Ce n’est pas la première fois que je roumègue à cause de l’arbitrage dans le noble sport du rugby.
Il est tellement compliqué que l’arbitre peut l’ accommoder à sa sauce sans pour autant être accusé de favoritisme à l’égard d’une des équipes.
Dans la finale de la “Coupe d’Automne des Nations”, une nouveauté, contre l’Angleterre, l’arbitre irlandais a sifflé deux pénalités contre la France pendant les prolongations… pas n’importe quelles pénalités puisque elles donnaient la victoire à l’Angleterre en cas de réussite.
C’est ce que dans le foot on appelait “le but en or”, ce but en or a été abandonné, la pénalité en or devrait l’être aussi.
Le buteur anglais a loupé la première et réussi la deuxième. Rideau, l’Angleterre a gagné la Coupe 22 à 19 sans avoir dominé la partie, sans avoir fait preuve de la moindre originalité dans le jeu. Il était frustrant pour le téléspectateur de se trouver dans l’ impossibilité de voir d’où venait la faute dans les deux cas. On n’apercevait pas le ballon sous une douzaine de joueurs amoulonnés puis on entendait siffler. Je suis convaincu que l’arbitrage de l’Irlandais était orienté mais en supposant qu’il ne l’ait pas été, le coût de la faute était démesuré par rapport à sa gravité. C’est comme si au foot on sifflait un pénalty pour une faute de main commise au centre du terrain
Si le buteur anglais avait été bon, le match aurait été plié avant la prolongation, tant les occasions qui lui ont été données étaient nombreuses.
Je ne connaissais pas la plupart des Bleus, tous des jeunes, sur le terrain et ils m’ont plu par leurs qualités et leur courage. Je ne citerai que l’arrière Brice Dulin, brillantissime, qui a une belle carrière devant lui.
Le JSL
Je n’ai joué au rugby qu’au lycée* et c’est mieux ainsi. J’ aurais trop mal vécu des défaites dues à un mauvais arbitrage après avoir morflé des gnons pendant 80 minutes… Il se disait autrefois “l’arbitre c’est comme le vent et la pluie, il faut faire avec”.
Et bien, non, je ne vois pas les choses comme ça, je ne fais pas avec.
*A mon époque, le lycée de Boulouris était un annexe du lycée de Toulon, d’où la place du rugby.
André Abbe