Toulon
Je viens de revoir Bourvil dans un film de Jean Pierre Mocky
A chaque fois Mocky me fait à “Mouco qui” qui veut dire en provençal “Et voilà !” qui servait à ponctuer une phrase.
Allez comprendre comment fonctionne un cerveau comme le mien pour associer deux mots qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
On appelait à Paris les mauvais garçons toulonnais et marseillais les Mokos. Les truands parisiens entendaient parler provençal et n’y comprenaient rien, sinon qu’à la fin de la plupart des phrases, il y avait ce “mouco qui”
Pépé le Moko
Jean Gabin était un truand toulonnais dans ce film culte de Julien Duvivier se déroulant dans le quartier arabe d’Alger avec l’envoutante Mireille Balin pour partenaire. Gabin n’avait rien de toulonnais, il avait l’air sorti tout droit de Pantruche (Paris en argot) mais à part ça il était parfait dans le rôle. En rade, sans possibilité de fuir il finit par mourir à Alger, il ne reverra plus Toulon.
Est ce le film de Mocky qui a provoqué la rédaction de ce texte ?
“Un drôle de paroissien” (1963) avec Bourvil pilleur de troncs, un chef d’oeuvre d’humour décalé.
“E mouco qui” !
André Abbe.