Dans un texte en provençal publié récemment…..
J’avais écrit “sieu anat pintar de gabis“… c’est à dire en français “je suis allé peindre des cages“.
Une amie lectrice me demande ce que vient faire cette histoire de cages dans mon texte. “Anar pintar de gabis” dans le parler populaire provençal veut dire “aller se faire voir ailleurs pour ne rien y faire“.
J’avoue humblement ignorer l’origine de cette peinture de cages.
Quelqu’un parmi vous le saura peut- être.
Je signale au passage que “pintar” est un verbe du premier groupe, alors que “peindre” est un verbe irrégulier du 3e groupe.
Inversement, le verbe “piquer” est du 1e groupe alors qu’en provençal “ponher- pougné” est irrégulier.
“Quau tavan t’a ponhut ?” – “Quel taon t’a piqué ?” pris dans le sens de “Qu’est ce qu’il t’a pris ?”
A propos de cage….
Sur la place Tien An Men, à Pékin, j’avais aperçu un policier enfermé dans une espèce de cage basse en plastique. Il a fallu que je m’approche, tant il était immobile, pour savoir si c’était un vrai ou un mannequin.
C’ était un vrai.
André Abbe.