Statue d’Agricola à Fréjus dans le Var (Cnaeus Julius Agricola né en 40 à Fréjus et mort en 93 à Rome)
Photo: Olivier Sagot
2. Sieyès
Il y eut ensuite l’abbé Sieyès, né à Fréjus en 1748. Personnage central de la période révolutionnaire, il fut le chef des modérés pendant le Directoire, puis il instaura le Consulat en compagnie de Bonaparte.
Emmanuel Joseph Sieyès par/by Jacques-Louis David
Emmanuel Joseph Sieyès (né à Fréjus, Var, 1748 – mort à Paris, 1848)
Emmanuel Joseph Sieyès (born in Fréjus, Provence, 1748 – died in Paris, 1848)
3. Rami
Il y a enfin Adil Rami. Il est franco-marocain, il est né à Bastia en 1985 mais c’est à Fréjus qu’il a commencé à jouer au foot. C’est grâce à cela que “Fréjus” s’est inscrit sur la façade de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, après la victoire, en même temps que son prénom et sa photo.
Adil n’est pas un footballeur comme les autres. Tout en jouant pour l’Etoile Sportive de 2003 à 2006 il était employé municipal chargé d’entretenir les stades de Fréjus.
Il n’a pas joué la moindre minute pendant le Mondial, mais il a été un animateur hors pair au sein du groupe. Il est Champion du Monde comme les 22 autres.
Arc de triomphe avec le visage du footballer Adil Rami; Paris monument with the face of football player Adil Rami
Photo : Michaël Lemoine
En juillet 2018, le soir des festivités de la victoire de la Coupe du Monde de football 2018 en Russie, place de l’Etoile à Paris. Le prénom du joueur Adil Rami et son visage souriant sont projetés sur le monument; on aperçoit le drapeau français et la foule entre les deux piliers de l’Arc de Triomphe
In July 2018, on the evening of the celebrations for the victory of the 2018 Football World Cup in Russia, Place de l’Etoile in Paris. The name of the player Adil Rami and his smiling face are projected on the monument; we can see the French flag and the crowd between the two pillars of the Arc de Triomphe.
Fréjus contre Saint Raphaël
Permettez moi d’évoquer des souvenirs personnels. Mon père et moi dans notre B14 étions allés voir perdre Fréjus lors de la dernière journée du championnat Honneur. La défaite de l’ES Fréjus était prévue et organisée. Si Fréjus battait son adversaire du jour, Saint Raphaël gagnait le titre et montait en Championnat de France amateur. La haine entre Fréjus en bleu et blanc et Saint Raphaël en rouge, une étoile blanche à la poitrine était féroce. Fréjus avait bien sûr perdu, le gardien avait laissé passer deux ou trois shoots.
Aujourd’hui encore je me demande pourquoi mon père avait décidé d’aller à Fréjus ce dimanche là alors qu’il connaissait le scénario. Aujourd’hui les deux villes sont associées dans un même club de rugby qui joue en Fédérale 2. En ovalie tout est possible.
André Abbe
