Beaucoup ne passeront pas au travers des mailles du filet allemand. Capturés, certains sont fusillés sur place, les autres emmenés, interrogés, torturés puis exécutés.
[…] Quant à Erick, il va poursuivre sa sinistre collaboration avec Dunker. C’est lui qui donne les informations aboutissant aux tristes affaires de Cadenet, Lourmarin, Cucuron, La Motte, Grambois, La Tour d’Aigues, et Pertuis, Sainte-Anne. Ces opérations de chasse aux résistants aboutiront à la fusillade de plusieurs dizaines de résistants et maquisards.

Mais par ses demandes incessantes de versements d’acomptes, Erick commence à très sérieusement agacer Dunker, d’autant qu’il estime les informations d’Érick beaucoup trop fragmentaires. Excédé par les croissantes prétentions de ce collabo vénal devenu un vendu à toutes les causes, mais aussi et surtout un potentiel ennemi personnel très dangereux, Dunker décide de le supprimer. Début Août 1944, Dunker le convoque Rue Paradis à Marseille, puis le fait transporter vers le quartier des Baumettes sous l’escorte de deux gardiens. Au détour d’un chemin, le véhicule s’arrête. Erick et ses gardiens descendent les premiers. Dunker suit le groupe à quelques pas jusqu’à ce qu’il crie aux gardiens :
Exécutez-moi ce traître !
Deux coups de feu claquent, Erick tombe, foudroyé. Calmement, le chef gestapiste s’approche du corps et lui asséne le coup de grâce. Il repousse du pied le corps ensanglanté dans les buissons en bordure du chemin. Une heure plus tard, le cadavre d’Érick avait disparu et ne fut jamais retrouvé.
Lecture conseillée : Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille, de Nicolas Balique.

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Alain Cathala

Le cheval du Marquis de Rocozels

Ce n’est pas une légende !
Le Marquis de Rocozels vivait sur la commune de Ceilhes (Hérault) où il avait sa seigneurie. Son cheval était atteint d’une maladie équine “la pelade”, un peu la gale de l’homme. L’équin en souffrait énormément, se roulait à terre à se faire saigner.

Un jour, le Marquis constata que son cheval devenait de moins en moins enragé et que sa pelade avait l’air de se soigner. Il le voyait partir au galop, il décida de le suivre. Sur les bords de la rivière Orb, une nappe phréatique s’était formée, un peu boueuse, rougeâtre… et son cheval s’y roulait … et guérissait.
Le Marquis fit analyser l’eau et en découvrit des vertus pour les problèmes de peau, psoriasis, dartres, etc. Le Marquis monta les premiers thermes.
Peut-être en 1774…

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Mo Lalario

“Anen vira lou Mai” : une tradition niçoise multimillénaire

Extraits d’un article “Racines du Pays Niçois”

[…] Plus tard, on tournera le mai : tourner le mai veut dire danser autour du mat central en croisant les longs rubans de couleur qui entourent celui-ci, puis en les décroisant dans le sens opposé. Cela veut tout aussi bien dire danser autour du mat.
Ce mat décoré symbolise l’Arbre de Vie que l’on retrouve depuis la nuit des temps dans les traditions européennes les plus reculées. Cet arbre dont les racines sont ancrées au plus profond de la terre rejoint à son sommet le ciel : il symbolise le lien entre le ciel et  la terre et réalise l’union entre les forces telluriques et les forces célestes qui animent toute forme de vie.
La danse cyclique autour du mat représente la course des saisons autour du soleil : il faut savoir que la religion de l’ancienne Europe était une religion solaire et que nombreux sont les symboles du disque solaire qui reviennent aussi bien dans les fêtes que dans  la vie courante. Ces fêtes du mois de mai viennent, également, annoncer la sortie définitive de l’hiver pour entrer dans le printemps et le temps de la renaissance de la nature. 

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Alain Cathala

L’île Saint-Honorat…. “Si tu y viens un jour, tu y reviendras toujours

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La Tour Hospitalière du Viala du Pas de Jaux.

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Petite devinette !

Je suis une jolie petite ville au cœur du Parc Livradois Forez, on peut trouver tout près un des derniers moulins à papier encore en activité.
Les moulins de la région ont contribué à fournir en papier “L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert” pendant plusieurs années au XVIIIe siècle pour le tirage des gravures. Ce moulin a également servi à l’impression de l’exemplaire unique de la Constitution de la 5e République Française de 1958, ou encore des diplômes du Prix Nobel, ainsi que de nombreuses autres éditions prestigieuses. Ah oui j’oubliais ! Vous me reconnaîtrez grâce à une petite coquetterie… En effet, je suis la seule ville d’Europe, je crois, à avoir une mairie toute ronde, qui a connu une certaine notoriété grâce à Jules Romain et ses copains.

Je suis le moulin Richard de Bas – Région Auvergne – Le Monument Préféré des Français

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Zolten
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