Le peintre et conteur, l’inimitable et talentueux Gérard Lattier rend un bel hommage dans cette peinture à Sainte Barbe, patronne des pompiers, des mineurs et des artificiers.
A ma connaissance aucune petite fille ne porte actuellement le prénom Barbe, on lui préfère Barbara.
Barbe aurait vécu au milieu du III ° siècle en Bithynie, vers l’actuelle Turquie.
Selon la légende son père veut lui imposer un mari, chose qu’elle refuse et fait part de son désir de servir le Christ.
Elle est alors enfermée dans une tour à deux fenêtres mais un prêtre chrétien réussit à s’introduire dans la tour et la baptise. Lorsque son père revient elle lui dit avoir ouvert une troisième fenêtre pour symboliser la Sainte Trinité.
Son père la livre alors au gouverneur romain de la province qui la fait torturer, avec les raffinements de l’époque, pour qu’elle abjure sa foi mais elle refuse. Son père la décapite alors et il est aussitôt frappé par la foudre.
C’est pour cette raison qu’elle est devenue la patronne des pompiers, des mineurs, des artificiers et que sur un navire le local où sont entreposées les munitions s’appelle la Sainte Barbe.
Quand les chrétiens viennent demander son corps, ils disent venir chercher « la jeune barbare » d’où le nom de Barbara qui lui est donné
Mais le 4 décembre ayez une pensée pour Sainte Barbe à l’occasion de sa fête et n’oubliez pas de planter le blé de la Ste Barbe.
C’est une tradition provençale dont nous reparlerons au moment de Noël.
André Abbe
À voir : une curieuse moisson
Retrouvez dans cet article un souvenir d’une moisson très spéciale sur les Champs Élysées (Paris). Ce blé là n’a pas été planté à la Sainte Barbe !